Publications relatives au tag #féminisme


Liste des publications en ordre chronologique :

Situation (2021-10-16)

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Grâce à Maud et son crayon, nous avons pu faire de la B.D. un formidable outil pour crier nos colères, témoigner des injustices, parfois avec rage ou une pointe de découragement et de tristesse mais souvent avec humour. Tantôt espace de déversement de nos colères ou échappatoire jubilatoire, cette B.D. a aussi été l’occasion pour nous de réfléchir à de potentielles voies d’émancipation, notamment collectives. Face à des situations de sexisme qui nous sautent aux yeux et nous laissent souvent impuissantes, s’esquissent désormais des scènes de B.D. qui dénoncent l’oppression.

Notre B.D., si elle se veut féministe, n’a pas pour ambition de parler au nom de toutes les femmes. Elle est le reflet des constructions sociales de ses autrices : nous sommes toutes les six des femmes jeunes, cisgenres, blanches, hétéronormées et ayant fait des études supérieures. Nous ne prétendons donc pas à l’universalité de nos propos et nous avons essayé de garder en tête cette dimension située. Comme nos personnages, nous bénéficions d’un certain nombre de privilèges. Certains conscients, d’autres sans doute moins…

Il est où le patron ?, Maud Bénézit & Les paysannes en polaire

J’aimerais pouvoir exprimer cela de manière claire sur cet espace. La difficulté d’un écrit en ligne est que l’on peut facilement tomber dessus sans avoir plus que ça de notion de temporalité ou d’évolution de l’auteur·ice. Ma façon de me situer aujourd’hui sera probablement différente de celle que j’aurais explorée demain.

Quel support pour le palimpseste d’une vie ?


Le même soir, je lis :

Ce que je veux vous faire comprendre avec cette longue présentation, c’est que nous sommes tous et toutes situé·es socialement, que nous devons composer avec un curieux mélange de privilèges et de discriminations, qui se cumulent et s’entrecroisent. Ça nous marque au fer rouge, ça modèle nos consciences et nos subjectivités, et donc nos façons d’aimer et d’être aimé·es.

Ce qui veut dire que nous ne sommes pas tout à fait libres, mais pas totalement déterminé·es non plus. Et je crois que plus on prend conscience de tout ce qui nous détermine, plus on peut être libre.

Le Cœur sur la table, Victoire Tuaillon

Junior (2021-11-09)

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Pour diminuer ces risques, les entreprises devraient accepter de renoncer à une part de rentabilité immédiate au profit d’une forme d’investissement durable reposant sur le recrutement de davantage de juniors. En comprenant que ces juniors sortant de formations courtes – qui sont, notamment, des femmes – auraient pu être ingénieurs ou ingénieures si ils ou elles n’avaient pas rencontré dès l’enfance toute une série de barrières socio-culturelles, l’industrie miserait sur son propre avenir.

« Le manoir de verre » : comment la tech traite-t-elle les femmes développeuses ou data scientists ? (cache)

Il y a des jours où je suis bien content de voir l’évolution de scopyleft sur ce plan là. Cette dernière année, nous sommes devenu·es paritaires en réduisant notre moyenne d’âge de 5 ans. Ce qui se joue en interne va bien au-delà de ces chiffres et je vais avoir besoin de davantage de recul pour en parler.

Jusqu’ici c’est très chouette :-).

We end up in a situation where the demand for senior developers far outweighs the capacity and willingness of the companies to train juniors. Up until recently it wasn’t that bad though, we were in kind of an stable situation - the number of developers needed was growing steadily, the attrition was stable, companies were offering some internships and entry-level positions, universities and bootcamps provided streams of candidates. It wasn’t very easy to get the first job in the industry, but with enough effort and determination it was possible even for someone who has just started programming.

And then came the pandemic.

Why nobody hires junior developers anymore (cache)

PS : niveau salaires par contre, c’est très inégal et ce sera l’opportunité d’un futur billet.

Écoute (2021-11-11)

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Attention : notre écoute peut paraître paternaliste si nous insistons pour que des femmes parlent dans une réunion mixte, par exemple. Il importe donc de bien exposer les motifs de cette préoccupation, et il est sans doute préférable d’indiquer que les hommes parlent trop, plutôt que de souligner que les femmes ne parlent pas.

Petit guide de « disempowerment » pour hommes proféministes (cache)

Je suis de plus en plus attentif à la répartition de la parole dans un groupe mixte, considérant que ce temps d’attention est un facteur majeur de déséquilibre. Cette simple (dé)mesure est trop souvent édifiante.

Note : j’ai encore du travail à faire de mon côté.