#parentalité

Publications relatives à cette étiquette

Jour 2

Même avec la nourriture suspendue, les souris on fait un sacré raffut. Elles devaient elles aussi avoir trop chaud. Après avoir dormi avec 2 fenêtres ouvertes, il fait tout de même 18°C au réveil. Parfait pour notre gruau de camping (seconde tradition avec les nouilles instantanées), cette fois à la neige fondue.

On prend le temps d’aller faire un petit tour à skis sur le lac car c’est une première pour l’enfant. On suit des traces de lapins qui nous mènent à un point d’eau liquide qui est un point de concentration de la faune locale. Si on avait su avant, on aurait peut-être pris le risque de s’en approcher avec nos gourdes. C’est peut-être mieux de ne pas l’avoir su avant.

Un lac gelé avec la forêt en arrière plan.
Une bonne ambiance hivernale mais sans la fraîcheur de la saison.

Une fois le matériel rangé, on repart. Cette fois j’ai resserré le système de tractage improvisé avec des tuyaux en PVC de la pulka. Et j’ai aussi troqué les peaux complètes pour des demi-peaux, ça me permet de glisser un peu plus dans les descentes mais quand même pas trop. Difficile de ne pas forcer sur la cheville lorsqu’on est contraint par l’étroitesse du chemin. Bon puis il y a vraiment trop d’arbres dans ces forêts :p.

On s’amuse vraiment sur ce retour et je suis obligé d’imposer des pauses pour ne pas arriver dans le même état que la veille (et me faire semer). L’enfant serait partant pour ne pas s’arrêter du tout, ça fait plaisir. On prend confiance et on enchaîne les bosses. Nos seules traces de la veille aident pas mal. Les conditions sont vraiment chaudes pour la saison.

De la neige qui pend d’un arbre.
Lorsqu’on me demande si la neige était collante.

Nous sommes progressivement rejoints par les skieur·euses qui descendent à travers les arbres et à une centaine de mètres de la voiture, il y a un passage plus difficile que les autres : une pente qui arrive sur un pont. On passe sur le côté pour être retenus par la neige fraîche mais la pulka décide de faire le drapeau et de prendre la « piste » tapée principale. J’essaye de la rattraper tant bien que mal tout en attendant / prenant soin de l’enfant et je me retrouve dans le décor. Encore. Ce n’est pas tant la chute que de forcer pour s’extraire de la neige tout en étant harnaché et les skis empêtrés dans les arbres qui me fait forcer sur les mauvais tendons… si près du but c’est rageant 😔.

Une sortie haute en émotions. Je vais maintenant pouvoir prendre le temps de soigner cette blessure correctement.

Jour 1

De la pluie verglaçante depuis 2 jours. Une cheville pas encore opérationnelle. Mais de l’envie et une réservation depuis deux mois pour une première sortie hivernale en refuge. Ensemble. La route pour y aller est déjà épique et des flocons gros comme des pastèques s’écrasent sur le pare-brise. Il est rare au Québec de suivre un pickup qui ne dépasse pas les 70 km/h sur l’autoroute.

C’est aussi la première sortie pour la pulka ramenée de France cet été. Le temps de charger et de se préparer, la neige est déjà moins intense. Néanmoins, dès les premières centaines de mètres, je sens bien que ça va être galère. La montée est vraiment pentue et les skis-raquettes de l’enfant ne sont pas adaptés à ces conditions ce qui le rend pénible ronchon. De mon côté, avec les peaux complètes ça passe mais je force énormément car je dois bien avoir 35 kg à tracter derrière. On fait au moins deux kilomètres comme ça… avant de se rendre compte que l’on est sur la montée de ski de randonnée de la Montagne Noire !

Un enfant en train de skier sur un chemin.
Avant que tout ne dérape.

Grosse erreur d’orientation qui nous coûte cher : impossible de descendre par cette montée et couper par la forêt serait très hasardeux, sans compter mon état. L’heure tourne et on finit par descendre en ayant déchaussé tous les deux. Deux paires de skis en plus à retenir à bout de bras en ayant le choix entre un chemin de 30 cm de large tapé qui glisse ou un mètre de poudreuse tout autour. C’est un peu casse patte, juste ce qu’il me fallait pour une rééducation active 😬.

La pulka visible depuis mon entre-jambe.
Un point de vue discutable.

Quasi-retour au point de départ, à deux doigts d’abandonner vue l’énergie que l’on vient de dépenser : c’est pas la grosse marrade. Une pause bienvenue et le chemin loupé qui semble accueillant me font hésiter tout de même. Je prends finalement la décision d’y aller car dans mon souvenir c’est accessible (si on ne se trompe pas de sentier…). Prise de risque assez élevée au passage, il ne faut pas d’autres erreurs ou problèmes sur le trajet ou on va finir à la frontale (au mieux). Difficile de savoir jusqu’où est-ce que ça va être tracé aussi.

Ce nouveau chemin est beaucoup plus adapté à notre niveau (de forme). Le système d’attache de la pulka est loin d’être optimal mais ça passe, même entre les arbres. L’enfant prend confiance et s’amuse dans les descentes. On arrive enfin au refuge sans encombres, il est 15 h passé et on n’a pas mangé, à peine bu 200 ml depuis le départ… il va falloir recharger les corps avant demain sinon ça va piquer.

Des cartes dessinées à la bougie visible en fond.
Le dessin à la bougie, c’est mieux à deux.

Heureusement, cet endroit est assez fabuleux et il y a une ambiance brumeuse qui lui donne un aspect féérique. Une fois repus, on va faire un tour sur le lac en contrebas. Il sautille sur le chemin (moi pas) et semble déjà avoir oublié les péripéties de la matinée. On passe une bonne soirée à faire des cadavre-exquis et à dessiner des cartes. Il fait 27°C dans le refuge, on supporte nos caleçons mais c’est un peu limite pour aller chercher la neige à faire fondre !

Un enfant sur un lac gelé (le lac, pas l’enfant).
Un enfant sur un lac gelé (le lac, pas l’enfant). Il est 17h17. Je crois que j’aime de plus en plus les photos qui ont du grain.

Vu le bruit que font les souris alors qu’il y a encore de la lumière, la nuit risque de ne pas être de tout repos… On s’endort au son du poêle qui craque.

Extinction

So where have all the websites gone? Well, the people who make them have all gone to war for the capitalist machine. They grew up and got jobs. A natural part of growing up. Silos came and plucked their voices. Invasive memes and short form content grew in their place. Hustle overtook leisure. Harassment overtook openness. Influence overtook creativity. An economy of interestingness replaced by one of followers, likes, and engagement metrics.

One important thing to note; websites aren’t extinct. In fact, you’re on one now! Uploading your own words is ancient technology but still works.

Where have all the flowers gone? [archive]

En réponse à Where have all the websites gone? [archive] que j’ai déjà cité. Peut-être que la capacité à publier est toujours là mais que nous avons trop changé pour être capables de perdurer dans cette pratique. 2024 pourrait me faire mentir car je vois une certaine effervescence dans mon agrégateur. On va bien voir si ça dure. On va bien voir si je dure.

Guidé par le besoin, je suis en train d’automatiser des ancres sur mes <hr>, fausse bonne idée ? En affinant un peu le style ça me convient pour l’instant.


public-inbox implements the sharing of an email inbox via git to complement or replace traditional mailing lists. Readers may read via NNTP, IMAP, POP3, Atom feeds or HTML archives.

public-inbox spawned around three main ideas:

public-inbox aims to be easy-to-deploy and manage; encouraging projects to run their own instances with minimal overhead.

public-inbox - an "archives first" approach to mailing lists [archive]

D’une certaine manière, l’extinction de voix des un·es fait mon bonheur de découverte aujourd’hui. J’espère que le réflexe ne sera pas de passer de Google Groups à Microsoft Github Discussions par commodité.


… ça veut dire qu’en vrai, les droits humains, tu t’en fiches pas mal.

Et que tu es juste un peu raciste.

Culture fronçaise

Voilà.


Un enfant de dos dans des traces de ski de fond classique à la tombée du jour
-16°C, rien de mieux pour démarrer une fin de semaine qu’une sortie ski dans notre jardin après l’école.

Cette photo est floue, c’est devenu tellement rare avec un téléphone (OK Boomer :p). Les couleurs étaient superbes et une fois les mains réchauffées c’était une ambiance très agréable. On n’a pas croisé grand monde. La rééducation active continue tranquillement son chemin.

Recherche

Seuls les contenus de ces 8 dernières années sont indexés.