4 vuotta sitten · 37e855d592
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 # Vrac

 *Plein de trucs car je manque de temps pour faire moins.*

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 <title>Vrac — David Larlet</title>
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 <article>
 <h1>Vrac</h1>
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 <p><em>Plein de trucs car je manque de temps pour faire moins.</em></p>
 <h2 id="passivite">Passivité <a href="#passivite" title="Ancre vers cette partie" aria-hidden="true">#</a></h2>
 <blockquote lang="en">
 <p>Most of my actions lately have been very passive. Listening. Watching. <mark>Because my actions are passive, they are indistinguishable from silence.</mark> That’s not good. Silence can be interpreted as acquiescence, acceptance. That’s not what I intend …but my intentions don’t matter.</p>
 <p><cite><em><a href="https://adactio.com/journal/16986">Intent</a></em> (<a href="/david/cache/2020/50cdcad7054aa6777687db43157b9f0f/">cache</a>)</cite></p>
 </blockquote>
 <p>Difficile de s’exprimer en ce moment. Entre les injonctions au silence pour laisser de l’espace et l’invitation à faire un pas de côté qui ressemblerait à de l’indifférence, il n’y a qu’une différence d’intention et d’interprétation.</p>
 <p>Ma croyance de dominant/oppresseur est — <a href="/david/2020/03/20/#souvenir">toujours</a> — que le dialogue reste nécessaire malgré tout.</p>
 <h2 id="ephemere">Éphémère <a href="#ephemere" title="Ancre vers cette partie" aria-hidden="true">#</a></h2>
 <blockquote>
 <p>Une civilisation humaine complexe, en fait, produit toujours elle-même les germes de son propre déclin et de sa propre disparition, et comme nous l’avons déjà vu, elle le fait à travers les mêmes processus qui sous-tendent son ascension et son succès. En d’autres termes, une civilisation humaine complexe n’est pas censée être durable, car elle ne peut pas l’être.</p>
 <p><cite><em><a href="https://www.pauljorion.com/blog/2020/05/17/le-coronavirus-et-le-sort-de-la-civilisation-industrielle-par-paul-arbair/">Le coronavirus et le sort de la civilisation industrielle, par Paul Arbair</a></em> (<a href="/david/cache/2020/46bb95c9d128d4ca05d8b5746cf3f4e7/">cache</a>)</cite></p>
 </blockquote>
 <p>Toutes les espèces sont éphémères, c’est une question de temps. Pas toutes ne créent les conditions de leur propre déclin par contre. #EnTouteModestie c’est peut-être même une première dont on pourrait être fiers.</p>
 <p><em>Humain (n, m) : espèce ayant eu l’impact d’une comète sur sa propre planète.</em></p>
 <h2 id="nucleaire">Nucléaire <a href="#nucleaire" title="Ancre vers cette partie" aria-hidden="true">#</a></h2>
 <blockquote>
 <p>Chaque calorie tirée de la pêche ou de la cueillette, chaque photon assimilé par le corps est dépensé pour pêcher, cueillir, puiser l’eau et couper le bois. L’homme des bois est une machine de recyclage énergétique. Le recours aux forêts est recours à soi-même. Privé de voiture, l’ermite marche. Privé de supermarché, il pêche. Privé de chaudière, son bras fend le bois. Le principe de non-délégation concerne aussi l’esprit : <mark>privé de télé, il ouvre un livre</mark>. […] Le communisme de la cabane consiste à refuser les intermédiaires. L’ermite sait d’où vient son bois, son eau, la chair de ce qu’il mange et la fleur d’églantier qui parfume sa table. Le principe de proximité guide sa vie. Il refuse de vivre dans l’abstraction du progrès et de ponctionner une énergie dont il ignore tout. Être moderne : refuser de se préoccuper de l’origine des bienfaits du progrès.</p>
 <p><cite><em><a href="/david/2020/12/21/#dans-les-forets-de-siberie">Dans les forêts de Sibérie</a></em>, Sylvain Tesson</cite></p>
 </blockquote>
 <p>Je sors de 8 heures sans électricité, probablement en raison de la chute d’un arbre vu la violence des vents. Un bon moyen de réévaluer sa dépendance à l’énergie, d’apprendre à vivre avec un approvisionnement non continu. Peut-être <a href="https://www.youtube.com/watch?v=nUz_L8AfGbI">notre futur</a> d’après <a href="/david/2020/12/15/#jean-marc-jancovici">Jean-Marc Jancovici</a> qui considère le nucléaire comme étant la moins pire solution pour accompagner la décroissance énergétique qui s’en vient (vers 1 h 29 min).</p>
 <p>Au détour d’un <em>pouet</em> à ce sujet, <a href="https://mastodon.fedi.quebec/@waglo">Robin Millette</a> me propose de <a href="https://www.youtube.com/watch?v=JaF-fq2Zn7I">regarder Bill Gates</a> au sujet de <a href="https://en.wikipedia.org/wiki/TerraPower">TerraPower</a>. C’est malheureusement au point mort <a href="https://www.reuters.com/article/us-terrapower-china-idUSKCN1OV1S5">pour des raisons politiques</a> (<a href="/david/cache/2020/1f01bec376e6423e9ea08aef6af23a34/">cache</a>).</p>
 <p><em>L’énergie est plus que jamais politique.</em></p>
 <h2 id="langue">Langue <a href="#langue" title="Ancre vers cette partie" aria-hidden="true">#</a></h2><p>Suite à cet <a href="/david/2020/03/20#panic">épisode de panique</a>, j’ai pas mal réfléchi à la meilleure façon de déclarer la langue des citations. Je ne voulais pas trop m’éloigner de la syntaxe <a href="https://commonmark.org/">CommonMark</a> tout en faisant en sorte que ça reste élégant et lisible si jamais un jour je change d’outil d’édition/génération. Je suis arrivé avec <a href="https://mistune.readthedocs.io/">Mistune</a> à <a href="https://git.larlet.fr/davidbgk/larlet-fr-david/commit/be771a47c935853380df34eb6e7a31f100e407f7">préfixer la citation avec la langue entre crochets</a> et je m’en suis tenu à la langue anglaise car c’est la seule que je cite en dehors du français. Il sera temps d’itérer en fonction du besoin.</p>
 <p>Plus intéressant que le résultat, c’est le cheminement. J’ai considéré dans un premier temps des commentaires HTML du style <code>&lt;!-- lang:en --&gt;</code> en début de citation mais ça faisait pas mal de caractères. Je suis ensuite passé par des <em>x-tags</em> du genre <code>&lt;x-attr&gt;lang:en&lt;/x-attr&gt;</code> ou même uniquement en attribut mais c’était encore verbeux.</p>
 <p><em>La solution actuelle me semble être plus explicite.</em></p>
 <h2 id="flamme">Flamme <a href="#flamme" title="Ancre vers cette partie" aria-hidden="true">#</a></h2>
 <blockquote>
 <p>Quelques pages du <em>Neveu de Rameau</em> finissent par prendre. Pas la première fois que Diderot déclenche des incendies. Une flamme anémique s’élève d’un petit tas d’écorce râpée, séchée contre ma peau. Le feu, pauvre animal blessé par l’orage. Je le fais grandir brindille par brindille. La flamme vacille, j’ai des émotions de réanimateur cardiaque. Elle gonfle, c’est la victoire. Je souffle à m’en étourdir et obtiens un brasier.</p>
 <p><cite><em><a href="/david/2020/12/21/#dans-les-forets-de-siberie">Dans les forêts de Sibérie</a></em>, Sylvain Tesson</cite></p>
 </blockquote>
 <p>C’est un plaisir de voir <a href="https://www.la-grange.net/">La Grange</a> partager à nouveau quotidiennement, tout en douceur.</p>
 <p>Cela m’é<em>meuh</em> beaucoup.</p>
 <h2 id="re-mark-able">Re-mark-able <a href="#re-mark-able" title="Ancre vers cette partie" aria-hidden="true">#</a></h2><p>Suite des aventures du <a href="/david/2020/02/21/#surlignage">surlignage</a>, j’ai finalement <a href="https://git.larlet.fr/davidbgk/larlet-fr-david/commit/9bb4c063d328ffb090f00c7a81ec8cecc2aa643c">adopté le double égal</a> qui n’est pas standard mais qui est le rendu proposé par mon éditeur actuel. Là aussi, des choix techniques pour un confort d’édition qui vont probablement me revenir dans les dents un jour. Il sera toujours temps de convertir les données… une façon de les maintenir vivantes (?).</p>
 <figure>
    <img src="/static/david/2020/capture_citation_iawriter.png"
         alt="Capture d’écran de l’éditeur iaWriter pour une citation"
         loading="lazy" width="1280" height="807" />
    <figcaption>Ce que ça donne dans iaWriter avec la langue en préfixe + le surlignage en double égal.</figcaption>
 </figure>
 <h2 id="confiance">Confiance <a href="#confiance" title="Ancre vers cette partie" aria-hidden="true">#</a></h2>
 <blockquote lang="en">
 <p>For whatever reason, we put trust in code that is in a centralized registry. We don’t even think about it. Not only that, we trust that that code has fully vetted all of its dependencies and that those are to be trusted to.</p>
 <p><cite><em><a href="https://kitsonkelly.com/posts/deno-is-a-browser-for-code/">Deno is a Browser for Code</a></em> (<a href="/david/cache/2020/e0ed8bab5c145d37065c607deace5bff/">cache</a>)</cite></p>
 </blockquote>
 <p>Je n’étais pas plus que ça intéressé par <a href="https://deno.land/">Deno</a> avant cet article. Maintenant, je suis curieux :-).</p>
 <p>Pas tant du concept mais de l’adoption par la communauté. Pouvoir observer si une nouvelle fois Microsoft va pouvoir racheter l’espace centralisateur (coucou Github, coucou NPM).</p>
 <h2 id="experimentations">Expérimentations <a href="#experimentations" title="Ancre vers cette partie" aria-hidden="true">#</a></h2>
 <blockquote>
 <p>Nous avons besoin d’expérimentations. <mark>Et ce n’est pas la Suède qui expérimente ici. Ce sont les autres.</mark> Nous n’avons jamais paralysé des sociétés et des économies à ce point et il nous faudra beaucoup de temps avant de comprendre les effets d’une action aussi radicale.</p>
 <p>Je pense que tout le monde, et surtout tous ceux qui, dans le monde entier, ont opté pour une approche assez agressive, devraient être heureux que la Suède ait emprunté une autre voie.</p>
 <p><cite><em><a href="https://www.contrepoints.org/2020/04/28/370150-coronavirus-letonnante-politique-de-la-suede">Coronavirus : l’étonnante politique de la Suède</a></em> (<a href="/david/cache/2020/0fd34b15eca024dc3997303386b7476e/">cache</a>)</cite></p>
 </blockquote>
 <p>Même si le résultat <a href="/david/2020/05/18/#ouverture">m’est frustrant</a>, je suis content que nous ayons pu expérimenter autre chose, l’espace de quelques mois.</p>
 <p>J’ai l’impression que cela a pu ouvrir d’autres chemins de pensées. Je m’autorise à discerner un réveil plus profond, sur le moyen terme.</p>
 <p><em>Une fois la <a href="https://nota-bene.org/Sideration">sidération</a> (<a href="/david/cache/2020/f26b817a24cf4f4698a71310f6d87ff8/">cache</a>) passée.</em></p>
 <h2 id="echec">Échec <a href="#echec" title="Ancre vers cette partie" aria-hidden="true">#</a></h2>
 <blockquote>
 <p>Faut-il à tout prix gagner les bois si l’on refuse son temps ? On peut trouver silence dans ses voûtes intérieures.</p>
 <p>On peut aussi fermer les yeux : <mark>la paupière est l’écran le plus efficace entre soi et le monde.</mark></p>
 <p><cite><em><a href="/david/2020/12/21/#dans-les-forets-de-siberie">Dans les forêts de Sibérie</a></em>, Sylvain Tesson</cite></p>
 </blockquote>
 <p>Je n’ai pas pris le temps de raconter ma dernière escapade en forêt. C’est dommage car pour une fois ça s’est plutôt mal passé : pas la météo attendue et surtout difficulté à fermer les yeux sur ce monde l’espace de 48 heures.</p>
 <p><em>Si ma seule soupape se bouche, ça va exploser…</em></p>

 <blockquote>
 <p>À la manière de ces ésotériques guénoniens obsédés par l’identification de « l’âge d’or », nous sommes quelques âmes nomades qui cherchons par tous les moyens à revivre les moments intenses de nos existences. […] Tout ce que nous entreprenons découlerait d’une inspiration éphémère, intangible. Une fraction de seconde fonderait l’existence. Les bouddhistes nomment <em>Satori</em> ces instants où la conscience entrevoit quelque chose. À peine né, le surgissement s’évanouit. À l’aveugle, on chercher à le ramener. On voudrait ressusciter la sensation disparue.</p>
 <p><cite><em>Ibid.</em></cite></p>
 </blockquote>

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 <h1>Perles</h1>
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@@ -125,8 +125,6 @@ Le bonheur d’avoir dans son assiette le poisson que l’on a pêché, dans sa
 <p>[…]</p>
 <p>Le courage serait de regarder les choses en face : ma vie, mon époque et les autres. La nostalgie, la mélancolie, la rêverie donnent aux âmes romantiques l’illusion d’une échappée vertueuse. Elles passent pour d’esthétiques moyens de résistance à la laideur mais ne sont que le cache-sexe de la lâcheté. Que suis-je ? Un pleutre, affolé par le monde, reclus dans une cabane, au fond des bois. Un couard qui s’alcoolise en silence pour ne pas risquer d’assister au spectacle de son temps ni de croiser sa conscience faisant les cent pas sur la grève.</p>
 <p>[…]</p>
 <p>Quelques pages du <em>Neveu de Rameau</em> finissent par prendre. Pas la première fois que Diderot déclenche des incendies. Une flamme anémique s’élève d’un petit tas d’écorce râpée, séchée contre ma peau. Le feu, pauvre animal blessé par l’orage. Je le fais grandir brindille par brindille. La flamme vacille, j’ai des émotions de réanimateur cardiaque. Elle gonfle, c’est la victoire. Je souffle à m’en étourdir et obtiens un brasier.</p>
 <p>[…]</p>
 <p>La cabane a-t-elle un sens politique ? Vivre ici n’apporte rien à la communauté des hommes. L’expérience de l’ermitage ne verse pas son écot à la recherche collective sur les moyens de faire vivre les gens ensemble. Les idéologies, comme les chiens, restent au seuil  de la porte des ermitages. Au fond des bois, ni Marx ni Jésus, ni ordre ni anarchie, ni égalité ni injustice. Comment l’ermite, préoccupé seulement de l’immédiat, pourrait-il se soucier de prévoir ?<br />
 La cabane n’est pas un point de reconquête mais de chute.<br />
 Un havre de renoncement, non un quartier général pour la préparation des révolutions.<br />
@@ -142,21 +140,14 @@ L’alternative c’est l’ermitage.</p>
 <p>[…]</p>
 <p>L’amour vrai ne serait-il pas d’aimer ce qui nous est irrémédiablement différent ? Non pas un mammifère ou un oiseau, qui sont encore trop proches de notre humanité, mais un insecte, une paramécie. Il y a dans l’humanisme un parfum de corporatisme reposant sur l’impératif d’aimer ce qui nous ressemble. L’homme se doit d’aimer l’homme comme le chirurgien-dentiste aime les autres chirurgiens-dentistes. Dans la clairière, j’inverse la proposition et tente d’aimer les bêtes avec une intensité proportionnelle au degré d’éloignement biologique qu’elles entretiennent avec moi. <mark>Aimer c’est reconnaître la valeur de ce qu’on ne pourra jamais connaître.</mark> Et non pas célébrer son propre reflet dans le visage d’un semblable.</p>
 <p>[…]</p>
 <p>Faut-il à tout prix gagner les bois si l’on refuse son temps ? On peut trouver silence dans ses voûtes intérieures.</p>
 <p>On peut aussi fermer les yeux : <mark>la paupière est l’écran le plus efficace entre soi et le monde.</mark></p>
 <p>[…]</p>
 <p>Le reflet offre à l’homme de contempler deux fois la splendeur. […] Les montagnes jouent à front renversé. Les reflets sont plus beaux que la réalité. L’eau féconde l’image de sa profondeur, de son mystère. La vibration à la surface situe la vision aux lisières du rêve.</p>
 <p>[…]</p>
 <p>À la manière de ces ésotériques guénoniens obsédés par l’identification de « l’âge d’or », nous sommes quelques âmes nomades qui cherchons par tous les moyens à revivre les moments intenses de nos existences. […] Tout ce que nous entreprenons découlerait d’une inspiration éphémère, intangible. Une fraction de seconde fonderait l’existence. Les bouddhistes nomment <em>Satori</em> ces instants où la conscience entrevoit quelque chose. À peine né, le surgissement s’évanouit. À l’aveugle, on chercher à le ramener. On voudrait ressusciter la sensation disparue.</p>
 <p>[…]</p>
 <p>La bionique consiste à s’inspirer des inventions de la biologie pour les appliquer à la technique. Il faudrait fonder l’école de l’éthobionique. On s’inspirerait du comportement animal pour conduire nos actes. Au moment d’agir, au lieu de demander conseil à nos héros — qu’auraient décidé Marc Aurèle, Lancelot ou Geronimo — on se dirait : « Et maintenant, que ferait mon chien ? Et un cheval ? Et le tigre ? Et même l’huître (modèle de placidité) ? » Les bestiaires deviendraient nos livres de conduite. L’éthologie serait promue science morale.</p>
 <p>[…]</p>
 <p>La contemplation, c’est le mot que les gens malins donnent à la paresse pour la justifier aux yeux des sourcilleux qui veillent à ce que « chacun trouve sa place dans la société active »•</p>
 <p>[…]</p>
 <p>La cabane est le lieu du <em>pas de côté</em>. Le havre de vide où l’on n’est pas forcé de <em>réagir</em> à tout. Comment mesurer le confort de ces jours libérés de la mise en demeure de <em>répondre</em> aux questions ? Je sais à présent le caractère agressif d’une conversation. Prétendant s’intéresser à vous, un interlocuteur fracasse le halo du silence, s’immisce sur la rive du temps et vous somme de répondre à ce qu’il vous demande. <mark>Tout dialogue est une lutte.</mark></p>
 <p>[…]</p>
 <p>Chaque calorie tirée de la pêche ou de la cueillette, chaque photon assimilé par le corps est dépensé pour pêcher, cueillir, puiser l’eau et couper le bois. L’homme des bois est une machine de recyclage énergétique. Le recours aux forêts est recours à soi-même. Privé de voiture, l’ermite marche. Privé de supermarché, il pêche. Privé de chaudière, son bras fend le bois. Le principe de non-délégation concerne aussi l’esprit : <mark>privé de télé, il ouvre un livre</mark>. […] Le communisme de la cabane consiste à refuser les intermédiaires. L’ermite sait d’où vient son bois, son eau, la chair de ce qu’il mange et la fleur d’églantier qui parfume sa table. Le principe de proximité guide sa vie. Il refuse de vivre dans l’abstraction du progrès et de ponctionner une énergie dont il ignore tout. Être moderne : refuser de se préoccuper de l’origine des bienfaits du progrès.</p>
 <p>[…]</p>
 <p>En Russie, pour signifier qu’on s’en fout, on dit <q>mnie po figou</q>. Et on appelle « pofigisme » l’accueil résigné de toute chose. Les Russes se vantent d’opposer leur pofigisme intérieur aux convulsions de l’Histoire, aux soubresauts du climat, à la vilénie de leurs chefs. Le pofigisme n’emprunte ni à la résignation des stoïciens ni au détachement des bouddhistes. Il n’ambitionne pas de mener l’homme à la vertu sénéquienne ne de dispenser des mérites karmiques. Les Russes demandent simplement qu’on les laisse vider une bouteille aujourd’hui parce que demain sera pire qu’hier. Le <em>pofigisme</em> est <mark>un état de passivité intérieure corrigée par une force vitale</mark>. Le profond mépris envers toute espérance n’empêche pas le pofigiste de rafler le plus de saveur possible à la journée qui passe.</p>
 <p><cite><em>Dans les forêts de Sibérie</em>, Sylvain Tesson</cite></p>
 </blockquote>
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@@ -0,0 +1,9 @@
 ## Confiance

 > [en] For whatever reason, we put trust in code that is in a centralized registry. We don’t even think about it. Not only that, we trust that that code has fully vetted all of its dependencies and that those are to be trusted to.
 >
 > <cite>*[Deno is a Browser for Code](https://kitsonkelly.com/posts/deno-is-a-browser-for-code/)* ([cache](/david/cache/2020/e0ed8bab5c145d37065c607deace5bff/))</cite>

 Je n’étais pas plus que ça intéressé par [Deno](https://deno.land/) avant cet article. Maintenant, je suis curieux :-).

 Pas tant du concept mais de l’adoption par la communauté. Pouvoir observer si une nouvelle fois Microsoft va pouvoir racheter l’espace centralisateur (coucou Github, coucou NPM).
--- a/david/2020/fragments/Dans
+++ b/david/2020/fragments/Dans
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 > 
 > […]
 > 
 > Quelques pages du *Neveu de Rameau* finissent par prendre. Pas la première fois que Diderot déclenche des incendies. Une flamme anémique s’élève d’un petit tas d’écorce râpée, séchée contre ma peau. Le feu, pauvre animal blessé par l’orage. Je le fais grandir brindille par brindille. La flamme vacille, j’ai des émotions de réanimateur cardiaque. Elle gonfle, c’est la victoire. Je souffle à m’en étourdir et obtiens un brasier.
 > 
 > […]
 > 
 > La cabane a-t-elle un sens politique ? Vivre ici n’apporte rien à la communauté des hommes. L’expérience de l’ermitage ne verse pas son écot à la recherche collective sur les moyens de faire vivre les gens ensemble. Les idéologies, comme les chiens, restent au seuil  de la porte des ermitages. Au fond des bois, ni Marx ni Jésus, ni ordre ni anarchie, ni égalité ni injustice. Comment l’ermite, préoccupé seulement de l’immédiat, pourrait-il se soucier de prévoir ?  
 > La cabane n’est pas un point de reconquête mais de chute.  
 > Un havre de renoncement, non un quartier général pour la préparation des révolutions.  
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 > 
 > […]
 > 
 > Faut-il à tout prix gagner les bois si l’on refuse son temps ? On peut trouver silence dans ses voûtes intérieures.
 > 
 > On peut aussi fermer les yeux : ==la paupière est l’écran le plus efficace entre soi et le monde.==
 > 
 > […]
 > 
 > Le reflet offre à l’homme de contempler deux fois la splendeur. […] Les montagnes jouent à front renversé. Les reflets sont plus beaux que la réalité. L’eau féconde l’image de sa profondeur, de son mystère. La vibration à la surface situe la vision aux lisières du rêve.
 > 
 > […]
 > 
 > À la manière de ces ésotériques guénoniens obsédés par l’identification de « l’âge d’or », nous sommes quelques âmes nomades qui cherchons par tous les moyens à revivre les moments intenses de nos existences. […] Tout ce que nous entreprenons découlerait d’une inspiration éphémère, intangible. Une fraction de seconde fonderait l’existence. Les bouddhistes nomment *Satori* ces instants où la conscience entrevoit quelque chose. À peine né, le surgissement s’évanouit. À l’aveugle, on chercher à le ramener. On voudrait ressusciter la sensation disparue.
 > 
 > […]
 > 
 > La bionique consiste à s’inspirer des inventions de la biologie pour les appliquer à la technique. Il faudrait fonder l’école de l’éthobionique. On s’inspirerait du comportement animal pour conduire nos actes. Au moment d’agir, au lieu de demander conseil à nos héros — qu’auraient décidé Marc Aurèle, Lancelot ou Geronimo — on se dirait : « Et maintenant, que ferait mon chien ? Et un cheval ? Et le tigre ? Et même l’huître (modèle de placidité) ? » Les bestiaires deviendraient nos livres de conduite. L’éthologie serait promue science morale.
 > 
 > […]
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 > 
 > […]
 > 
 > Chaque calorie tirée de la pêche ou de la cueillette, chaque photon assimilé par le corps est dépensé pour pêcher, cueillir, puiser l’eau et couper le bois. L’homme des bois est une machine de recyclage énergétique. Le recours aux forêts est recours à soi-même. Privé de voiture, l’ermite marche. Privé de supermarché, il pêche. Privé de chaudière, son bras fend le bois. Le principe de non-délégation concerne aussi l’esprit : ==privé de télé, il ouvre un livre==. […] Le communisme de la cabane consiste à refuser les intermédiaires. L’ermite sait d’où vient son bois, son eau, la chair de ce qu’il mange et la fleur d’églantier qui parfume sa table. Le principe de proximité guide sa vie. Il refuse de vivre dans l’abstraction du progrès et de ponctionner une énergie dont il ignore tout. Être moderne : refuser de se préoccuper de l’origine des bienfaits du progrès.
 > 
 > […]
 > 
 > En Russie, pour signifier qu’on s’en fout, on dit <q>mnie po figou</q>. Et on appelle « pofigisme » l’accueil résigné de toute chose. Les Russes se vantent d’opposer leur pofigisme intérieur aux convulsions de l’Histoire, aux soubresauts du climat, à la vilénie de leurs chefs. Le pofigisme n’emprunte ni à la résignation des stoïciens ni au détachement des bouddhistes. Il n’ambitionne pas de mener l’homme à la vertu sénéquienne ne de dispenser des mérites karmiques. Les Russes demandent simplement qu’on les laisse vider une bouteille aujourd’hui parce que demain sera pire qu’hier. Le *pofigisme* est ==un état de passivité intérieure corrigée par une force vitale==. Le profond mépris envers toute espérance n’empêche pas le pofigiste de rafler le plus de saveur possible à la journée qui passe.
 > 
 > <cite>*Dans les forêts de Sibérie*, Sylvain Tesson</cite>
--- a/david/2020/fragments/Echec.md
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 ## Échec

 > Faut-il à tout prix gagner les bois si l’on refuse son temps ? On peut trouver silence dans ses voûtes intérieures.
 > 
 > On peut aussi fermer les yeux : ==la paupière est l’écran le plus efficace entre soi et le monde.==
 > 
 > <cite>*[Dans les forêts de Sibérie](/david/2020/12/21/#dans-les-forets-de-siberie)*, Sylvain Tesson</cite>

 Je n’ai pas pris le temps de raconter ma dernière escapade en forêt. C’est dommage car pour une fois ça s’est plutôt mal passé : pas la météo attendue et surtout difficulté à fermer les yeux sur ce monde l’espace de 48 heures.

 *Si ma seule soupape se bouche, ça va exploser…*

 > À la manière de ces ésotériques guénoniens obsédés par l’identification de « l’âge d’or », nous sommes quelques âmes nomades qui cherchons par tous les moyens à revivre les moments intenses de nos existences. […] Tout ce que nous entreprenons découlerait d’une inspiration éphémère, intangible. Une fraction de seconde fonderait l’existence. Les bouddhistes nomment *Satori* ces instants où la conscience entrevoit quelque chose. À peine né, le surgissement s’évanouit. À l’aveugle, on chercher à le ramener. On voudrait ressusciter la sensation disparue.
 > 
 > <cite>*Ibid.*</cite>
--- a/david/2020/fragments/Ephemere.md
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 ## Éphémère

 > Une civilisation humaine complexe, en fait, produit toujours elle-même les germes de son propre déclin et de sa propre disparition, et comme nous l’avons déjà vu, elle le fait à travers les mêmes processus qui sous-tendent son ascension et son succès. En d’autres termes, une civilisation humaine complexe n’est pas censée être durable, car elle ne peut pas l’être.
 > 
 > <cite>*[Le coronavirus et le sort de la civilisation industrielle, par Paul Arbair](https://www.pauljorion.com/blog/2020/05/17/le-coronavirus-et-le-sort-de-la-civilisation-industrielle-par-paul-arbair/)* ([cache](/david/cache/2020/46bb95c9d128d4ca05d8b5746cf3f4e7/))</cite>

 Toutes les espèces sont éphémères, c’est une question de temps. Pas toutes ne créent les conditions de leur propre déclin par contre. #EnTouteModestie c’est peut-être même une première dont on pourrait être fiers.

 *Humain (n, m) : espèce ayant eu l’impact d’une comète sur sa propre planète.*
--- a/david/2020/fragments/Experimentations.md
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 ## Expérimentations

 > Nous avons besoin d’expérimentations. ==Et ce n’est pas la Suède qui expérimente ici. Ce sont les autres.== Nous n’avons jamais paralysé des sociétés et des économies à ce point et il nous faudra beaucoup de temps avant de comprendre les effets d’une action aussi radicale.
 >
 > Je pense que tout le monde, et surtout tous ceux qui, dans le monde entier, ont opté pour une approche assez agressive, devraient être heureux que la Suède ait emprunté une autre voie.
 > 
 > <cite>*[Coronavirus : l’étonnante politique de la Suède](https://www.contrepoints.org/2020/04/28/370150-coronavirus-letonnante-politique-de-la-suede)* ([cache](/david/cache/2020/0fd34b15eca024dc3997303386b7476e/))</cite>

 Même si le résultat [m’est frustrant](/david/2020/05/18/#ouverture), je suis content que nous ayons pu expérimenter autre chose, l’espace de quelques mois.

 J’ai l’impression que cela a pu ouvrir d’autres chemins de pensées. Je m’autorise à discerner un réveil plus profond, sur le moyen terme.

 *Une fois la [sidération](https://nota-bene.org/Sideration) ([cache](/david/cache/2020/f26b817a24cf4f4698a71310f6d87ff8/)) passée.*
--- a/david/2020/fragments/Flamme.md
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@@ -0,0 +1,9 @@
 ## Flamme

 > Quelques pages du *Neveu de Rameau* finissent par prendre. Pas la première fois que Diderot déclenche des incendies. Une flamme anémique s’élève d’un petit tas d’écorce râpée, séchée contre ma peau. Le feu, pauvre animal blessé par l’orage. Je le fais grandir brindille par brindille. La flamme vacille, j’ai des émotions de réanimateur cardiaque. Elle gonfle, c’est la victoire. Je souffle à m’en étourdir et obtiens un brasier.
 > 
 > <cite>*[Dans les forêts de Sibérie](/david/2020/12/21/#dans-les-forets-de-siberie)*, Sylvain Tesson</cite>

 C’est un plaisir de voir [La Grange](https://www.la-grange.net/) partager à nouveau quotidiennement, tout en douceur.

 Cela m’é*meuh* beaucoup.
--- a/david/2020/fragments/Langue.md
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 ## Langue

 Suite à cet [épisode de panique](/david/2020/03/20#panic), j’ai pas mal réfléchi à la meilleure façon de déclarer la langue des citations. Je ne voulais pas trop m’éloigner de la syntaxe [CommonMark](https://commonmark.org/) tout en faisant en sorte que ça reste élégant et lisible si jamais un jour je change d’outil d’édition/génération. Je suis arrivé avec [Mistune](https://mistune.readthedocs.io/) à [préfixer la citation avec la langue entre crochets](https://git.larlet.fr/davidbgk/larlet-fr-david/commit/be771a47c935853380df34eb6e7a31f100e407f7) et je m’en suis tenu à la langue anglaise car c’est la seule que je cite en dehors du français. Il sera temps d’itérer en fonction du besoin.

 Plus intéressant que le résultat, c’est le cheminement. J’ai considéré dans un premier temps des commentaires HTML du style `<!-- lang:en -->` en début de citation mais ça faisait pas mal de caractères. Je suis ensuite passé par des *x-tags* du genre `<x-attr>lang:en</x-attr>` ou même uniquement en attribut mais c’était encore verbeux. 

 *La solution actuelle me semble être plus explicite.*
--- a/david/2020/fragments/Nucleaire.md
+++ b/david/2020/fragments/Nucleaire.md
@@ -0,0 +1,11 @@
 ## Nucléaire

 > Chaque calorie tirée de la pêche ou de la cueillette, chaque photon assimilé par le corps est dépensé pour pêcher, cueillir, puiser l’eau et couper le bois. L’homme des bois est une machine de recyclage énergétique. Le recours aux forêts est recours à soi-même. Privé de voiture, l’ermite marche. Privé de supermarché, il pêche. Privé de chaudière, son bras fend le bois. Le principe de non-délégation concerne aussi l’esprit : ==privé de télé, il ouvre un livre==. […] Le communisme de la cabane consiste à refuser les intermédiaires. L’ermite sait d’où vient son bois, son eau, la chair de ce qu’il mange et la fleur d’églantier qui parfume sa table. Le principe de proximité guide sa vie. Il refuse de vivre dans l’abstraction du progrès et de ponctionner une énergie dont il ignore tout. Être moderne : refuser de se préoccuper de l’origine des bienfaits du progrès.
 > 
 > <cite>*[Dans les forêts de Sibérie](/david/2020/12/21/#dans-les-forets-de-siberie)*, Sylvain Tesson</cite>

 Je sors de 8 heures sans électricité, probablement en raison de la chute d’un arbre vu la violence des vents. Un bon moyen de réévaluer sa dépendance à l’énergie, d’apprendre à vivre avec un approvisionnement non continu. Peut-être [notre futur](https://www.youtube.com/watch?v=nUz_L8AfGbI) d’après [Jean-Marc Jancovici](/david/2020/12/15/#jean-marc-jancovici) qui considère le nucléaire comme étant la moins pire solution pour accompagner la décroissance énergétique qui s’en vient (vers 1 h 29 min).

 Au détour d’un *pouet* à ce sujet, [Robin Millette](https://mastodon.fedi.quebec/@waglo) me propose de [regarder Bill Gates](https://www.youtube.com/watch?v=JaF-fq2Zn7I) au sujet de [TerraPower](https://en.wikipedia.org/wiki/TerraPower). C’est malheureusement au point mort [pour des raisons politiques](https://www.reuters.com/article/us-terrapower-china-idUSKCN1OV1S5) ([cache](/david/cache/2020/1f01bec376e6423e9ea08aef6af23a34/)).

 *L’énergie est plus que jamais politique.*
--- a/david/2020/fragments/Passivite.md
+++ b/david/2020/fragments/Passivite.md
@@ -0,0 +1,9 @@
 ## Passivité

 > [en] Most of my actions lately have been very passive. Listening. Watching. ==Because my actions are passive, they are indistinguishable from silence.== That’s not good. Silence can be interpreted as acquiescence, acceptance. That’s not what I intend …but my intentions don’t matter.
 > 
 > <cite>*[Intent](https://adactio.com/journal/16986)* ([cache](/david/cache/2020/50cdcad7054aa6777687db43157b9f0f/))</cite>

 Difficile de s’exprimer en ce moment. Entre les injonctions au silence pour laisser de l’espace et l’invitation à faire un pas de côté qui ressemblerait à de l’indifférence, il n’y a qu’une différence d’intention et d’interprétation.

 Ma croyance de dominant/oppresseur est — [toujours](/david/2020/03/20/#souvenir) — que le dialogue reste nécessaire malgré tout.
--- a/david/2020/fragments/Re-mark-able.md
+++ b/david/2020/fragments/Re-mark-able.md
@@ -0,0 +1,5 @@
 ## Re-mark-able

 Suite des aventures du [surlignage](/david/2020/02/21/#surlignage), j’ai finalement [adopté le double égal](https://git.larlet.fr/davidbgk/larlet-fr-david/commit/9bb4c063d328ffb090f00c7a81ec8cecc2aa643c) qui n’est pas standard mais qui est le rendu proposé par mon éditeur actuel. Là aussi, des choix techniques pour un confort d’édition qui vont probablement me revenir dans les dents un jour. Il sera toujours temps de convertir les données… une façon de les maintenir vivantes (?).

 ![Capture d’écran de l’éditeur iaWriter pour une citation](/static/david/2020/capture_citation_iawriter.png "Ce que ça donne dans iaWriter avec la langue en préfixe + le surlignage en double égal.")
--- a/david/2020/index.html
+++ b/david/2020/index.html
@@ -36,6 +36,10 @@
 <article>
  <nav>
    
      <h2><a href="/david/2020/06/12/">Vrac</a> (2020-06-12)</h2>
      
 <p><em>Plein de trucs car je manque de temps pour faire moins.</em></p>
    
      <h2><a href="/david/2020/05/26/">Covidoudou</a> (2020-05-26)</h2>
      
 <p><em>Journal de déconfinement.</em></p>
--- a/david/index.html
+++ b/david/index.html
@@ -71,6 +71,8 @@
 <nav>
  <ul>
  
      <li><a href="/david/2020/06/12/">Vrac</a> (2020-06-12)</li>
  
      <li><a href="/david/2020/05/26/">Covidoudou</a> (2020-05-26)</li>
  
      <li><a href="/david/2020/05/20/">Bikepacking</a> (2020-05-20)</li>
--- a/david/log/index.xml
+++ b/david/log/index.xml