Plus j’en fais et plus je considère que le ski de fond est un sport populaire (dans le sens « pour le peuple »). Très peu d’équipement est nécessaire et même de la récupération permet de s’amuser, le façonnage des pistes requiert relativement peu d’énergies (fossiles), il est possible d’en faire même en étant très débutant·e et pas à l’aise avec les pentes. Ça devrait être une politique de santé publique !
Alors bien sûr, un bon équipement change des choses mais la technique et l’expérience compensent tellement que ça en devient presque négligeable (en loisir). Tout le monde peut se mettre dans les rails et pousser un pied devant l’autre. Bon OK, juste à côté. C’est un excellent moyen de se mettre en confiance avant d’oser glisser. Et puis, le pas s’allonge, les bras se décrispent et se mettent en mouvement aussi, les cuisses prennent le relai, les pieds se soulèvent.
Lorsqu’on commence à glisser et à trouver l’équilibre, le point d’accroche, le mouvement juste, ça procure une sensation de vol incroyable et ça permet de suer en continu (autant que la course mais avec moins d’impacts). Le matériel est léger et plutôt silencieux, les pratiquant·es courtois·es (et âgé·es, en tout cas l’après-midi).
Je n’en dis pas plus… il risquerait d’y avoir trop de monde dans les traces 😅.
PS : j’ai une petite (8 km, hamster-style) piste à 250 mètres de chez moi et je suis tellement reconnaissant à la ville de Montréal d’aménager les parcs et pistes cyclables en hiver pour glisser dans la nature urbaine 💚.
Et si l’attachement à la retraite des Français ne tenait plus à l’attente d’un repos ultime au terme d’une vie laborieuse et pénible, mais à la possibilité de ==faire retraite dès maintenant== pour se réinventer dans un travail « amélioré » ?
*Retraite : la fin du “bonheur différé”, par Denis Maillard* (cache)