Cette semaine, il faut jongler avec les doctrines de deux pays pour savoir quand faire un test et où afin de pouvoir faire ce vol trans-atlantique. On ne trouve rien à moins de 300$CAD mais les résultats sont garantis dans la demi-journée. Tout un business.
Il faut accepter que l’enfant soit malade à deux jours du départ (pas la Covid mais grosse toux) et qu’il fasse une quarantaine de 14 jours au retour… ce qui est toute une organisation. On va pouvoir profiter de la neige.
Il faut pester contre Immigration Canada qui, non content de ne pas traiter notre demande de visas en cours car il·les ont pris du retard sur leur retard, nous demande de faire une visite médicale avec un·e médecin certifié·e sous 30 jours sous peine d’être recalés (on attend depuis plus de 2 ans ce jour !). Pour la modique somme de 600$CAD sans taxes, immigration choisie nous voilà.
Il faut enrager contre France Diplomatie qui non content de m’avoir refusé une première équivalence de Pass Sanitaire le 25 octobre car la doctrine avait changée entre temps, n’a toujours pas répondu à ma seconde tentative du 23 novembre… et je dois prendre le TGV à l’atterrissage. Expatriation souhaitée, me voici.
Oh et sans compter qu’il faudrait anticiper le fait de ne pas pouvoir trouver de cadeaux une fois en France pour cause de confinement éventuel et/ou ne pas pouvoir retrouver toutes les personnes que j’espère croiser pendant ce séjour pour raisons sanitaires. Joie.
Et ce soir je découvre qu’il y a une grève de cheminots sur la ligne de TGV que je dois prendre à l’arrivée après une nuit probablement blanche.
Problèmes de riche mais ça fait bien lourd pour un seul dos.