Jour 2


Je me dis que je ne vais pas prendre le départ trop tôt, laissant les cowboys faire leur truc à l’aube. J’espérais voir le lever du soleil mais il est resté couché lui aussi.

La forêt dans la brume matinale. La forêt dans la brume matinale.
Ambiance intéressante quand même.

Alors que je prépare mon petit déjeuner, j’ai la visite très silencieuse d’une jeune femme qui vient me murmurer qu’ils sont en train de chasser juste à côté. J’ai envie de hurler « SUPER ! » mais il ne faut pas trop rigoler avec ces gens là. Ils sont armés.

La rive du lac. La rive du lac.
Et pendant ce temps là, je chasse la feuille rouge.

Vers 9 h, je me décide quand même à rejoindre un point de vue que je pensais beaucoup plus proche. Je ne suis pas déçu par le panorama mais je commence à douter de mon énergie pour le retour !

Des arbres rouges, vraiment. Des arbres rouges, vraiment.
Red is the new green.
Des arbres rouges, toujours. Des arbres rouges, toujours.
À perte de vue.

Il est temps d’entamer ma migration retour. Cette fois je trouve l’astuce d’accrocher ma gamelle et son couvercle à l’extérieur de mon sac, ça m’évitera de siffler car en montée c’est pas évident (puis j’ai mal aux joues). Style jeunes mariés, pour une approche qui se veut faire le moins de dégâts possibles dans la forêt c’est loupé. Ou peut-être que j’épargne ainsi des vies ?

Des bernaches en v(ol) en cours de migration. Des bernaches en v(ol) en cours de migration.
Migrez vite ! Même si la bêtise humaine n’a malheureusement pas de frontières.

Pour ma prochaine sortie, je me trouve un endroit plus serein qui me permettra peut-être d’éprouver d’autres émotions. Cela m’a tout de même permis d’explorer une nouvelle zone qui pourrait être intéressante avec un raft… ou des skis !