author: David Larlet date: 2013-10-30T08:49Z
J’ai dit « d’une certaine manière » parce qu’il m’est difficile de dire en peu de mots toute la richesse et l’intelligence (et l’affect) que je tire des relations qu’internet m’a apportées (même en faisant abstraction de la magie que tu décris très bien).
C’est justement assez révélateur du manque de richesse que l’on a dans nos relations en ligne avec un manque d’expressivité, de contexte, de sensations. Le tweet/sms est emblématique d’une telle pauvreté de communication et de l’illusion de socialisation qu’elle procure. C’est bien pour cela que l’on a autant besoin de regroupements ponctuels qui nous rendent si heureux.
David l’a reçu et l’a peut-être modéré (si ce n’est pas automatique) donc re-transfert en France.
Pour information, je n’ai aucun moyen de modérer la liste, ni les abonnements, ni de savoir qui est abonné. Et j’aime bien ça :-)
Au niveau de l’infrastructure, de la confidentialité, de la proximité, de l’échange, il y a des choses qui ne sont pas efficaces localement. Les réseaux ad-hocs ne sont toujours pas une réalité quotidienne entre nous. De mêmes nos échanges locaux ne sont plus tout à fait direct.
Il y a un chaînon (lien ?) manquant entre l’échelle locale (réseau domestique/intranet d’entreprise) et l’échelle mondiale (internet). Il y a eu des initiatives comme les réseaux wifi longue portée à l’échelle de villages/villes mais c’était pour se connecter à Internet et non pour échanger localement il me semble. Il y aurait des choses à tenter pourtant…
Je me souviens d’une statistique amusante, mais qui a quelque chose d’intéressant. Les couples de moineaux de campagnes tiennent plus longtemps que les couples de moineaux des villes.
Il serait intéressant de savoir pourquoi : plus grande mortalité ? plus de relations possibles ? adaptation à une population plus dense ? etc.