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2023-02-12 - Jour 3.md 3.6KB

Jour 3

Réveil vers 6 h après une nuit qui a débuté venteuse mais qui a ensuite été très reposante, les muscles tirent mais c’est normal. Je sors de mon duvet sans même avoir à trop m’habiller, il doit faire -4 °C.

C’est chouette car maintenant il y a une autre synergie dans le groupe qui permet d’échanger sur des techniques, du matériel, des astuces. On a un cameraman qui s’occupe de faire des petites vidéos explicatives aussi. On plaisante sur le fait qu’il ne fallait pas s’inscrire sur un coup de tête mais que toutes les inscriptions sont parties en 24 h. Les départs se font au compte-goutte, sans pression, au gré des personnes.

Un groupe de personnes qui partent du campement en traineau sur un lac gelé.

À moins de 50 mètres du campement, on croise les traces de deux canidés qui sont passés sur le réservoir dans la nuit. L’un des accompagnateurs nous indique que la visibilité des griffes pourrait signifier des loups plus que des coyotes.

De belles traces de canidés dans la neige sur la glace du lac.”)

Il y a 5 kilomètres avant d’arriver à l’innovation de l’année : un apéro ensemble avant la toute dernière section pour rejoindre l’accueil. C’est une bonne idée car ça permet de s’échanger des photos via AirDrop, des anecdotes, de faire des plans ensemble, etc. Les conditions permettent de prendre le temps sans être agglutiné·es autour du foyer.

On évoque notamment la possibilité de faire une édition avec enfants conditionnée par la météo (et l’expérience).

Anecdote : il y a eu des bières gratuites tout au long du parcours, avec et sans alcool, car le directeur de Boréale était avec nous.

File des arrivées progressives sur le site.


Difficile pour moi d’exprimer un ressenti à chaud de l’expédition, je m’y risque quand même :

  • Ça m’a confirmé que je ne suis pas très sociable et que je suis beaucoup plus à l’aise dans des petits groupes (genre un, deux à la limite).
  • J’ai évolué sur un réservoir gelé dont la neige avait été soufflée, une première pour tester ces conditions.
  • Je me suis rendu compte que j’avais plus chaud en moyenne que les autres participant·es lorsque je suis dans l’effort.
  • J’ai besoin d’être proche de la forêt, mentalement je trouve ça très dur d’avancer entouré de blanc, vers du blanc, je n’imagine même pas lorsqu’il n’y a qu’une étendue blanche à perte de vue…
  • J’étais content de passer beaucoup moins de temps à faire fondre de la neige, ça aurait pu me laisser l’espace pour faire des photos mais j’avais peur de trimbaler une brique dans des conditions difficiles.
  • C’était un soulagement d’avoir du support en cas de pépin, à contre-balancer avec l’inertie du groupe et le rythme imposé.
  • J’ai apprécié que les motoneiges soient assez discrètes, j’ai même toléré un drone pendant quelques minutes.
  • Une bonne partie de l’équipement pour du froid extrême n’a pas servi, ça sera amorti ces prochaines années mais ça m’interroge.
  • J’ai amélioré mes connaissances autour des différents états de la glace sur un lac.

Et l’année prochaine ? Pas facile de me prononcer pour l’instant, ça m’a permis d’envisager d’autres expéditions par contre.

aventure #forêt #sociologie