La perte d’un ami est un deuil.
Le choc d’une annonce extime,
la colère que des femmes souffrent,
le marchandage d’un départ précipité,
la tristesse de toutes ces rancœurs,
l’acceptation d’un silence parlant.
Après tout ce que tu m’as appris,
cette dernière leçon,
au sujet de l’incohérence,
aura été des plus malaisantes.
La déception qu’un ami puisse se perdre.
Citation du jour :
Les moutons ont peur du loup, mais c’est le berger qui les mange.
Difficile. Troublant. Écrire est un équilibre qui me demande beaucoup d’efforts. Ne pas créer de peines aux vivants que l’on aime qui nous entourent tout en contenant la tempête qui ravage nos pensées. Ce n’est pas si simple. ==Veut-on toujours gérer la conséquence d’une pensée parfois mal formée ?== L’écriture solidifie un état que l’on voudrait garder fluide. Nous construisons alors des tabous, des jardins interdits qui pourront s’ouvrir le moment venu ou jamais car ce temps là aura passé. Alors parfois je me retiens. Ce que les proches voient comme quelque chose de personnel est bien souvent le détachement d’une expérience, d’un partage qui va beaucoup plus loin que la simple réalisation d’un quotidien à soi.