L’instabilité est à l’origine du désordre que l’on a appelé « la vie ». Et paradoxalement nous avons conscience de la nécessité de l’ordre pour croître avant de devoir s’adapter à nouveau. Ce cycle croissance/différenciation se retrouve à chaque échelle d’une organisation jusqu’à sa disparition.
La routine est une manifestation de cette quête d’instabilité. Créer de l’ordre pour pouvoir en apprécier le désordre lors d’une rupture, il y a là un syndrome de Stockholm sciemment entretenu pour en apprécier la délivrance. Celle-ci nécessitant parfois l’usage de drogues pour se révéler.
Un groupe ne peut survivre sans cette alternance. C’est peut-être même sa définition : l’acceptation commune consentie de ses multiples évolutions. Chaque nouvel élément du groupe devant prendre conscience de l’histoire ayant menée à la cohérence de celui-ci.