2022 était ma troisième année à mon compte. Alors, pour fêter ça, j’avais envie de faire un petit bilan de ce qui s’est passé cette année là pour moi, du côté professionnel.
Je lisais ce retour détaillé d’Anne-Sophie lorsque de manière indirecte j’ai réalisé qu’on parlait toujours « d’indépendant·es » lorsque des personnes sont à leur compte mais il serait plus juste d’employer le terme « d’insubordonné·es ». Je m’explique.
Être à son compte génère au contraire des dépendances multiples envers chacun·e des client·es. Un filet de dépendances décentralisées qui constitue une toile plus ou moins confortable. Si ce n’est pas le cas, il s’agit probablement d’une situation dangereuse (et/ou de salariat déguisé) qui ne vous fait tenir qu’à un fil 🕷️.
Maintenant l’insubordination, là ce serait bien plus juste. Vous ne devez pas être soumis·e à horaire ou à vacances, vous ne devez pas être l’objet de marchandage, vous devez être libre dans votre façon de facturer, garder le contrôle sur votre façon de produire de la valeur, etc.
Est-ce que se présenter comme étant insubordonné·e est envisageable ? Cela ne devrait pas être nécessaire puisqu’il s’agit de la loi mais…
J’ai une mauvaise mémoire, et je n’en suis pas fier. Cela m’a déjà causé des problèmes dans ma vie personnelle. Ma mauvaise mémoire m’impose donc, pour m’y retrouver aussi bien dans ma vie personnelle que professionnelle, ==d’écrire un maximum de choses.==