Publications relatives au tag #gratitude


Les plus récentes en premier, les 3 premières sont dépliées et ensuite c’est à la demande, bonne exploration !

Madeleine (2023-02-07)

Ma madeleine du jour m’a été offerte par Aurélien qui pointait vers LightDock, ce qui m’a rappelé mon stage de master et mes premiers pas en Python. Où l’on remarque qu’il y a 18 ans, les list-comprehensions et les __methodes_magiques__ devaient être récentes…

Mais au fait, que s’est-il passé ces 20 dernières années en bio-informatique ? Est-ce encore une matière (hybride) à part entière ou le in silico a-t-il fini par bouffer la madeleine ?


🚲 Où j’apprends que la piste cyclable en bas de chez moi est considéré comme « bonne » depuis pas mal de temps.


🌱 J’ai fait des études d’agriculture biologique et ce milieu m’a dégoûté. On est dans la production. Et dans la production, soit tu t’auto-exploites, soit tu exploites de la main-d’oeuvre. Dans le bio, l’essentiel de la main-d’oeuvre, ce sont des sans-papiers. Cette réalité embarrasse énormément ceux qui croient que le bio est le summum de l’alternative. À une époque, avec des copains, on avait organisé des dépôts de paniers de légumes à Bruxelles. On est allé travailler dans le lieu de production situé à une vingtaine de kilomètres de Bruxelles. On s’est retrouvé avec des sans-papiers. Les dessous de la production échappent aux radars. Pourtant, en y réfléchissant, si les gens étaient payés décemment, c’est le quadruple du prix qu’on devrait payer. Eux, aux Fraternités ouvrières, ils ne font pas de la production. Ils n’essaient pas de te vendre une production éthique ou biologique. Ils te disent : « Vas-y, expérimente ». C’est une incitation à expérimenter l’autonomie.

Benjamin Hennot : Interview (cache)

🎯 No, we need to move our attention back to the folks that have been right all along. The people who never gave up on semantic markup, CSS, and progressive enhancement for most sites. The people who, when slinging JS, have treated it as special occasion food. The tools and communities whose culture puts the user ahead of the developer and hold evidence of doing better for users in the highest regard.

The Market for Lemons (cache)

✍️ To feed my blogging, I am constantly reading books, magazine articles, academic papers, and a sprawling network of blogs (I follow about 400 via my RSS feed on Feedly). Much as writing catalyzes thinking, reading catalyzes writing; the vast majority of ideas I get for blog posts come from reading something and having it trigger a “wait, what about …” moment.

How Blogging Changes The Way You Think (cache)


🙈 Wikis, unless you have someone whose job it is to maintain the wiki, is where knowledge goes to die

@aurynn@cloudisland.nz sur mastodon

🤯 une voiture, c’est jamais qu’un gros fauteuil roulant, hein.

@ffoodd@mamot.fr sur mastodon

👀 I have been in tech so long, I only have one question when I hear of a new invention.
Will it be used for war, porn or surveillance?

@why0hy@eupolicy.social sur mastodon

Femmes (2023-01-18)

Ces dernières années, je communique avec davantage de femmes que d’hommes au cours de mes journées de travail. Ce qui a commencé comme une opportunité est maintenant un choix délibéré, je ne souhaite plus participer à des équipes uniquement constituées d’hommes. Ça peut — malheureusement — paraitre flippant exprimé ainsi et ce n’est qu’un premier pas sur ce chemin de traverse au sein d’un écosystème majoritairement masculin. Il ne suffit pas d’être différemment entouré, il faut aussi apprendre à se taire et écouter.

Accepter que les solutions ne soient pas forcément techniques, que ce ne soient même pas des « solutions » en fait mais une suite de prises de soin. Partager des points de vues sur les oppressions et des situations vécues qui font prendre conscience de ses propres privilèges. Découvrir qu’il n’y a pas vraiment d’environnements safe en fait, jamais. Apprendre à se méfier de ses propres biais et interprétations, à déceler ce qui est ressenti comme des agressions, à confier ses doutes sur de potentielles indélicatesses.

Cette évolution remet aussi en question les dynamiques de groupes que l’on peut observer et ce qui est acceptable ou non. Il y a des postures qui deviennent beaucoup plus rapidement intolérables. Des incohérences entre les aspirations/publications et les situations qui font grincer des dents, fort. Je me sens parfois encore bien faible et démuni face à cela. Et je sais pourtant que ça n’est rien comparé à l’épuisement d’un quotidien dans une société patriarcale. Alors je prends le temps et je donne ce que je peux d’attention, de confiance et d’énergie.

Ces environnements et échanges m’apportent tellement. Merci.


Bande son du jour : Elisapie.

Citation du jour :

Un grand pouvoir implique une grande corruption.

Populaire (2023-01-17)

Plus j’en fais et plus je considère que le ski de fond est un sport populaire (dans le sens « pour le peuple »). Très peu d’équipement est nécessaire et même de la récupération permet de s’amuser, le façonnage des pistes requiert relativement peu d’énergies (fossiles), il est possible d’en faire même en étant très débutant·e et pas à l’aise avec les pentes. Ça devrait être une politique de santé publique !

Alors bien sûr, un bon équipement change des choses mais la technique et l’expérience compensent tellement que ça en devient presque négligeable (en loisir). Tout le monde peut se mettre dans les rails et pousser un pied devant l’autre. Bon OK, juste à côté. C’est un excellent moyen de se mettre en confiance avant d’oser glisser. Et puis, le pas s’allonge, les bras se décrispent et se mettent en mouvement aussi, les cuisses prennent le relai, les pieds se soulèvent.

Lorsqu’on commence à glisser et à trouver l’équilibre, le point d’accroche, le mouvement juste, ça procure une sensation de vol incroyable et ça permet de suer en continu (autant que la course mais avec moins d’impacts). Le matériel est léger et plutôt silencieux, les pratiquant·es courtois·es (et âgé·es, en tout cas l’après-midi).

Je n’en dis pas plus… il risquerait d’y avoir trop de monde dans les traces 😅.

PS : j’ai une petite (8 km, hamster-style) piste à 250 mètres de chez moi et je suis tellement reconnaissant à la ville de Montréal d’aménager les parcs et pistes cyclables en hiver pour glisser dans la nature urbaine 💚.

Des traces de piste de ski de fond dans la tempête de neige. Des traces de piste de ski de fond dans la tempête de neige.
Parc de l’Île de la Visitation, Montréal, 13 janvier 2023.
Des traces de piste de ski de fond dans la tempête de neige. Des traces de piste de ski de fond dans la tempête de neige.
Parc de l’Île de la Visitation, Montréal, 13 janvier 2023.
Des traces de piste de ski de fond dans la tempête de neige. Des traces de piste de ski de fond dans la tempête de neige.
Parc de l’Île de la Visitation, Montréal, 13 janvier 2023.
Des traces de piste de ski de fond dans la tempête de neige. Des traces de piste de ski de fond dans la tempête de neige.
Parc de l’Île de la Visitation, Montréal, 13 janvier 2023.

Et si l’attachement à la retraite des Français ne tenait plus à l’attente d’un repos ultime au terme d’une vie laborieuse et pénible, mais à la possibilité de faire retraite dès maintenant pour se réinventer dans un travail « amélioré » ?

Retraite : la fin du “bonheur différé”, par Denis Maillard (cache)

Dépendances (2023-01-14)

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I suspect one of the reasons for this is that Pinafore is written in Svelte v2 and Sapper – both of which are deprecated in favor of Svelte v3 and SvelteKit. Not only is there no migration path from Svelte v2 to v3, but there isn’t one from Sapper to SvelteKit either. (And on top of that, I had to fork Sapper pretty heavily.) Anyone making a bet on learning Pinafore’s tech stack is investing in a dead framework, so it’s not very attractive for new maintainers.

Retiring Pinafore (cache)

« Move fast and outdate things. » n’est pas un motto mais une constatation. Je suis assez assidu des écrits de Baldur Bjarnason à ce sujet, que ce soit à travers son site, son livre ou sa newsletter.

Je crois que je commence à dépasser la sidération et le rejet pour tenter de comprendre un peu mieux les raisons profondes de toute cette complexité et cette vitesse que l’on s’impose, avec une composante historique notamment.

2023, l’année de la maturité 😂.

The symptoms of pop culture:

  • A “disdain for history”. Pop cultures believe history doesn’t have anything to teach them.
  • Newer is automatically better. Pop cultures are built on the assumption that anything new or different is superior to established. Or, in other words, older is inherently inferior.
  • What’s next is going to be superior to what’s now. Pop cultures exist in perpetual anticipation of the next trend. Their disbelief of history appears to outsiders as a belief in progress.
  • The “Pop” in “Pop Culture” stands for “popularity”. If it’s popular then it must be right.

These traits are deeply irrational but they are the tech industry’s default mode of operation.

Tech Companies Are Irrational Pop Cultures (cache)


We’re starting to see the initial decay hit the parts of the web dev ecosystem that are the furthest away from the cheap money fountains Google and Facebook are providing. Core projects run out of money. Git commits stop. A dependency you use breaks when one of its dependencies stops working, leading somebody to fork it with a quick fix or replacement dependency. Bandaid fixes to decaying OSS projects start to crop up in more and more places. We start to see blog posts saying that all we need to do is get enough people to donate money or pay for support. Everything will be fine. Just look at how OpenSSL got turned around.

All of which is bad enough but also misses the point.

The Open-Source Software bubble that is and the blogging bubble that was (cache)

This JavaScript community (if judged by the demographics of this survey) seems to be comprised mostly of folks that are largely building with React, webpack, and Jest. With React on 3.2% of web sites and jQuery at 77.7% (as of January 2023), that’s a pretty small slice of a much larger community.

We seem to live in different worlds.

JavaScript, Community (cache)

Toile (2023-01-06)

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I realised when I think of something it doesn’t exist as a single entity. A thought is linked to a million other thoughts, to the past and to the future. I remember too much, relate too much, connect too much, and I project too much. I thought this was “normal” until I met my partner. She doesn’t think much about the future or the past – she’s a much happier person compared to me.

my mind is full of webs (cache)

Il y a tellement de choses qui me font réagir (ré-penser plutôt ?) dans les écrits de Winnie Lim. Elle joue toujours avec la corde sensible qui crée un lien à la fois fragile et pourtant si résistant, je me l’imagine comme un fil de toile d’araignée entre nous. Difficile à décrire et pas forcément réciproque. De temps en temps, je m’aventure dessus et je vais me désaltérer de quelques gouttes de rosée. Je suis reconnaissant de ces partages qui viennent alimenter mes propres réflexions.

But I do not want my webs to be truncated or forgotten. I do not wish to forget, or I wouldn’t have become obsessed with archival. I like noticing and preserving the connections. They become opportunities for learning and becoming, if I manage to detach enough from them.

Ibid.

Une toile d’araignée avec des gouttes de rosée et en arrière plan, flou, des immeubles de l’autre côté de la Rivière des Prairies Une toile d’araignée avec des gouttes de rosée et en arrière plan, flou, des immeubles de l’autre côté de la Rivière des Prairies
Parc Louis-Hébert, Montréal, 2 novembre 2022.
Et pendant ce temps là de l’autre côté de la rue :
Un parc pour enfant à contre-jour avec le soleil qui se lève dans le brouillard et qui forme une jolie étoile Un parc pour enfant à contre-jour avec le soleil qui se lève dans le brouillard et qui forme une jolie étoile
Une toile de soleil !