Tout seul on va plus vite, ensemble on va ailleurs.
Proverbe africain, métissé à Scopyleft
L’écriture à plusieurs est une chose qui m’est difficile. Pas douloureuse mais difficile. Le style me parait rapidement être incohérent entre les parties et les bons mots sont lissés par un consensus mou et fonctionnel. Si quelqu’un fait un premier jet, c’est souvent trop franc pour pouvoir être retravaillé en profondeur et si, au contraire, on est nombreux·reuses à vouloir démarrer ça patine à chaque phrase.
Ce que l’on a expérimenté avec Thomas et Juliette c’est un·e qui écrit et les autres qui racontent (il faut une configuration particulière, ici un retour d’expérience). Le rédacteur ou la rédactrice est libre de l’angle et oriente la discussion pour creuser certains aspects et picorer dans l’histoire qui émerge. On se focalise ensuite sur le résultat pour réajuster lorsqu’il y a eu des incompréhensions. C’est peut-être une piste pour me réconcilier avec une écriture collective.
Merci.
D’une certaine manière, on a mis un mois pour rédiger 9 pages à… 70 mains 😅. Toute ressemblance ne serait bien évidemment que fortuite. On a aussi appris à se connaître en faisant, explorant cet ailleurs
que sont les autres.
Là-bas était l’essentiel.