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- ## Ouverture
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- > C’est que ce monde ne changera pas simplement parce qu’on comprend avec sa tête qu’il va droit dans le mur : <mark>il changera surtout si notre perception mute et s’ouvre</mark>, apprend à voir ce qu’elle ne voyait pas ou plus, ou mal, ce qui relève d’un exercice tout autant spirituel que physique, d’un métissage serré des deux potentialités. Ce n’est pas l’un ou l’autre, la pensée ou l’émotion, le concept ou le percept, ou l’affect, c’est l’un et l’autre et le troisième, en multicouches. C’est un alliage et c’est une alliance.
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- > <cite>*Postface par Alain Damasio de [La recomposition des mondes](https://en.calameo.com/read/005979625dad957c34e3f)*, [Alessandro Pignocchi](/david/2020/12/21/#la-cosmologie-du-futur)</cite>
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- Si le capitalisme repart après avoir été quasi à l’arrêt, je me demande comment est-ce que l’on peut encore croire. Croire qu’un changement radical soit possible. Croire qu’une généralisation des <abbr title="Zones À Défendre">ZAD</abbr> est envisageable. Croire qu’une génération est suffisante alors qu’une pandémie ne l’est manifestement pas.
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- S’ouvrir à l’acceptation. Celle d’inégalités indécentes. Celle de privilèges plus ou moins innés. Celle qui ira jusqu’à l’épuisement du dernier esclave.
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- Accepter l’inacceptable sans se détester de trop.
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- *Funambulisme quotidien.*
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