Jour 2


La nuit a été courte mais reposante. L’option de mettre un matelas dans le hamac semble être la bonne, il faudra que j’essaye dans des conditions plus fraîches. Mes précédentes tentatives m’on montré qu’un underquilt n’est pas forcément adapté à cette forme. J’arrive à dormir sur le côté mais la transition reste toujours un peu stressante et hasardeuse surtout qu’il faut maintenant gérer le matelas qui glisse.

Après un bon petit déjeuner, je pars pour un long périple de nage en solo pour aller explorer une île. J’essaye toujours d’en profiter pour imaginer des bivouacs hivernaux lorsque les lacs sont gelés. Mes efforts sont récompensés car il y a bien un emplacement possible à l’extrémité non visible. Ça pourrait aussi être un endroit propice à un accès en raft.

Vue sur le Lac à l’Ours. Vue sur le Lac à l’Ours.
C’est toujours un peu difficile d’apprécier les distances sur l’eau, j’essaye de rester prudent, surtout que je suis moins entraîné qu’avant…

Alors que je m’apprête à revenir par le même chemin (environ 300 mètres), la famille huard me fait comprendre bruyamment que je les dérange(/surprend ?) en nageant sur cette section du lac. J’attends que les parents et leurs deux enfants soient passés pour faire le retour. Je ne suis pas pressé.

Ironiquement, Pep m’envoie presque un article à ce sujet (cache) le jour même :-).

Le deuxième jour est moins intense en terme de dénivelé, on passe par les chemins de quads/ATV pour faire la jonction avec un autre lac. Là aussi, il s’agit de parfaire mon exploration des lieux car j’ai d’autres projets de packrafting itinérant à cet endroit. D’une certaine manière, ça fait le lien entre les lieux de tournage de Précipitation et de Contemplation. À chaque lac sa saison.

Vue sur le Lac Key. Vue sur le Lac Key.
Les photos à l’iPhone ne permettent pas de distinguer les sangsues, ce qui n’est peut-être pas si mal finalement.

Le retour est long (et piquant !) pour arriver jusqu’au char, puis long (et embouteillant !) pour arriver jusqu’à la canicule montréalaise. On n’en revient pas moins avec le sourire d’avoir exploré de nouveaux espaces, ensemble.