title: Crise et évolution
Il y a un point que j’ai développé trop rapidement lors de l’intervention sur la pairmutation du travail mais qui me trotte en tête depuis un moment. On voit bien qu’à titre individuel et parfois collectif on sort volontairement de sa zone de confort pour progresser.
Peut-être que nous réalisons cela de manière inconsciente à l’échelle de l’espèce également faute de pression sélective du milieu pour nous faire évoluer. Peut-être que les crises économiques, culturelles ou écologiques que nous nous imposons ne sont là que pour nous faire réagir en situation de survie et ainsi progresser, ensemble. Peut-être est-ce une conséquence de la domestication de notre milieu. Peut-être que la domestication de l’être humain (cf. P Sloterdijk) aura pour conséquence d’autres formes de crises encore plus profondes et d’autres évolutions majeures de notre espèce. Peut-être que je suis trop déterministe. Où est-ce de l’optimisme refoulé ?