L’exercice est chronophage, épuisant, voire frénétique ; et le rythme de publication est difficilement tenable, autant pour la personne qui écrit ==que pour celles qui lisent==.
*Médias lents* (cache)
C’est une question que je me pose souvent vis-à-vis du rythme, il y a une certaine brutalité à asséner des articles quotidiennement. Je sais que certaines personnes avec lesquelles j’interagis sont à la peine de garder ce rythme et la publication décalée me semble aider. Les contenus sont là, rarement dans un tempo critique.
Ils seront probablement accessibles pour quelques années, la lecture peut être quotidienne mais pourrait tout aussi bien être hebdomadaire ou mensuelle. C’est notre soif d’être à jour, d’avoir une pastille d’agrégateur à zéro, qui peut rendre ce rythme intenable. En un sens, le flux pérenne peut aider à une gestion personnelle en stock, apaisée, où l’on vient picorer régulièrement (en n’étant pas trop regardant·e sur la qualité). Et je me trompe probablement, il doit y avoir des pratiques dont je n’ai même pas conscience, je serais curieux de connaître la vôtre cher·e lecteur·ice.
Quant à mon propre épuisement, il me semble être plus salutaire qu’autre chose. Une fois l’éponge pressée, elle redevient disponible. Tel un écureuil, je me nourris des graines des autres, j’en déplace, j’en cache, j’en plante et je suis parfois surpris que ça puisse pousser… me créant un nouveau terrain de jeux.