Les « Directives pour un manifeste personnaliste » (1935), « Le progrès contre l’homme » (1936), « Le sentiment de la nature, force révolutionnaire » (1937) et « An deux mille » (1945) réunis ici proposent un diagnostic sur les transformations fondamentales à l’œuvre dans les sociétés industrielles. […] Les quatre textes de ce recueil articulent très clairement le noyau dur de la pensée écologique : proposer un projet révolutionnaire qui ne passe pas par la prise de pouvoir, mais par l’affirmation d’un « style de vie » et ==la constitution d’une contre-société à partir de multiples communautés disséminées qui font sécession== et affirment d’autres valeurs, privilégient d’autres pratiques, cultivent d’autres rapports humains […].
Nous sommes des révolutionnaires malgré nous, Bernard Charbonneau et Jacques Ellul
Lire de relativement vieux ouvrages a cet inconvénient de donner le sentiment d’être dans un monde qui n’évolue que très lentement. Les espérances et utopies d’aujourd’hui étaient déjà celles d’hier et d’avant-hier. Comment continuer à y croire ?
Chaque route que l’on suit exactement jusqu’au bout ne conduit exactement à rien. Escaladez la montagne pour voir si c’est bien une montagne. Quand vous serez au sommet de la montagne, vous ne pourrez plus voir la montagne.
Proverbe bene gesserit extrait de Muad’Dib, commentaires de famille, par la Princesse Irulan (Dune)