Publications relatives au tag #gratitude


Les plus récentes en premier, les 3 premières sont dépliées et ensuite c’est à la demande, bonne exploration !

Ailleurs (2023-12-31)

— What a year, huh?
— Captain, it’s December 31st.

Ce meme inversé résume assez bien cette année avec son lot de hauts et de bas. J’avais la tête ailleurs pour créer / consolider un collectif qui venait de subir un traumatisme. J’ai l’impression que nous avons réussi·es à trouver un nouvel équilibre avec davantage d’horizontalité, de compréhension de notre cadre de travail mais aussi et surtout des besoins des autres et donc de soi. Un remodelage difficile mais salutaire qui nous a permis aussi d’éponger une importante dette de gestion après 11 années d’existence.

J’ai découvert des outils intéressants pour les collectifs dont j’aimerais avoir / prendre le temps de documenter ces prochains mois. Toujours dans l’idée de semer des graines de réflexion ici et ailleurs, je crois qu’il serait pertinent que l’on documente un peu mieux nos pratiques et nos choix. De jolies choses ont poussé ces derniers temps 🧑‍🌾. Certains bouts de codes mériteraient d’être rendus publics aussi.

Ailleurs, j’ai / on a publié :

Une forme d’essaimage doux amené à se poursuivre.

Et ici alors ? J’ai besoin de retrouver une forme d’envie de partager, peut-être que ça passera par des notes plus courtes, peut-être par un redesign, peut-être par une contrainte auto-imposée assez forte, peut-être autre chose.


— Ah on est bien là à courir, on se sent vivants !
— Je te rassure, tu es tout le temps vivant…
— Ouais mais des fois la maison c’est quand même comme un grand cercueil.
— Mmmh, d’accord mais alors dans ma chambre la machine à coudre c’est comme un cœur qui bat.

Hier, on a couru 7km pour la première fois 💓.

Dix (2023-11-27)

Dix ans que j’apprends à être père. Que la réaction cellulaire en chaîne aspire à devenir incontrôlable. Que ½ plus ½ fait 1 tout différent qui découvre ses propres singularités. C’est beau, c’est précieux, c’est un exercice d’équilibriste chaque jour pour que l’ébullition ne fasse pas déborder la casserole.

Je suis content que tu aies choisi une machine à coudre comme cadeau. Et que tu sois si heureux et reconnaissant. Je vais m’endormir avec le sourire… et toi aussi.

Blogroll (2023-09-09)

Je lie cinq blogs person­nels, choi­sis arbi­trai­re­ment et sans hiérar­chie, avec une phrase sur pourquoi ils me sont impor­tants, en choi­sis­sant un billet précis que j’ai aimé y trou­ver […]

La blogchain - Carnet de notes (cache)

Je partageais sur Mastodon l’initiative d’Alex Sirac d’avoir fait un·e blogroll et en explorant le site je me rends compte qu’il y a une forme de planet et ça m’a rappelé de doux souvenirs. Je me souviens d’avoir mis ça en place sur cet espace à un moment, ça m’a rendu nostalgique 5 minutes… et j’ai passé les deux heures suivantes à le coder en mode statique :-). Merci-pas-merci Alex !

Il y a donc maintenant une page de blogroll sur ce site avec les deux derniers billets publiés par personne listée. J’espère que j’arriverai à maintenir une page qui représente mes lectures réelles. Elle est loin d’être exhaustive car j’ai 150 flux de personnes dans mon agrégateur. J’avais plus envie d’encourager la diversité des publications.

J’ai rencontré deux problèmes durant cette expérience :

Je me suis aussi demandé si c’était pertinent de faire comme Éric le propose avec un billet d’entrée particulier. C’est ce que fait Eli par exemple et j’avais trouvé ça chouette et plus stimulant qu’une simple liste, je garde ça dans un coin de tête. Je sais aussi d’expérience qu’il ne faut pas que je me prenne trop la tête si je veux garder une liste à jour sinon je vais vite avoir la flemme. Peut-être que je fais suffisamment de liens externes dans mes publications.

J’aimerais également prendre le temps de faire une liste des articles techniques qui ont compté pour moi, à l’instar de Eric W. Bailey et tant d’autres. Bon, en fait je l’ai déjà faite, parfois ma mémoire numérique m’aide mais me rappelle que la spirale n’est peut-être pas compatible avec la vieillesse, oups 😅. J’aime bien l’idée de la boîte à chaussures (cache) aussi, avec la crainte que ce musée des vaporwares ne soit un peu trop déprimant.


Mot du jour : Eucatastrophe (j’ai arraché deux dents aujourd’hui).

Village (2023-06-19)

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Because they are precious, it’s important to understand what makes a village a village, and what kills the village.

The central thesis is that what these villages can’t tolerate is a sustained large influx of strangers. A stranger in this context is an nothing more or less than an unfamiliar face. I know it tends to draw the mind in those directions, but please refrain from projecting concepts such as nationality or ethnicity on the term. We’re all simultaneously villagers and strangers in various social circumstances.

A slow trickle of strangers is tolerable, a brief large influx is fine; the strangers’ average interaction is eventually stabilizes and biases toward the a stable group of members, and they quickly find shared values and become villagers too. They become familiar faces, and undoubtedly make their mark on the shared culture. That’s often a refreshing and welcome thing. It’s still a village.

When sustained growth is too large, the strangers’ average interaction is with other strangers, and even if this would have eventually stabilized into something like a village, there are yet more strangers to prevent this from happening. Everyone stays strangers, and a sort of stranger-culture emerges where guards are up by default because there are never any familiar faces.

It’s no longer a village, but something like a train station. The default mode of being is passing through. People come and go, and there’s no real sense of belonging. There is a sense of anonymity, there are no lasting repercussions for cutting in line or being rude.

It’s an oppressive, alienating, and disempowering environment.

Killing Community (cache)

Cet article parle de Reddit mais je ressens très fort la transformation qui s’est opérée au sein de Mastodon, d’un village en une gare. Il m’a fallu 6 mois pour prendre le train et retourner dans ma grotte.

Dans cet espace, je réfléchis beaucoup à cette différence de se sentir en-dessous de la moyenne (cache). Et ce changement de point de vue me fait aussi reconsidérer mes dépendances et mes incompétences. Ce n’est pas cet atelier vélo qui est mauvais, ce sont mes choix techniques qui m’ont rendu incompétent face aux pannes actuelles qui demandent davantage d’outillage et d’expérience. Etc.

En ce moment, je travaille avec La Croix-Rouge française, le Laboratoire de recherche en relations interculturelles de l’Université de Montréal et surtout uMap et son essaimage, autant de projets et d’explorations qui redonnent du sens à mes investissements dans le numérique. Il faudrait que je prenne le temps d’écrire à ce sujet, j’aurais probablement des choses à partager côté évolution de Scopyleft aussi.

Dans un temps et un espaces finis, il faut constamment rebâtir les chemins de sa pensée et prendre soin des relations du village. Mon activité devient alors davantage celle d’un conteur, qui se sert parfois d’outils pour mettre en musique les actions des autres.

SudWeb (2023-05-06)

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12 mars 2013 :

Je vais pas mal intervenir ces prochains mois, peut-être l’occasion de se rencontrer et d’échanger

Conférences et diversité

13 mars 2013 :

Je pense maintenant qu’il est plus important d’avoir une ligne éditoriale cohérente et surprenante. C’est un exercice très difficile de savoir répondre aux attentes d’un public tout en le bousculant (un peu). Qu’il ne reparte peut-être pas pleinement satisfait mais avec des questions restées sans réponses. Des pistes à creuser. Des mondes à explorer. […]

La question revient finalement à positionner pour les organisateurs le curseur de la curiosité. Doit-elle venir des participants ou être imposée par les organisateurs et les orateurs ? Vaste débat.

Conférences et éditorialisation

19 mai 2013 :

Une question ouverte en guise de conclusion sans avoir vraiment de proposition technique concrète pour continuer le débat. Après réflexion (et de nombreuses discussions), je ne pense pas qu’il soit pertinent de continuer en ligne par contre je serais ravi que les discussions continuent ici ou ailleurs en espérant avoir semé quelques graines qui pourront germer de proche en proche.

Une quête de sens

30 mai 2015 :

J’ai peur de mes propres contradictions au sujet de la consanguinité.

Je suis content d’avoir pu voir autant d’orateurs qui n’ont pas l’habitude de s’exprimer en public. Ça change des rockstars qui en sont à la quinzième représentation de leur tournée de conférences.

Je suis SudWeb

5 février 2016 :

Il y a beaucoup de choses à explorer pour changer la relation organisateur/conférencier/spectateur et la proposition est toujours la même : tous participants pour fluidifier les échanges et encourager l’intelligence collective. Passer du être ensemble au faire ensemble.

On n’achète plus un billet mais on devient membre d’une association qui porte le projet auquel on peut participer financièrement et/ou par un travail avec une gouvernance démocratique. La conférence n’est plus un évènement ponctuel mais un bien commun qui vit tout au long de l’année, que l’on s’approprie et que l’on fait évoluer ensemble.

Co-organisation de conférences

28 mai 2016 :

Les éditions de cette conférence se suivent mais ne se ressemblent pas si ce n’est dans leur recherche de singularité. Chaque intervention donne envie d’aller interagir avec l’orateur pour échanger plus que d’ouvrir son laptop. Derrière ces sujets non-techniques se cachent des réflexions plus profondes qui n’interrogent plus le comment mais le pourquoi et de plus en plus le pourquoi pas ?

SudWeb 2016

29 août 2017 :

Avoir plusieurs années d’expérience donne d’autant plus de légitimité pour expérimenter et d’assurance pour se relever en cas d’échec (encore faudrait-il définir cette éventualité). Un événement récurrent donne la chance de pouvoir considérer chaque itération comme une page blanche, les « acquis » ne se font pas sur les formats mais sur le réseau (ou micro-culture) qui se recrée à chaque fois. Renforcer des liens pour le sentiment d’appartenance d’un côté, en relâcher d’autres pour être inclusif par ailleurs. Une communauté vieillissante aspirera toujours à plus de sécurité et de confort. Et est-ce une raison valable pour les lui accorder ? :-)

Besoin et expérience

12 janvier 2018 :

Est-ce qu’il y a des évènements où un incident a été à l’origine d’un dépôt de plainte de la part de l’organisation ? Et si oui quelles en ont été les suites ? Une jurisprudence serait la bienvenue.

PS : ne croyez pas que je tape toujours sur SudWeb, ce n’est qu’un exemple (plutôt bon en l’occurence) et c’est surtout le seul événement pour lequel j’ai encore un intérêt car ils sont plein de vitalité et ça fait plaisir :-).

Code d’(in)conduite

26 janvier 2021 :

Il y a peu, j’écrivais que je donnais des conférences "avant de prendre conscience qu’il était important de laisser la place à d’autres moins privilégié·e·s/plus diversifié·e·s". Et indirectement, cela m’a permis de prendre du recul et eu aussi pour conséquence de ne plus me motiver du tout à aller dans les conférences « classiques ». […]

Je suis tiraillé entre co-créer de nouvelles choses ou faire acte de présence et de promotion des endroits qui comptent pour d’autres et leurs offrent un espace de visibilité non négligeable

Conférences

5 octobre 2021 :

Quel que soit le format, j’ai fini par remarquer (il m’a fallu une dizaine d’années tout de même…) que ces évènements favorisent l’entre-soi et donnent une ascendance aux organisateur·ices et participant·es actif·ves. Ce statut est malsain car il permet des comportements déplacés de la part des personnes ayant davantage de pouvoir, d’autant plus lorsqu’une foule est réunie.

Conférences 2

J’avais besoin de cet historique incomplet pour me pointer mes propres incohérences et suivre l’évolution de ma pensée au cours des années. De l’avantage d’avoir une mémoire externalisée.

SudWeb a une place toute particulière dans mon cœur, j’ai participé à sa création, j’y suis intervenu dans ce que je considère être l’apogée de ce que je pouvais faire dans un groupe, je m’y suis fait des ami·es (coucou Amanda 🇨🇦), j’y ai vu des personnes grandir, mûrir, se remettre en question et j’allais boucler la boucle en motivant une personne à participer.

Lorsque j’ai appris que le sujet de Fanny avait été retenu, j’étais vraiment très content qu’un espace de parole et d’interactions lui soit proposé. Lorsque le programme complet (qui n’est plus en ligne) est sorti, je me suis posé beaucoup de questions. Je ressentais un certain malaise (cache) à ce que des personnes sur-représentées dans ces évènements le soient encore une fois. Je me suis vraiment demandé ce qui avait pu motiver ces choix et je crois que j’aurais aimé une communication plus claire à ce sujet pour essayer de comprendre plutôt que d’être dans l’interprétation.

L’évènement a depuis été annulé car pas assez de personnes étaient motivées par cette rencontre. Difficile d’en tirer des conclusions à chaud. Difficile de savoir au bout de combien de personnes est-ce que ça devenait rentable (financièrement ?). Facile de faire des liens de cause à effet erronés en écoutant uniquement ma micro-bulle. Facile d’imaginer que ça n’ait pas été facile pour les personnes bénévoles qui se sont motivées pour l’organisation cette année.

On peut lire actuellement sur la page 2023 de l’évènement (cache) :

Ne vous arrêtez pas, ne vous arrêtez jamais.

Ça me questionne beaucoup aussi : c’est correct de s’asseoir faire une pause pour ne pas se brûler, d’accepter la déception de ce qui vient de se produire, de prendre le temps d’aller demander pourquoi est-ce que ça ne s’est pas passé, de libérer ses émotions maladroitement.

C’est ce que je suis en train d’essayer de faire à mon échelle.

Madeleine (2023-02-07)

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Ma madeleine du jour m’a été offerte par Aurélien qui pointait vers LightDock, ce qui m’a rappelé mon stage de master et mes premiers pas en Python. Où l’on remarque qu’il y a 18 ans, les list-comprehensions et les __methodes_magiques__ devaient être récentes…

Mais au fait, que s’est-il passé ces 20 dernières années en bio-informatique ? Est-ce encore une matière (hybride) à part entière ou le in silico a-t-il fini par bouffer la madeleine ?


🚲 Où j’apprends que la piste cyclable en bas de chez moi est considéré comme « bonne » depuis pas mal de temps.


🌱 J’ai fait des études d’agriculture biologique et ce milieu m’a dégoûté. On est dans la production. Et dans la production, soit tu t’auto-exploites, soit tu exploites de la main-d’oeuvre. Dans le bio, l’essentiel de la main-d’oeuvre, ce sont des sans-papiers. Cette réalité embarrasse énormément ceux qui croient que le bio est le summum de l’alternative. À une époque, avec des copains, on avait organisé des dépôts de paniers de légumes à Bruxelles. On est allé travailler dans le lieu de production situé à une vingtaine de kilomètres de Bruxelles. On s’est retrouvé avec des sans-papiers. Les dessous de la production échappent aux radars. Pourtant, en y réfléchissant, si les gens étaient payés décemment, c’est le quadruple du prix qu’on devrait payer. Eux, aux Fraternités ouvrières, ils ne font pas de la production. Ils n’essaient pas de te vendre une production éthique ou biologique. Ils te disent : « Vas-y, expérimente ». C’est une incitation à expérimenter l’autonomie.

Benjamin Hennot : Interview (cache)

🎯 No, we need to move our attention back to the folks that have been right all along. The people who never gave up on semantic markup, CSS, and progressive enhancement for most sites. The people who, when slinging JS, have treated it as special occasion food. The tools and communities whose culture puts the user ahead of the developer and hold evidence of doing better for users in the highest regard.

The Market for Lemons (cache)

✍️ To feed my blogging, I am constantly reading books, magazine articles, academic papers, and a sprawling network of blogs (I follow about 400 via my RSS feed on Feedly). Much as writing catalyzes thinking, reading catalyzes writing; the vast majority of ideas I get for blog posts come from reading something and having it trigger a “wait, what about …” moment.

How Blogging Changes The Way You Think (cache)


🙈 Wikis, unless you have someone whose job it is to maintain the wiki, is where knowledge goes to die

@aurynn@cloudisland.nz sur mastodon

🤯 une voiture, c’est jamais qu’un gros fauteuil roulant, hein.

@ffoodd@mamot.fr sur mastodon

👀 I have been in tech so long, I only have one question when I hear of a new invention.
Will it be used for war, porn or surveillance?

@why0hy@eupolicy.social sur mastodon

Femmes (2023-01-18)

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Ces dernières années, je communique avec davantage de femmes que d’hommes au cours de mes journées de travail. Ce qui a commencé comme une opportunité est maintenant un choix délibéré, je ne souhaite plus participer à des équipes uniquement constituées d’hommes. Ça peut — malheureusement — paraitre flippant exprimé ainsi et ce n’est qu’un premier pas sur ce chemin de traverse au sein d’un écosystème majoritairement masculin. Il ne suffit pas d’être différemment entouré, il faut aussi apprendre à se taire et écouter.

Accepter que les solutions ne soient pas forcément techniques, que ce ne soient même pas des « solutions » en fait mais une suite de prises de soin. Partager des points de vues sur les oppressions et des situations vécues qui font prendre conscience de ses propres privilèges. Découvrir qu’il n’y a pas vraiment d’environnements safe en fait, jamais. Apprendre à se méfier de ses propres biais et interprétations, à déceler ce qui est ressenti comme des agressions, à confier ses doutes sur de potentielles indélicatesses.

Cette évolution remet aussi en question les dynamiques de groupes que l’on peut observer et ce qui est acceptable ou non. Il y a des postures qui deviennent beaucoup plus rapidement intolérables. Des incohérences entre les aspirations/publications et les situations qui font grincer des dents, fort. Je me sens parfois encore bien faible et démuni face à cela. Et je sais pourtant que ça n’est rien comparé à l’épuisement d’un quotidien dans une société patriarcale. Alors je prends le temps et je donne ce que je peux d’attention, de confiance et d’énergie.

Ces environnements et échanges m’apportent tellement. Merci.


Bande son du jour : Elisapie.

Citation du jour :

Un grand pouvoir implique une grande corruption.

Populaire (2023-01-17)

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Plus j’en fais et plus je considère que le ski de fond est un sport populaire (dans le sens « pour le peuple »). Très peu d’équipement est nécessaire et même de la récupération permet de s’amuser, le façonnage des pistes requiert relativement peu d’énergies (fossiles), il est possible d’en faire même en étant très débutant·e et pas à l’aise avec les pentes. Ça devrait être une politique de santé publique !

Alors bien sûr, un bon équipement change des choses mais la technique et l’expérience compensent tellement que ça en devient presque négligeable (en loisir). Tout le monde peut se mettre dans les rails et pousser un pied devant l’autre. Bon OK, juste à côté. C’est un excellent moyen de se mettre en confiance avant d’oser glisser. Et puis, le pas s’allonge, les bras se décrispent et se mettent en mouvement aussi, les cuisses prennent le relai, les pieds se soulèvent.

Lorsqu’on commence à glisser et à trouver l’équilibre, le point d’accroche, le mouvement juste, ça procure une sensation de vol incroyable et ça permet de suer en continu (autant que la course mais avec moins d’impacts). Le matériel est léger et plutôt silencieux, les pratiquant·es courtois·es (et âgé·es, en tout cas l’après-midi).

Je n’en dis pas plus… il risquerait d’y avoir trop de monde dans les traces 😅.

PS : j’ai une petite (8 km, hamster-style) piste à 250 mètres de chez moi et je suis tellement reconnaissant à la ville de Montréal d’aménager les parcs et pistes cyclables en hiver pour glisser dans la nature urbaine 💚.

Des traces de piste de ski de fond dans la tempête de neige.
Parc de l’Île de la Visitation, Montréal, 13 janvier 2023.
Des traces de piste de ski de fond dans la tempête de neige.
Parc de l’Île de la Visitation, Montréal, 13 janvier 2023.
Des traces de piste de ski de fond dans la tempête de neige.
Parc de l’Île de la Visitation, Montréal, 13 janvier 2023.
Des traces de piste de ski de fond dans la tempête de neige.
Parc de l’Île de la Visitation, Montréal, 13 janvier 2023.

Et si l’attachement à la retraite des Français ne tenait plus à l’attente d’un repos ultime au terme d’une vie laborieuse et pénible, mais à la possibilité de faire retraite dès maintenant pour se réinventer dans un travail « amélioré » ?

Retraite : la fin du “bonheur différé”, par Denis Maillard (cache)

Dépendances (2023-01-14)

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I suspect one of the reasons for this is that Pinafore is written in Svelte v2 and Sapper – both of which are deprecated in favor of Svelte v3 and SvelteKit. Not only is there no migration path from Svelte v2 to v3, but there isn’t one from Sapper to SvelteKit either. (And on top of that, I had to fork Sapper pretty heavily.) Anyone making a bet on learning Pinafore’s tech stack is investing in a dead framework, so it’s not very attractive for new maintainers.

Retiring Pinafore (cache)

« Move fast and outdate things. » n’est pas un motto mais une constatation. Je suis assez assidu des écrits de Baldur Bjarnason à ce sujet, que ce soit à travers son site, son livre ou sa newsletter.

Je crois que je commence à dépasser la sidération et le rejet pour tenter de comprendre un peu mieux les raisons profondes de toute cette complexité et cette vitesse que l’on s’impose, avec une composante historique notamment.

2023, l’année de la maturité 😂.

The symptoms of pop culture:

  • A “disdain for history”. Pop cultures believe history doesn’t have anything to teach them.
  • Newer is automatically better. Pop cultures are built on the assumption that anything new or different is superior to established. Or, in other words, older is inherently inferior.
  • What’s next is going to be superior to what’s now. Pop cultures exist in perpetual anticipation of the next trend. Their disbelief of history appears to outsiders as a belief in progress.
  • The “Pop” in “Pop Culture” stands for “popularity”. If it’s popular then it must be right.

These traits are deeply irrational but they are the tech industry’s default mode of operation.

Tech Companies Are Irrational Pop Cultures (cache)


We’re starting to see the initial decay hit the parts of the web dev ecosystem that are the furthest away from the cheap money fountains Google and Facebook are providing. Core projects run out of money. Git commits stop. A dependency you use breaks when one of its dependencies stops working, leading somebody to fork it with a quick fix or replacement dependency. Bandaid fixes to decaying OSS projects start to crop up in more and more places. We start to see blog posts saying that all we need to do is get enough people to donate money or pay for support. Everything will be fine. Just look at how OpenSSL got turned around.

All of which is bad enough but also misses the point.

The Open-Source Software bubble that is and the blogging bubble that was (cache)

This JavaScript community (if judged by the demographics of this survey) seems to be comprised mostly of folks that are largely building with React, webpack, and Jest. With React on 3.2% of web sites and jQuery at 77.7% (as of January 2023), that’s a pretty small slice of a much larger community.

We seem to live in different worlds.

JavaScript, Community (cache)

Toile (2023-01-06)

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I realised when I think of something it doesn’t exist as a single entity. A thought is linked to a million other thoughts, to the past and to the future. I remember too much, relate too much, connect too much, and I project too much. I thought this was “normal” until I met my partner. She doesn’t think much about the future or the past – she’s a much happier person compared to me.

my mind is full of webs (cache)

Il y a tellement de choses qui me font réagir (ré-penser plutôt ?) dans les écrits de Winnie Lim. Elle joue toujours avec la corde sensible qui crée un lien à la fois fragile et pourtant si résistant, je me l’imagine comme un fil de toile d’araignée entre nous. Difficile à décrire et pas forcément réciproque. De temps en temps, je m’aventure dessus et je vais me désaltérer de quelques gouttes de rosée. Je suis reconnaissant de ces partages qui viennent alimenter mes propres réflexions.

But I do not want my webs to be truncated or forgotten. I do not wish to forget, or I wouldn’t have become obsessed with archival. I like noticing and preserving the connections. They become opportunities for learning and becoming, if I manage to detach enough from them.

Ibid.

Une toile d’araignée avec des gouttes de rosée et en arrière plan, flou, des immeubles de l’autre côté de la Rivière des Prairies
Parc Louis-Hébert, Montréal, 2 novembre 2022.
Et pendant ce temps là de l’autre côté de la rue :
Un parc pour enfant à contre-jour avec le soleil qui se lève dans le brouillard et qui forme une jolie étoile
Une toile de soleil !