Et nous nous adapterons à ces mesures. Nous les accepterons, comme nous avons accepté les contrôles de sécurité de plus en plus stricts dans les aéroports après les attaques terroristes. La surveillance intrusive de nos vies sera considérée comme un prix acceptable à payer pour jouir en sécurité de la liberté d’être avec d’autres personnes (saines).
Mais comme toujours, le coût réel de cette surveillance sera supporté par les plus pauvres et les plus fragiles.
Si les mesures qui vont être prises pendant cette période sont là pour durer alors créons nos propres mesures. C’est maintenant qu’il faut proposer de nouvelles choses avant qu’elles nous soient imposées.
Les espaces confinés sont propices à la propagation ? Est-ce que nous sommes prêt·e·s à libérer suffisamment d’espace public pour des marchés en plein air permettant de respecter les distances ?
La contamination de ses proches est problématique ? Est-ce que l’on aménage des endroits où se mettre en confinement individuel et volontaire en cas de déclaration de symptômes ?
La technologie fait peur ? Est-ce que l’on est prêts à consigner tous nos contacts par écrit pour pouvoir remonter et informer sur la douzaine de jours écoulés ?
Tous ces choix politiques sont relativement low-tech.