Au début, c’était une blague. Mais en fait ça m’est super utile d’adapter la couche de graisse qui recouvre mon corps en fonction de la saison. Notamment car au Québec, il n’est pas rare d’avoir des +35 °C en été et des -25 °C en hiver… L’équipement pour encaisser une tel écart de températures fait une grosse différence mais c’est moins lourd à porter quand c’est bien réparti. Et en cas de coup dur, on l’a toujours avec soi !
J’y vois aussi une part d’adaptation au milieu, de mimétisme avec les autres espèces. Sans aller jusqu’à une hivernation, il y a une adaptation importante en parallèle au rythme circadien pour une acclimatation réussie. Une forme d’économie généralisée pour participer au silence de la ville/forêt enneigée.
Tout cela vient alimenter aussi mes réflexions sur les horaires. Avoir conscience de sa « productivité » saisonnière ?
P.S.: et ça reste un bon alibi pour un Mont-d’Or au four.