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Communs
Des communaux aux encolures, la propriété pour et par le groupe en opposition à l’individu est ce qui nous a longtemps semblé être le plus efficace. L’individualisme est la solution de facilité qui a été trouvée pour limiter les problèmes de gouvernance et de maintenance (au profit de la succession). Ce parallèle se retrouve avec la dualité logiciel libre/propriétaire qui souffrent des mêmes maux.
Comment se différencier du communisme ? On se revendique d’être un commoner de façon à ce qu’il n’y ait pas d’amalgame avec une organisation sociale qui promeut les mêmes valeurs mais qui a un lourd passé en matière d’exécution. Il est plus aisé d’esquiver un terme que de se le ré-approprier.
L’opposition bien public vs. bien commun soulève la problématique d’échelle : une nation peut-elle produire un bien commun géré par un état ? Cela va dépendre de l’interdépendance entre l’ensemble des citoyens et de la confiance qu’ils s’accordent mutuellement. Cette cohésion nationale suit le cycle des crises internationales qui régissent elle-mêmes la taille et la portée des communs produits.
Dans leurs premiers articles respectifs, l’association loi 1901 est « la convention par laquelle deux ou plusieurs personnes mettent en commun, d’une façon permanente, leurs connaissances ou leur activité dans un but autre que de partager des bénéfices » et la SCOP est composée de « salariés qui développent en commun leurs activités professionnelles et leur indépendance économique ». On voit que les biens deviennent communs parce qu’ils sont générés en commun. C’est le processus plus que le résultat qui rend l’aventure Wikipedia aussi passionnante : produire ensemble afin de mieux connaître l’autre.