That one percent makes all the difference. […] You can’t possibly know the enormity of the feelings you will have for your children. It is absolutely fucking terrifying.
On Parenthood, Jeff Atwood
Lorsqu’on annonce la venue d’un enfant, on évoque unanimement le manque de sommeil. Or c’est loin d’être ce qui m’a marqué le plus au cours de ce premier mois.
Les émotions d’abord, pas seulement le jour J mais très régulièrement. Je ne pensais qu’il puisse y avoir des moments de complicité avec un nourrisson et pourtant… des choses passent, des énergies sont transmises, des sentiments viennent s’ancrer très profondément. C’est vraiment impressionnant. Et tellement soudain que ça en est épuisant.
Les angoisses aussi, la moindre singularité représente un problème potentiel qu’il faut investiguer, confronter, discuter. Souvent bénin. Parfois à surveiller. Toujours extrêmement stressant. Prendre soin d’un enfant qui ne sait pas encore s’exprimer donne un sentiment d’impuissance terrible.
Ce fameux pour-cent dont parle Jeff Atwood est celui qui fait pencher la balance vers les émotions. Elle n’en reste pas moins très proche de l’équilibre ; mais peut-être est-ce ce qui rend la parentalité si exceptionnelle ? Et les nuits si blanches :-).