Les plus récentes en premier, les 3 premières sont dépliées et ensuite c’est à la demande, bonne exploration !
Développement(s) (2023-12-08)
J’ai un peu de mal ces temps-ci à dire que je suis un développeur car j’ai l’impression de passer énormément d’énergie à faire d’autres choses. Lorsqu’on me demande ce que je fais, je dis « des trucs, de-ci de-là… », rien de bien grandiloquent. Une bonne partie de mes journées est passée dans la gestion de Scopyleft (au sens très large), une autre à interagir avec les équipes avec lesquelles je travaille. Et puis parfois, l’après-midi ou le soir, lorsqu’il n’y a ni grève, ni neige, ni journée pédagogique, ni covid, ni flemme, il m’arrive de coder des trucs.
Anthologie Palatine #
Projet de longue date avec la Chaire du Canada sur les écritures numériques qui consiste à rendre possible le parcours et l’analyse de textes en Grec ancien. C’est un peu en pause depuis le début de l’année mais j’ai pris beaucoup de plaisir à échanger / pairer techniquement avec Sarah (de Scopyleft) sur ces évolutions.
Participer à de la recherche par l’angle du développement est un des moyens d’être bien payé une façon de garder un pied dans un domaine qui me fait mouliner le cerveau pour autre chose que le profit des autres.
Pressoir #
Toujours avec la Chaire du Canada sur les écritures numériques, parce qu’on apprécie bien de travailler ensemble, on a fait il y a quelques années un outil permettant de générer des livres numériques à partir de sources en markdown.
Cela a donné lieu à deux collections enrichies de contenus numériques (vidéos, etc).
Depuis l’automne, on assume d’avoir fait un Générateur de Livres Statiques et on essaye de le rendre plus polyvalent / autonome. C’est un exercice de recherche qui va vers une dé-GAFAM-isation et qui m’intéresse depuis un bout de temps…
Stylo #
Puisque j’en suis sur la recherche, j’ai aussi contribué modestement à l’éditeur de texte Stylo pour la partie export. Cela m’a fait plonger dans l’univers de Pandoc (et Docker), de la bibliographie académique et puis j’ai refait des API et j’aime bien ça.
LABRRI #
Pour finir côté recherche, j’ai accompagné le LABRRI dans l’analyse et la mise en forme de leurs données autour de situations interculturelles au Québec. C’est en interagissant avec des personnes peu/pas techniques que j’ai l’impression de progresser aujourd’hui. Cela permet de revoir les contraintes, l’autonomie, la consommation des ressources, les outils déjà en place. Cette prise de recul est nécessaire pour un avenir frugal.
Le sujet en lui-même est une façon de m’intégrer au Québec en analysant le prisme des incompréhensions culturelles qu’il peut parfois y avoir.
Croix-Rouge #
On a mis en place un outil pour qu’un lieu d’accueil et d’orientation puisse donner des formations à des mineurs étrangers avec Maïtané et c’était émotionnellement intense. Beaucoup de remises en questions techniques personnelles mais surtout de réflexions sur quelles sont les véritables héroïnes de ce monde…
Un des enjeux était de voir ce que l’on arrivait à produire avec un budget très restreint (pour le domaine). Il y aurait de la matière pour un article dédié.
Outils scopyleft #
J’ai produit et maintenu une quinzaine d’outils pour Scopyleft au cours de l’année. C’est beaucoup et je m’en suis rendu compte au moment où j’ai dû faire une page pour en faire la liste car on avait du mal à nous y retrouver ! Plus que les outils en eux-mêmes, c’est la structuration et l’aide qu’ils ont pu apporter à des moments critiques qui me réjouit.
J’ai aussi développé pas mal de bouts de code relatifs à l’automatisation / vérification des sous-traitant·es qui sont de plus en plus nombreuses avec le marché public que l’on a remporté il y a quelques années. Extraire et vérifier des données issues de PDF provenant de l’administration ou d’outils de comptabilité n’est pas une mince affaire…
uMap #
Au printemps dernier, Yohan m’a motivé pour que l’on transforme un logiciel open-source en commun tout en se faisant financer par l’État. Je dois avouer que j’étais un peu dubitatif mais j’ai tenté le coup. Quelques mois après, on a une instance souveraine en production, des centaines d’issues traitées, un site dédié avec une possibilité de financement participatif, des mises à jour régulières, des réflexions de fond avec la communauté, un financement par NLnet, etc.
Pari tellement réussi qu’on a décidé de me passer en mécénat de compétences avec Scopyleft pour les derniers mois de l’année. Il faudra que je fasse un billet dédié.
La plupart de ces sites sont statiques ou semynamiques, sans faire appel à NPM. Vous n’avez pas idée d’à quel point cela me tranquillise et augmente mon efficacité en terme de maintenance sur le long terme.
NostAlgIe (2023-12-03)
Paradoxalement, les LLM qui sont annoncés comme étant l’avenir ne font que reproduire ce qui a eu lieu dans le passé. Comme un auto-correct qui ne saurait pas que la langue évolue. Chaque prompt demande à notre passé de construire notre avenir, une forme d’héritage numérique auquel il va falloir s’habituer.
Considérant que nous sommes à un moment charnière où il faudrait justement dévier d’une trajectoire passée qui nous propulse à +trop-de-degrés, ces outils — par nature — réactionnaires ne sont-ils pas en train de nous conforter dans nos erreurs passées ?
Et c’est là où ça devient intéressant, peut-on de manière éthique choisir d’être orientés et quelles dérives certaines cela aurait ? Il y a déjà des biais énormes sur les jeux d’apprentissage mais est-ce que je pourrais choisir par exemple une saveur de ChatGPT qui ait été définie par Ecosia ? (cache) Quels paramètres politiques sont acceptables ? Et pour qui ?
Bref, c’était mieux avant 🙃.
🙄 Provides neutral analysis, fostering open communication and trust.
✍️ Even if there are no real updates there is always something to say. In those moments, I write about something that happened to me this week. A small anecdote. Something human. Something grounding. No design mic-drops. No condescending words of wisdom.
🧑⚖️ The Functional Source License (FSL) is a mostly permissive non-compete license that converts to Apache 2.0 or MIT after two years. It is designed for SaaS companies that value both user freedom and developer sustainability. FSL provides everything a developer needs to use and learn from your software without harmful free-riding.
Perspective (2023-09-27)
Let’s call the generally pro-Tailwind group Builders, and let’s call the generally anti-Tailwind group Crafters.
This isn’t to say that Crafters don’t build things, or that the Builders aren’t skilled craftspeople. But as a quick and messy shorthand, let’s go with it for a moment, because I think it hints at the values of these two groups.
[…]
Builders clearly value getting the work done as quickly and efficiently as possible. They are making something—likely something with parts beyond the frontend—and are eager to see it through to completion.
[…]
On the other side, the Crafters tend to be seasoned CSS specialists, and almost always enjoy the part of the work that Tailwind is supposed to make easier. It’s fair to say they’ve overcome the challenge presented by CSS—or, at least, that this is where they like to be challenged.
Crafters may be building holistic products and projects, just like Builders. But Crafters generally are less focused on getting through the frontend as a part of that work, and instead see the frontend as the product itself.
Classic rock, Mario Kart, and why we can’t agree on Tailwind (cache)
Un article nuancé qui pose le doigt sur la différence de point de vue dans l’utilisation des outils. Oui, c’est le second article technique d’affilé, après je vais prendre mes gouttes.
Le parallèle est intéressant avec les joueurs et les audiophiles car on est toujours dans la recherche de l’accomplissement au-delà de la performance pure. Une histoire de plaisir à arpenter le chemin et à le rendre accessible au plus grand nombre… tout en ayant conscience d’être un peu élitiste en se permettant cela car la face nord offre d’autres défis.
Je respecte — et j’admire de plus en plus — les personnes qui n’ont pas besoin d’entrer à fond dans un sujet pour s’amuser. Il y a une innocence dont émane une forme de beauté. Certain·es pourraient y lire une condescendance mal placée mais pas du tout, cette recherche est bien trop souvent un fardeau chronophage qui pourrit la vie et les relations. Un groupe sain nécessite probablement d’avoir les deux façons d’appréhender les choses pour arriver à l’équilibre instable qui consiste à aller de l’avant.
Oh, et pour revenir aux CSS, pour mon usage qui est de faire des petits outils résilients en équipe réduite, j’utilise de plus en plus des frameworks sans classes (ahum) comme Pico.css qui procurent une base saine, configurable et facilement portable. Est-ce que cela fait de moi un Brafter ? (Non.)
✍️ Most people default to one or another behavior but rarely use them exclusively. Writers will often benefit from talking things out when they get stuck; and talkers will find that occasionally writing something down helps solidify their thoughts. Both strategies can be learned. Whether you’re a writer or a talker isn’t about your inability to do one or the other so much as it is a preferred or optimized mode.
This is, incidentally, a much more valuable way of understanding different working styles than the old maker vs manager canard. Both talkers and writers make things (including decisions), but they means by which they make things—and the needs they have in relation to their colleagues—are not the same.
🐉 But in general, I’d still be wary of using local-first outside real-time / multiplayer / offline use cases. Local-first is definitely still bleeding-edge. You will hit unexpected problems. A good community has rapidly developed, but there’ll still be some stretches on the road where you’ll have to solve novel problems.
So: if you need local-first, see if it makes sense to isolate the local-first parts and architect the rest of the app (for now) in a more conventional fashion.
😔 En fait ma plus grande inquiétude dans ses parcours hors-circuits sont les autres humains, ceux qui ne comprendraient pas ma démarche.
AÏe (2023-05-05)
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Honestly, at this point using ChatGPT in the way that I do feels like a massively unfair competitive advantage. I’m not worried about AI taking people’s jobs: I’m worried about the impact of AI-enhanced developers like myself.
It genuinely feels unethical for me not to help other people learn to use these tools as effectively as possible. I want everyone to be able to do what I can do with them, as safely and responsibly as possible.
I think the message we should be emphasizing is this:
These are incredibly powerful tools. They are far harder to use effectively than they first appear. Invest the effort, but approach with caution: we accidentally invented computers that can lie to us and we can’t figure out how to make them stop.
We need to tell people ChatGPT will lie to them, not debate linguistics (cache)
Je ne voulais pas trop réagir à chaud sur ce sujet. Aussi, je n’ai pas encore testé tout cela pour de vrai donc tout ce qui suit ne sont que les ruminations d’un vieux mi-Cassandre, mi-raison.
Quand je regarde les expériences de Simon Willison, je compare de plus en plus ces aides pour dévelopeur·euses à un StackOverflow amélioré. Peut-être que ça ne fait qu’accroitre les inégalités entre les personnes expérimentées et celles qui ne le sont pas. À moins que ça ne puisse être qu’une réflexion de personne expérimentée. Difficile de me prononcer mais je doute que cet outil permette de réduire ce fossé.
Bien sûr, ça donne tout de suite envie de faire (cache) des trucs (cache) plutôt fun (cache) avec. Pour ma part, ça me démotive de publier des choses qui vont venir alimenter la machine. Dans une telle proportion d’analyse, chaque réaction à un article ne fait qu’enrichir sa compréhension, chaque texte alternatif à une image ne fait qu’entraîner un générateur, chaque ligne de code sur une forge publique permet d’améliorer un algorithme potentiellement destructeur, chaque étiquette attribuée contribue à confirmer un biais. Les producteurs ont le pouvoir d’orienter un algorithme qui se nourrit de ces productions, d’une certaine manière les vainqueurs racontent déjà l’histoire qu’écrira la génération suivante. Tout change… sans vraiment changer.
Peut-être que, comme pour les échecs, cette aide contribuera à faire monter le niveau général et permettra de s’entraîner contre/avec la machine. Regardant beaucoup de parties commentées en direct, la jauge mise à jour en temps réel nous donne peut-être un aperçu des évaluations futures ou même des recrutements. J’imagine que ça pourrait devenir très pertinent pour générer des tests unitaires, voire de sécurité, sur un code produit.
En creux, il est un peu fou de constater que tout ce qui est publiquement et gratuitement accessible est en train d’être exploité pour le profit de quelques uns sans aucun respect des souhaits des auteur·ices sur ces contenus. Une forme de colonisation dont je prends conscience probablement car je suis — pour une fois — du mauvais côté de la frontière, aussi numérique soit-elle.
👴 Based on our findings, if Copilot is used by expert developers in software projects, it can become an asset since its suggestions could be comparable to humans’ contributions in terms of quality. However, Copilot can become a liability if it is used by novice developers who may fail to filter its buggy or non-optimal solutions due to a lack of expertise.
GitHub Copilot AI pair programmer: Asset or Liability? (cache)
✍️ Personal notes (for meetings, books, and coding) seems the most promising but I don’t think AI can do this for me either. When I take notes, I’m only interested in writing out the stuff that matters to me. Every book I read has a hundred summaries on the internet, each more detailed and comprehensive than mine, but I still take book notes because I want to remember what impacted me. Even if an AI knew what those things were, delegating that work would defeat the purpose.
AIs can write for us but will we actually want them to? (cache)
😔 It’s astonishing to me how little people have learned about trusting centralized entities with huge amounts of power in their lives. LLMs are a fundamentally centralized phenomenon — they take a huge amount of human and computer time to make, and are thus only accessible to enormous institutions. I don’t understand if people are simply blind to these power relations, or if they don’t care.
🤔 Where does this all land? I’m moderately optimistic about AI.
But I think the thing that excites a lot of people about it is the reorganization, the shift, the reward for opportunism. Navigating that change in market opportunity and being there is its own reward to a lot of people. And it should be: this is the essence of progress in an industrialized society. The relationships, the strategy, matters much more to many people than craft or art: what goes into the production of a thing is just a variable to be minimized.
How people feel about AI has a lot to do with how they think society should be structured, what makes work valuable, and what they truly enjoy doing.
💦 Large Language Models are something lesser. They are water running down pathways etched into the ground over centuries by the rivers of human culture. Their originality comes entirely from random combinations of historical thought. They do not know the ‘meaning’ of anything—they only know the records humans find meaningful enough to store.[19] Their unreliability comes from their unpredictable behaviour in novel circumstances. When there is no riverbed to follow, they drown the surrounding landscape.
Artificial General Intelligence and the bird brains of Silicon Valley (cache)
🧊 Depending on the energy source used for training and its carbon intensity, training a 2022-era LLM emits at least 25 metric tons of carbon equivalents if you use renewable energy, as we did for the BLOOM model. If you use carbon-intensive energy sources like coal and natural gas, which was the case for GPT-3, this number quickly goes up to 500 metric tons of carbon emissions, roughly equivalent to over a million miles driven by an average gasoline-powered car.
And this calculation doesn’t consider the manufacturing of the hardware used for training the models, nor the emissions incurred when LLMs are deployed in the real world.
The mounting human and environmental costs of generative AI (cache)
🪵 Enseignez le code sans ordinateur
CODE EN BOIS est un système innovant et écologique qui permet d’initier à la programmation en manipulant des briques d’instructions en bois. La seule question qu’on se pose, c’est « pourquoi ça n’existait pas avant ? »
🌌 J’ai ressenti l’impulsion après qu’une amie a demandé à la cantonade “ma fille voudrait aller voir les aurores boréales, mais ma famille ne prend plus l’avion, vous pensez que c’est possible en train ?”. Ça doit être possible, je me suis dit, mais compliqué à organiser. Et puis j’ai regardé les cartes, les zones de visibilité des aurores, les meilleures périodes de l’année pour les voir, la météo scandinave, les prédictions d’activité solaire… en fait, c’est bien plus accessible que je ne le pensais. Et si j’y allais ?
TextcAIst (2023-02-08)
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Still… this is amazing. If I have learned anything from this journey, it’s that the ability to generate high-quality, readable transcripts from podcast audio is going to be here soon. It’s not quite here yet—Whisper has quirks that make it better for searchable transcripts than actual reading, and it doesn’t identify speakers—but it’s perilously close now.
Automating podcast transcripts on my Mac with OpenAI Whisper (cache)
Suite des mes recherches pour pallier mon manque d’attention uniquement auditive (qui me prive des podcasts/balados). Je n’avais pas du tout exploré ni même envisagé la piste de l’Intelligence Artificielle mais c’est peut-être prometteur pour un affinage en post-traitement vu que ça a le vent en poupe !
En allant plus loin, ça pourrait potentiellement même m’en faire un résumé…
🎥 Alongside Cameron’s recent comments, discussions on representation and “blue face” controversies have resurfaced. “Blue face” is the practice of taking creative liberties to hybridize various indigenous groups and make their own race then have non-Indigenous actors play them. Various groups across the globe have called for a boycott of the new film. At the very least, it makes sense to draw attention to the excellent films actually produced and created by Indigenous people.
10 Films By Indigenous Filmmakers To Watch Instead Of Avatar: The Way Of Water (cache)
🌱 En restant sur un thème de rythme de la nature, et du fait que ce rythme ne s’applique pas au web, j’ai eu envie d’insérer un autre témoin du temps qui passe. Là, il ne sera pas lié à mon entretien de cet espace web mais plutôt au jour de l’année.
🔋 Quand ils ont fait les barrages, ils ne nous ont pas écoutés, quand ils ont fait des coupes forestières au point de faire fuir l’orignal et le caribou dans certaines régions, ils ne nous ont pas écoutés, et maintenant, ils veulent extraire du lithium et d’autres métaux
Lithium et minéraux critiques : le combat d’une mère crie de huit enfants (cache)
Ennui (2023-01-31)
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There’s a quote from a writer that has rattled around in my head for years (although I have never been able to source it, leading me to wonder if I accidentally made it up), but it went something like, “I only need a half hour a day to write. But I have to wait around an awful long time for that half hour to show up.” I think about this all the time—that the actual amount of time spent in doing something creative (writing, designing, making music, whathaveyou) is often buffered by hours and hours on either side by real—sometimes pleasant, sometimes infuriating—boredom.
[…] That is, not merely an absence of doing, but a not-doing so complete it doesn’t stimulate, and it doesn’t heal. It merely waits—patiently or otherwise—for an arrival. I fear we have forgotten how to wait.
C’est l’une des choses que je trouve être la plus difficile à transmettre en tant que parent. Accepter que l’on a du temps devant soi et qu’il est possible et sain de ne « rien faire » pendant une période plus ou moins longue. Ce qui est complexe, c’est cet apprentissage de l’alternance entre des périodes d’activités intentionnelles et celles qui sont induites par ce qui semble être — à première vue — de l’inactivité.
Compenser de l’hyper-activité par de la sur-activité est une voie qui semble naturelle mais qui ne me parait pas être soutenable et/ou enviable sur du long terme.
La difficulté vient peut-être du fait qu’il n’est pas facile de montrer l’ennui à partir du moment où la demande d’attention (externe) vient interrompre de fait cette période…
Pensée du jour :
Ce monde sera plus terne lorsqu’il n’y aura plus de neige.
His wildly popular “Last Child in the Woods: Saving Our Children From Nature-Deficit Disorder” includes evidence that exposure to nature is essential not just to children’s mental and physical health, but to everyone’s. Adults are just as susceptible to a “Vitamin N” deficiency he explains in his more recent “The Nature Principle: Reconnecting with Life in a Virtual Age.” I asked him about my writing-outside theory.
“It’s likely you find it easier to write outside not only because of nature’s direct impact, but because of the absence of so many distractions, most of them technological.” says Mr. Louv, who also finds his writing better when he does it by a lake or in the woods. “The info-blitzkrieg has spawned a new field called ‘interruption science’ and a newly minted condition: continuous partial attention.” Constant electronic intrusions, he says, leave anyone trying to work frustrated, stressed and certainly less creative.
Chasse (2023-01-16)
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Je me demande toujours quel est l’impact carbone de la chasse en terme de consommation de viande. Ou plutôt quels seraient les effets de bord d’une interdiction de la chasse.
Si toute la viande chassée ne l’était pas, est-ce que ça se transformerait en achat de steaks de bœuf ? Est-ce que cela signifierait encore davantage de cultures sacrifiées pour élever des animaux et les manger ? Plus de pauvreté ou malnutrition dans les populations rurales ?
Et que feraient ces personnes pendant ces moments là ? Est-ce que le temps libéré produirait encore davantage de dépenses d’énergies ? Encore plus de déplacements en voiture et de consommation ? Et que deviendraient toutes ces armes, au service de qui pourraient-elles être réutilisées ?
Si ça se trouve, sans le savoir, ce sont vraiment les premiers écolos de France. (Non.)
Mise à jour le jour même :
iGor lilith me propose de regarder le reportage d’Arte « Pourquoi déteste-t-on la chasse ? » qui me donne d’autres pistes de réflexion. Merci !
En théorie, un vol en avion à New York consomme autant d’énergie que l’utilisation de canons d’une grande station durant tout un hiver.
Pour vérifier de manière pratique, le footballeur Killian MBappé a participé à une expérience scientifique. Après le match perdu contre Lens, le 1 janvier, il a pris son jet privé pour aller voir un match de basket à New York le 2 janvier, et retour à la case départ le lendemain pour l’entraînement du soir à Paris.
L’expérience a montré, qu’effectivement un vol en avion à New York consomme plus d’énergie que des canons à neige pendant tout l’hiver. On remercie Killian pour aider la science et le foot.
Snow Fall (2023-01-15)
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Ten years ago this week, in December 2012, “Snow Fall: The Avalanche at Tunnel Creek,” an ambitious multimedia feature about a deadly avalanche in Washington State that year, took the journalism world by storm.
Il est rare que je me souvienne d’évènement historiques autour du Web. À part peut-être les sorties de Firefox 1 et 2 car j’étais aux évènements dédiés.
« Snow Fall » était d’un autre ordre de grandeur pour moi car ça ouvrait au Web une possibilité de raconter des histoires dynamiques. Je me rappelle avec une assez bonne précision de l’excitation que j’avais eu en parcourant la page à l’époque. Ce n’était pas tant le côté immersif que technique qui m’intéressait alors, et c’était une époque où l’on pouvait encore consulter une source de site web et la comprendre. J’ai tellement appris comme ça !
Allez consulter cette magnificence, une source commentée, non minifiée, avec du contenu qui est dans la page et des media liés de manière standardisée et compréhensible. Une autre époque.
On en parlait récemment avec Thomas, comment est-ce qu’une génération qui est principalement autodidacte a-t-elle pu être à l’origine de la complexité actuelle des outils de publication sur le Web ? Je suis tellement triste de la marche que l’on a créé pour réduire l’accessibilité de sa source. Il y a une tendance humaine à faire — plus ou moins consciemment — tomber l’échelle qui nous a permis de monter pour être sûr de garder une certaine avance sur les suivant·es.
Tout parallèle avec notre rapport à l’immigration serait bien évidement fortuit.
Mr. Duenes also noted that “Snow Fall” helped budding designers and engineers see themselves as potential journalists.
“It generated the idea among people with visual skills that journalism might be a place for them,” Mr. Duenes said. “Not people who were experts at the moment, but people in school who could see an overlap between an area where they had talent and the discipline of visual journalism.”
Ibid.
For a data format, yaml is extremely complicated. It aims to be a human-friendly format, but in striving for that it introduces so much complexity, that I would argue it achieves the opposite result. Yaml is full of footguns and its friendliness is deceptive. In this post I want to demonstrate this through an example.
It was among the strongest feelings of grief I have ever encountered. The contrast between the vicious coldness of space and the warm nurturing of Earth below filled me with overwhelming sadness. Every day, we are confronted with the knowledge of further destruction of Earth at our hands: the extinction of animal species, of flora and fauna . . . things that took five billion years to evolve, and suddenly we will never see them again because of the interference of mankind. It filled me with dread. My trip to space was supposed to be a celebration; instead, it felt like a funeral.
William Shatner: My Trip to Space Filled Me With Sadness - Variety (cache)