Atelier du soir avec Jesse que je connaissais pour ses autres activités et c’était une surprise de retomber sur lui ! C’est une bonne personne 😊. Le problème des Affûtés c’est qu’iels arrivent un peu trop bien à me cibler !
L’objectif était de faire une paire de mitaines à partir de laine brute, c’est une approche qui m’intéresse beaucoup car je n’arrive pas à accrocher au tricotage et j’ai pourtant de gros besoins à ce sujet (je ne taris pas d’éloge au sujet de cette matière par ailleurs, je ne vais pas me répéter ici). Je n’avais aucune idée de cette technique auparavant.
La laine provenait de la boutique BureBure sur Etsy, ce qui a l’avantage de pouvoir s’en procurer facilement de manière indépendante. Pour une option plus locale, certaines évoquaient La Vie en Alpaga mais c’est une laine plus fine qu’il vaut mieux couper d’après Jesse pour qu’elle arrive à feutrer plus facilement. J’ai appris qu’une bonne partie de la laine qui serait utilisable au Québec ne l’est pas faute de rentabilité. À moi de trouver une source locale.
Je vais documenter la méthode car c’est faisable dans sa cuisine sans nécessiter d’outillage particulier et je compte bien continuer cet apprentissage. Cela demande quelques étapes et un petit tour de main, l’atelier était vraiment important pour devenir autonome.
Matériel : un bac étanche, un natte pour faire des maki (véridique), un rectangle de papier bulles, un rectangle en plastique avec des trous (type rideau ou tapis de vaisselle). Le tout dimensionné pour le patron choisi qui peut être découpé dans un sac de course en plastique rigide. Ensuite, il ne faut que de l’eau chaude, du savon et du vinaigre. Autant dire que ce n’est pas le matériel qui coûte cher.
Il y a très peu de pertes dans le processus même si ça prend beaucoup de savon. Le gros intérêt de la technique, c’est que la pièce est vraiment adaptée au support sur laquelle on la feutre+foule (ici mes mains). Il est possible de couper le surplus en bas pour égaliser mais je préfère que ça remonte plus haut sur l’avant-bras. Le résultat est un peu rigide car j’ai privilégié la chaleur (et les erreurs de débutant) mais il est possible de mettre moins de laine. J’arrive néanmoins à tenir un bâton de ski sans forcer.
Anecdote : j’étais le plus jeune et le seul homme, c’était intéressant d’être au sein de cette sororité des aînées, il ne manquait qu’une cheminée pour avoir une soirée d’anecdotes québécoises au coin du feu 🤗.
Au retour, après avoir essoré les mitaines pour qu’elles ne gouttent pas trop, j’ai pu les mettre pour qu’elles affrontent leur première tempête de neige improvisée. Même mouillées et dégoulinantes, j’arrivais à garder mes mains au chaud à l’intérieur… ah, la laine <3. J’ai hâte de tester avec avec une sous-couche et/ou une sur-couche, ça tombe bien car les températures redescendent enfin.