J’ai appartenu à cette génération qui, en occident, serrait des mains et faisait des bises.
Christian Fauré sur Twitter
J’accepte que nous soyons impuissants face à un virus qui :
J’accepte d’être surpris par la résilience d’un système que je pensais plus fragile. Je suis encore plus surpris par la continuité de nombreux services qui est symptomatique de la pression que le capitalisme peut avoir sur la base de la pyramide. En fait, je ne suis pas surpris, je suis triste. Triste que cet esclavage moderne soit encore et toujours silencieux.
J’accepte que le fameux pic que l’on tente d’atteindre soit un élément de langage, de temporisation, de discussion, d’occupation car on n’a que ça à faire pendant un confinement. Occuper l’attention d’un côté pour préparer un panoptique numérique de l’autre. Exercice de presti*digital*isation facile. Mains propres, doigts sales. Probablement des doigts de services numériques nationaux.
J’accepte aussi malgré moi et avec un certain soulagement de ne pas avoir été totalement dans le faux ces dernières années. J’essaye de prendre cela du bon côté en espérant un changement, qui ne peut être que radical.