— S’il fait un temps pareil dimanche, on ne va pas pouvoir aller voter, hein…
— Le « vote »… j’ai lu des trucs à ce sujet… je crois me souvenir que c’est un rite au cours duquel est désigné un chef de guerre… Y aurait-il une expédition guerrière en préparation ?
— Ah ça, c’est sûr, avec ce soleil ça va pas être possible !
— Il y aurait donc une forme de contradiction entre le choix d’un chef de guerre et la présence du soleil ? Peut-être la redite de la rivalité entre Apollon et Athéna…
— À moins que le soleil ne soit simplement une divinité pacificatrice, qui occuperait le rôle, ici laissé vacant, que les chefs jouent dans de nombreuses autres cultures…
— Ça va plutôt être pêche au gardon pour tout le monde, obligé !
— Quoi ?! Le soleil réclamerait des offrandes sacrificielles de poissons ?!La cosmologie du futur, Alessandro Pignocchi
Fabcaro m’avait permis de prendre conscience de mon attrait pour l’absurde avec ce chef-d’œuvre qu’est Zaï zaï zaï zaï. Ici je suis resté un peu sur ma faim, ou peut-être ma fin. L’épilogue rompant avec le narratif.
Pincez-moi, je suis en train de décrier un angle politique. Absurdité quand tu nous tiens…