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Bernard
Je n’ai pas écrit à chaud suite au décès de Bernard Stiegler. J’ai laissé passer le flot des réactions plus ou moins (bien|mal)venues, certaines personnes confondant pharmakon et retournement de veste…
Il nous abandonne à un monde qu’il avait peut-être trop bien fini par comprendre. Je le prends comme un avertissement.
Je n’ai pas été assez prompt à faire une sauvegarde de ses dernières pensées sur philomag alors me voici en train de les récupérer dans le cache de Google non sans un certaine ironie/tristesse.
Trilogie intitulée « Missions, promesses, compromis » :
Dialogues :
- Bernard Stiegler : « Le virtuel, c’est le savoir »
- Bernard Stiegler : comment créer une communauté économique territoriale plus intelligente
J’ai la chance d’avoir pu suivre l’évolution de sa pensée (enfin, mon interprétation) dans le temps et donc d’avoir acquis le vocabulaire progressivement. J’imagine que cela doit être plus ardu de tomber sur un de ces textes récents — à froid — car cela pré-suppose une compréhension des concepts passés.