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Publications relatives à cette étiquette

Flow

Le flow n’est pas seulement un état où j’ai besoin de calme, il s’agit d’un contexte à part entière. Il me faut une problématique connue, qui est définie avec des contours relativement flous, davantage une intention qu’une direction. Si j’ai déjà eu l’occasion d’être précédemment frustré par l’implémentation en cours, cela me donne beaucoup de motivation pour plonger. Parfois la zone est atteinte en n’étant pas devant un écran (en courant, sous la douche, etc), une forme d’Eurêka ! qui annonce la libération du flow à venir.

La crue monte et butte contre des digues techniques, plusieurs fois, avant de créer la brèche qui va tout libérer d’un coup et se répandre dans l’ensemble du code. Reste la tâche de ressuyage : l’évacuation des eaux qui se sont déversées dans les terres après une inondation et ainsi de diminuer le temps de submersion nous dit le Symadrem. Ce n’est pas une tâche ingrate car c’est celle qui rend le code pérenne et compréhensible, l’objet du flow accessible au plus grand nombre. Le temps de la décrue permet d’identifier les cas aux limites également.

Ce contexte ne m’est atteignable que 3 ou 4 fois par an en moyenne. Et heureusement, car il est vraiment peu soutenable (mais tellement satisfaisant !).


CSS is a programming language because that’s what you’re doing when you write it; you’re programming the application’s presentation logic. And that’s important, because CSS has power enough to either maximize the useability of software, or to ruin it beyond all utility. (Really; you’d probably be astounded how many ways there are to utterly destroy anything on the web with hardly any CSS.)

In many ways, CSS has greater impact than any other language on a user’s experience, which often directly influences success. Why, then, is its role so belittled?

The quiet, pervasive devaluation of frontend [archive]

J’aurais pu citer beaucoup de parties de cet article. Je choisis celle vraiment centrée sur CSS car les avancées récentes en font encore davantage un outil qui demande une grande connaissance du domaine, une veille active et une réflexion importante. Ce langage exprime la complexité de nos interfaces et de notre évolution collective en terme d’exploration d’affordances. Les patterns, ces façons de résoudre des problèmes similaires, évoluent et les personnes qui arrivent à suivre ces évolutions vont être de plus en plus sollicitées (j’en parlais par ici) — notamment lorsqu’il va falloir nettoyer 10 ans de CSS-in-JS/Tailwind/YouNameIt.

Je n’ai pas la même considération pour ces personnes, j’en ai bien davantage.


So far we have designed our component to be a function of the host. We can go further and ensure that the rendering routine is actually private to the host, so that the rendering code is encapsulated inside along with any potential behaviour enhancements (the countClickable mixin for example), while both remain reusable.

Coroutines and web components [archive]

Je n’ai pas tout compris (et j’en suis à la seconde lecture) mais ça a l’air fun ! 😜

Montre

J’ai une Suunto Ambit Black [archive] achetée il y a une douzaine d’années. (Merci à Suunto de garder une page avec les caractéristiques d’un produit qui n’est plus construit / vendu ! C’est notamment utile pour comparer les spécifications de taille et poids.) Je me demandais si les montres actuelles allaient pouvoir résister à une température inférieure à -20°C et il semblerait que ce ne soit pas le cas, tous les modèles que j’ai consulté spécifient clairement que c’est la limite basse.

Capture d’écran pour la Coros Apex 2 qui va de -20°C à 50°C.
Même Kiki a du mal par -20°C !

Détail marrant : Kilian Jornet était déjà sur les photos de promotion de la Suunto Ambit Black et on le retrouve sur la Coros Apex 2 Pro d’aujourd’hui.

Au-delà de l’aspect scientifique d’envisager une montre qui résiste aux températures locales, il y a une situation récente qui me reste en tête aussi (ce n’est pas la première fois, et ce ne sera certainement pas la dernière). Une position GPS précise aurait certainement pu m’aider dans ce cas là, si je n’avais pas été trop entêté pour ne pas la consulter. J’envisage aussi des objectifs sur lesquels j’ai besoin de me rassurer / entraîner spécifiquement en ayant une idée des distances que je pourrais parcourir dans un contexte donné que j’envisage plus rapide que ce que j’ai l’habitude de faire.

Je cherche en priorité une montre qui affiche un fond de carte, ce n’est pas tant ma trace programmée que ce qu’il y a autour qui m’intéresse dans d’autres contextes exploratoires. Sur ma montre actuelle, je ne pouvais qu’enregistrer une trace à suivre qui m’indiquait les déviations mais pour ma pratique ce n’était pas très intéressant. Savoir qu’il y a un lac / chemin forestier à proximité peut changer ma sortie. Difficile de savoir a priori si les données pour mes lieux de balade seront à jour ou suffisamment détaillées.

J’ai regardé l’Apple Watch Ultra 2, la Suunto Vertical Titanium Solar, des Garmin d’« aventure » et finalement la Coros Apex 2 (Pro). Dans tous les cas, ce sont de grosses montres et j’ai un poignet fin. Dans tous les cas, le marketing est complètement délirant 🙃. Sans compter le prix. La Coros semble être la moins chère (!) qui réponde à l’ensemble de mes attentes, la version Pro ayant une meilleure précision GPS et autonomie, ce qui m’importe beaucoup.

Ah, aussi. Difficile à justifier, même amortie sur la prochaine décennie… et c’est d’ailleurs là où j’ai de sérieux doutes en terme d’obsolescence programmée, ce qui a duré 10 ans ne durera probablement plus 10 ans. Triste réalité. J’essaye de ne pas trop me demande si je vais être capable de passer encore une décennie à arpenter la forêt.

Montre moi tes peurs et je te dirai comment les acheter.

P.S. : j’ai un petit truc qui me gratte aussi dans le fait de ne pas être utilisateur régulier de uMap, ce qui est un manque à différents niveaux. Avoir davantage de données me motiverait certainement à jouer avec. Il y a des lieux que je veux garder intimes et d’autres qui sont déjà bien publics. J’ai une vieille envie de pouvoir raconter mes sorties sur un fond de carte à la StoryMap (avec Leaflet ?) pour agrémenter les récits de sons et images correspondants aux lieux parcourus.

In·directions

Any time you have a design that references the same value across multiple pieces of UI, I’d suggest that is an opportunity for abstracting that value into a name that better describes the intention of the value in the design.

Naming Variables In CSS [archive]

Je me demande souvent quel est le bon niveau hiérarchique au sein des CSS modernes. L’approche constatée actuelle semble être de mettre des variables par couleur (par exemple) puis ensuite définir des variables intermédiaires pour leur donner un sens pour un contexte donné.

:root {
  --umap-color-darkBlue: #263B58;
}
button {
  --color-primary: var(--umap-color-darkBlue);
}
button.primary {
  background-color: var(--color-primary);
}

Il s’agit ici de partir d’un exemple simpliste mais concret. J’imagine qu’il y a autant de dévelopeur·euse que de façon d’écrire ces 3 seules déclarations :). Pourquoi :root et pas html ? Est-ce qu’il faut définir les couleurs primaires sur le button ou sur form, nav ? Ou faire sauter cet intermédiaire ? Est-ce qu’il faut button.primary, .primary, .button-primary, .button.button-primary ? Etc, etc.

Et je ne mentionne même pas les solutions à partir de :host / :host-context() ou :scope qui sont encore d’autres façons de faire qui sont peut-être amenées à devenir populaires.

Venant d’un langage dont l’un des mantras est There should be one-- and preferably only one --obvious way to do it., il est plus difficile de se retrouver devant une telle… flexibilité ? Lorsqu’on envisage un commun sur ces 10 prochaines années, comment trouver une stratégie maintenable qui s’inscrira dans la durée avec enthousiasme ?

Ce qui est certain, c’est que l’approche de Tailwind ne me convient pas du tout.

To keep up with the ever-evolving CSS standard Tailwind introduced another set of language literals. Over the years Tailwind has grown from a simple set of atoms to a vendor-specific language with expressions, operators, and method calls.

Tailwind marketing and misinformation engine [archive]


File over app is a philosophy: if you want to create digital artifacts that last, they must be files you can control, in formats that are easy to retrieve and read. Use tools that give you this freedom.

File over app is an appeal to tool makers: accept that all software is ephemeral, and give people ownership over their data.

File over app - Steph Ango [archive]


Learn about the systems that already exist, and build on them rather than around them. If an existing system doesn’t do what you want, maybe the problem is in the design of your system, not that one.

If you do build a new component, make sure it’s of general utility. Don’t build infrastructure that solves only the problems of your own team.

It’s easy to build complexity. In the rush to launch, it’s quicker and easier to code than to redesign. But the costs accumulate and you lose in the long run.

command center: Simplicity [archive]

GéoCodage

Dans le cadre de mon travail avec le LABRRI, j’avais besoin de pouvoir laisser l’utilisateur·ice choisir une localité parmi les villes et arrondissements au Québec. Je me suis dit que c’était une bonne occasion d’explorer les données ouvertes locales.

Je tombe rapidement sur le Répertoire des municipalités du Québec qui dispose des communes et arrondissements au format CSV. Il me manque tout de même les coordonnées pour pouvoir ensuite les afficher sur une carte. Je creuse un peu et il existe des services de géocodage locaux comme geocoder.ca mais je suis persuadé que ça doit être accessible librement quelque part. Je finis par trouver les Fichiers du code géographique du Québec qui comportent des coordonnées pour chaque localité, le tout en XML. Elles sont au format 47° 22' 34" N ce qui ne m’arrange pas et je me fais surtout avoir par la longitude un moment car elle est en français(!) 61° 52' 05" OO(uest) vs. W(est). Avec un petit coup de ElementTree + latlon3, j’arrive enfin à des coordonnées utilisables par Leaflet qui me serviront à afficher les situations sur une carte.

Il me manque les coordonnées pour les arrondissements mais j’ai déjà fait la moitié à la main précédemment et il n’y en a qu’une quarantaine. Jouable, ne jamais oublier ce XKCD lorsqu’on développe.

Je passe maintenant à l’interface et je me dis que cette problématique est une bonne candidate pour <datalist> surtout qu’il y a deux champs du formulaire où il faut saisir le lieu : il est possible de référencer la même liste de données pour deux champs distincts ce qui est élégant. Ce qui l’est moins par contre, c’est que pour rendre ces choix non modifiables, il faut définir un pattern avec l’ensemble des localité, pour chaque champ concerné, donc en double. Je me retrouve avec 3 fois les mêmes données… mais cela donne lieu à une nouvelle entrée dans ma mémoire technique. Le formulaire complet faisant au final moins de 110Ko, je considère que c’est suffisant pour ne pas affaiblir l’interface avec du JavaScript qui factoriserait ces données.

Un champ de saisie dans lequel j’ai écrit « baie » et qui affiche des suggestions de villes québécoises.
Et voilà!

Si jamais vous avez besoin des données générées, voici un CSV (67Ko) qui est originellement sous licence Creative Commons 4.0 – Attribution CC BY l’« Institut de la statistique du Québec, Fichiers du code géographique du Québec » même si je ne sais pas trop ce que ça signifie après une telle transformation… qui devient vraiment le « BY » ? 🤔

Note : l’interface proposée sous iOS pour les choix de datalist est assez déroutante car les suggestions se retrouvent dans la partie d’auto-completion du clavier !

Jeu

Dans la même journée :

Built like a video game

Designed to perform smoothly at 60 frames per second, our tool disappears and you can focus on what matters: working with your data.

quadratic

Puis :

Built like a video game

Zed’s breakthrough performance starts with our GPUI framework, a new way to build 2D user interfaces. GPUI rasterizes the entire window on the GPU, just like a 3D video game. The result? Fast, reliable, and smooth delivery of pixels on every frame.

Zed

Intéressant comme coïncidence commerciale.


J’ai réussi à trottiner 3 km aujourd’hui, à vitesse très réduite et en étant strapé. C’est une première après 4 semaines de repos. Il s’agit de reculer maintenant au maximum le moment où je vais me retordre cette cheville. Afin de réduire ce risque, j’hésite à repartir sur du barefoot car le mollet a aussi souffert pendant la torsion. Puis bon, il fait encore un peu frais…

Il y a cette nostalgie des sorties longues à Tokyo, en étant quasiment pieds nus. Si j’étais joueur, j’appellerais ça bearfoot dans mon contexte actuel.

Tooltipopover

Popover API – This provides a declarative mechanism to create content that always renders in the topmost-layer, so that it overlays other web page content. This can be useful for building features like tooltips and notifications. Support for popover was the #1 author request in the recent State of HTML survey.

Announcing Interop 2024 [archive]

Ma première intuition pour enrichir les liens de la version archivée était de passer par des éléments natifs (comme toujours). Initialement, j’ai même envisagé un élément <dialog> qui est déjà mieux supporté mais ça rentrait mal dans le DOM là où je voulais l’insérer. Je me met alors en quête d’un polyfill pour la Popover API qui pourrait convenir mais j’ai un peu peur des effets de bord vu que je découvre et qu’il y a quand même pas mal de possibilités. J’en suis même à me lire une bonne page de doc [archive] pour essayer de comprendre la distinction entre les deux.

Je finis par abandonner cette piste et je me dis que ça pourrait être un Web Component intéressant. Je m’arrache les cheveux un bon petit moment sur le positionnement et je capitule en me disant qu’il y a déjà des personnes qui ont produit des outils comme Floating UI ou Tippy.js. Choisir c’est renoncer… et j’ai fait les deux à la fois en optant pour Tippy qui prend soin de l’accessibilité [archive]. J’ai trop besoin d’avoir l’expérience de l’interface pour pouvoir affiner par la suite et faire les choses à ma sauce.

N’hésitez pas à jouer avec et à me faire des retours, c’est amené à évoluer.


My recipe for fiction set ten years in the future used to be 90% already-here, 9% not-here-yet but predictable, and 1% who-ordered-that. But unfortunately the ratios have changed. I think we're now down to maybe 80% already-here —climate change takes a huge toll on infrastructure— then 15% not-here-yet but predictable, and a whopping 5% of utterly unpredictable deep craziness.

Dude, you broke the future! [archive]

Cela me rappelle une discussion récente au sujet du manque de pertinence de la météo et de la difficulté à faire de la prédiction sur des données rendues obsolètes par le changement climatique. Les modèles ne sont pas (encore ?) adaptés à un tel chaos.

Manifestement, les écrivains non plus.

Someone out there is working on it: a geolocation-aware social media scraping deep learning application, that uses a gamified, competitive interface to reward its “players” for joining in acts of mob violence against whoever the app developer hates. Probably it has an inoccuous-seeming but highly addictive training mode to get the users accustomed to working in teams and obeying the app's instructions—think Ingress or Pokemon Go. Then, at some pre-planned zero hour, it switches mode and starts rewarding players for violence—players who have been primed to think of their targets as vermin, by a steady drip-feed of micro-targeted dehumanizing propaganda delivered over a period of months.

Ibid.

Ah si en fait 😬.


If we want a system that is consistent with the flourishing of life on earth, we will need a system that mimics nature. Our current economic model doesn’t - for many reasons - and needs to change. Looking at nature, including our own human nature in our private lives, gives us many ideas for what this new, harmonious system could look like.

“We Are All Socialists in Our Private Lives” [archive]

Il n’y a que les classes moyennes qui peuvent être socialistes. C’était tout l’enjeu de leur destruction pour n’avoir plus que des personnes qui aient peur de perdre le trop peu ou le vraiment beaucoup qu’elles ont. Et la peur rend la manipulation tellement plus facile…

If a monkey hoarded more bananas than it could eat, while most of the other monkeys starved, scientists would study that monkey to figure out what the heck was wrong with it. When humans do it, we put them on the cover of Forbes.

Ibid.

🙈

Archives

Google will no longer be keeping a backup of the entire Internet. Google Search’s “cached” links have long been an alternative way to load a website that was down or had changed, but now the company is killing them off. Google “Search Liaison” Danny Sullivan confirmed the feature removal in an X post, saying the feature “was meant for helping people access pages when way back, you often couldn’t depend on a page loading. These days, things have greatly improved. So, it was decided to retire it.”

Google will no longer back up the Internet: Cached webpages are dead [archive]

(rires)

Forcément en lisant ça un samedi matin, j’étais immédiatement motivé pour améliorer la façon dont j’archive les liens par ici. À commencer par des méta-données qui permettraient d’avoir une prévisualisation des liens un peu enrichie.

Je me dis que je ne dois pas être le seul à essayer d’extraire des informations des pages. Et j’en trouve pas mal : hyperlink_preview, extruct ou url_cache pour ne citer qu’eux. Cela me met sur la piste de Lassie qui semble extraire ce que j’aimerais avoir : une image ou favicon, potentiellement une description, ainsi qu’une langue. Jake Lazaroff m’avait depuis répondu qu’il génère en fait ses vignettes au moment de la construction du site. Je ne veux pas totalement suivre cette approche car je ne veux pas stocker d’images additionnelles mais je vais essayer d’avoir une solution hybride.

Cela m’embête de plus en plus de coupler le générateur de site aux (méta-)données des archives. À méditer.

Pour ce qui est de l’interface, ça attendra un autre jour. J’ai tout de même ajouté des attributs hreflang et la bonne langue dans les pages d’archives, un truc qui me grattait depuis un bout de temps.


Cela fait bien longtemps que je regrette d’avoir acheté des enceintes Sonos. Hier — encore une fois frustré par l’application proposée par défaut — je découvre SoCo ainsi que soco-cli après quelques recherches. Je passe ensuite la soirée à batailler avec Automator pour pouvoir faire un clic-droit sur un dossier local et que ça me lise les fichiers FLAC qui sont dedans.

J’arrive à la solution suivante :

on run {input, parameters}
    tell application "Terminal"
        do script "cd ~/sonos && sonos Chambre play_dir '" & (POSIX path of input) & "'"
    end tell
    return input
end run

Ce n’est pas très élégant et je n’ai pas réussi à faire en sorte que ça se lance dans iTerm mais au moins ça joue de la musique.


drab focuses on providing JavaScript functionality where it’s most useful. Many of the elements are helpful wrappers around browser APIs. Here are some of the features of the library.

drab - A Headless Custom Element Library [archive]

Le futur qui se dessine à ce sujet est très stimulant. Cela fait 15 ans qu’il y a une production de masse de code JS qui n’est ni réutilisable, ni interopérable. J’ai bon espoir que ce soit en train de changer.


When trying to defend this, economists typically claim that we have unlimited desire for new stuff. Apparently, rather than dedicating the time gains from technology to leisure, we pour it into making more stuff for ourselves. This is bogus. People do have a limited desire for new things, because dedicating yourself to endless production (and consumption) comes at the expense of hanging out with your family, friends and pets, or doing stuff like walking in the wilderness or surfing the waves. What people actually desire is a balance of many things, but the system we’re stuck in has unlimited desire for one direction only. That’s because it’s a vortex unleashed by humans who no longer know how to stop it.

Tech doesn’t make our lives easier. It makes them faster [archive]

Un bon article à lire après 24h de galères techniques 😅.

Déploiement

Ce qui me fait penser que cela fait plusieurs fois que je veux demander comment David déploie son site.

herbe [archive]

Mes dépôts contiennent le HTML généré car c’est ce que je considère comme étant la version pérenne de mes écrits donc je ne souhaite pas avoir une génération sur le serveur. Cela fait grossir le dépôt mais ça offre une tranquillité d’esprit de pouvoir observer les différences lorsque je modifie le moteur.

Il se trouve que ces dépôts sont sur le même serveur que celui qui sert les pages HTML que vous voyez. Je lance donc une commande distante avec minicli qui va faire une archive du dépôt git au bon endroit sur le serveur :

git archive --remote=larlet-fr-index.git master | tar -x -C larlet-fr
git archive --remote=larlet-fr-david.git master | tar -x -C larlet-fr
git archive --remote=larlet-fr-david-cache.git master | tar -x -C larlet-fr/david
[…]

J’itère ainsi sur chacun des dépôts concernés et l’avantage c’est que je peux donner un sous-dossier à la commande tar selon où je veux placer le contenu dans l’arborescence. Par exemple, ci-dessus, les articles archivés larlet-fr-david-cache.git arrivent directement dans mon dossier personnel larlet-fr/david. Il faut tout de même vérifier de ne pas écraser ses propres dossiers/fichiers.

Le déploiement met à ce jour une trentaine de secondes. Ce n’est pas optimisé mais je n’ai pas besoin de l’optimiser.


I therefore officially announce 2024 to be the year when the square checkbox has finally died.

In Loving Memory of Square Checkbox [archive]

À quand une petite coche sur les futurs toggle/switch natifs [archive] ? Ou pire ? 🙈

R.I.P. les boutons [archive] aussi…


Les poètes et écrivains évitaient tous la colère des rois et des puissants par l’utilisation de métaphores. Mais c’est justement par cette analogie que cela devient intéressant.

Les empires informatiques d’aujourd’hui comme exemples de l’absolutisme du pouvoir des siècles précédents posent la question plus qu’intéressantes sur la liberté d’expression. Quand tout l’espace de notre expression transite par un domaine privé et commercial, nous ne sommes plus dans l’espace public de notre expression mais bien dans cet espace contrôlé. Que devient le sens de notre communication si dès que nous sommes sur ces espaces, l’expression devient plus limitée que celle que l’espace public permet.

fraîchement [archive]

Il est interdit de parler anglais dans les écoles québécoises. Il n’en fallait pas beaucoup plus pour que les élèves aient envie de l’apprendre et d’échanger entre eux dans cette langue. Oppression + contre-pouvoir = culture commune.

Aussi, l’enseignement de l’anglais est relativement médiocre pour une province qui insiste sur le bilinguisme. Difficile d’en mesurer l’intention.


[…] Je ne sais pas ce qui est le plus important, préserver un nom de domaine n’est qu’une partie. Préserver le contenu derrière le nom de domaine est plus difficile. Il faut penser serveurs, mise à jour de sécurité, les technologies utilisées, etc.

Le No JS pour les sites Web est rarement mentionné pour la longévité du contenu. Et pourtant c’est une pièce fondamentale.

Peut-être il serait plus important de penser à ce que les autres voudront préserver plutôt que de penser à ce que nous voulons transmettre. De même que voulons nous préserver des générations antérieures pour nous aider à mieux penser notre propre disparition.

ce que nous laissons [archive]

Peut-être que si chaque personne avait sa propre archive des publications des autres, on aurait accès à un réseau de citations distribuées qui contribueraient à cette préservation. Et qui auraient été considérées comme étant « pertinentes » par les lecteur·ices ? Les guillemets sont importants car citation ne veut pas forcément dire caution ou intérêt le plus grand. Par exemple, l’anecdote [archive] Je me pose de sérieuses questions sur l’image que nous renvoyons à notre enfant. me fait beaucoup réfléchir et me donne envie de la conserver sans forcément la citer. Comment combiner réactions publiques et souvenirs plus intimes ?

Maintenant je vais vouloir citer encore plus d’articles de Karl (-:.

PS : Un réseau de flus ou readeck serait aussi une option s’ils pouvaient devenir un des nœuds d’une archive distribuée et collective.

Vieillesse

Je travaille dans des équipes techniques informatiques, le web, les nouvelles technologies, les startups. Autour de moi je ne vois que des jeunes, avec quelques rares personnes de ma génération.

Il n’y a quasiment aucune personne de 50 ans ou plus dans les équipes techniques. Les exemples que j’ai en tête sont quelques pointures nationales ou internationales, pas du tout représentatives du métier.

Quand je serai bien vieux [archive]

Cet onglet d’Éric D. est ouvert dans mon navigateur depuis plus d’un an (rassurez-vous, il était bien entouré avec au moins 300 collègues). Le temps passant, je me pose également ces questions…

Il y a deux aspects :

  1. Jusqu’à quand est-ce que l’on aura besoin de moi ?
  2. Jusqu’à quand est-ce que j’aurai besoin de coder ?

Sur la première, j’ai l’impression que l’expérience de base s’accumule et aura toujours une certaine valeur, je ne vois pas vraiment de plateau depuis 25 ans mais des centres d’intérêts qui évoluent plutôt en étoile. Certains sont des impasses — ou mis en dormance plus ou moins prolongée —, d’autres sont temporels et/ou gagnent un regain d’intérêt au gré de produits et de rencontres. Ce n’est pas tant d’avoir appris à apprendre que d’avoir croisé suffisamment de situations pour permettre à des équipes de sauter certains fossés ou sentir lorsqu’il y a un outil / techno / pattern qui vaut le coup. Je ne me sens pas obsolète et encore moins face à une IA-llucinante actuelle qui nécessite cette expérience.

C’est le deuxième point qui est critique car il touche à l’envie et peut-être que d’ici quelques années la technique m’intéressera moins pour plein de raisons (stagnation, répétition, sentiment d’inutilité, consommation de ressources, etc). Et peut-être que le code ne sera plus alors une expression de ma personnalité à laquelle je voudrai consacrer autant de temps. Et peut-être que je n’aurai plus envie de transmettre non plus à des personnes moins expérimentées pour ces mêmes raisons. Aujourd’hui, derrière ce besoin de coder, il y a cette nécessité d’apprendre en continu et de me sentir capable d’avoir un semblant d’impact sur ce monde.

Je peux aussi considérer que je ne suis qu’à la moitié de ma carrière technique. C’est vertigineux exprimé ainsi. Et pourquoi pas.

After almost 10 years of remote work, it would be close to impossible for me to go back to an office.

Aging programmer [archive]

J’ai souvent ce sentiment (je partage les autres points de l’article aussi). Je ne sais pas du tout ce que ça ferait de retourner dans un bureau mais au-delà de cette hypothèse physique, c’est le côté avec subordination / pyramidal que j’ai l’impression d’avoir dépassé sans vraiment de possibilité de retour en arrière. Il n’y a que dans des collectifs bien spécifiques que j’aurais une chance de trouver une place qui me soit acceptable.

Voir aussi cette discussion à ce sujet.


J’ai de plus en plus de mal avec les légalistes donneurs de leçons qui utilisent le ton le plus anxiogèno-aggressif qui soit. La vieillesse a ceci de bon que je commence à savoir retourner ces situations en interrogeant les intentions et les peurs de ces personnes.


The big one is that the logical alternatives to Node – the “no Node” work environments developers are likely to reach for aren’t going to be based on JavaScript. Import maps mean that browsers effectively have an API surface that non-JS projects can use to build a dependency management system. Much of the tooling surrounding JavaScript is now implemented in Rust, not JS – much of it driven by Deno itself – and that makes it more easily accessible outside both the Node and Deno ecosystems.

Disillusioned with Deno [archive]

Je partage l’analyse de Baldur, l’avenir est à la rouille. De Biome à Ruff en passant par rye ou hurl pour n’en citer que quelques uns, Rust est en train de devenir un véritable atout pour tout ce qui est outils-performants-autour-du-web.

Les (vieilles) mauvaises langues pourraient dire que l’on arrive au bout de la décennie tout-JS, surtout avec l’arrivée de WebAssembly+Python 🤞.

Endorphines

J’ai remis les pieds sur des skis (de fond). J’ai une piste à 150 mètres de chez moi et c’était probablement les plus critiques. Je me suis déjà tordu la cheville plusieurs fois sur ce trajet. Mais une fois dans les traces les sensations étaient bonnes et l’entorse (tapeée) n’a pas couiné. Le mollet un peu plus mais je me demande si ce n’est pas à force de compenser en boitant.

Cela conclus peut-être mon journal de chialage.


Hier soir, je travaillais sur la page d’accueil en voulant donner davantage d’espace à la recherche qui passe également en pied de page (qui est un chantier).

Et puis ce matin Nicolas H. m’indique que mon flux est cassé. Je répare cette histoire de caractère invisible qui casse le parsing du contenu HTML (intégrer une validation pourrait s’avérer être utile). Et je pousse les modifications qui contiennent la page d’accueil en chantier. Tant pis, au moins c’est fait.

Il y a dorénavant 54 liens sur cette page, j’ai besoin de revoir des choses mais au moins il commence à y avoir une cohérence sur le thème de l’année et ses pages générées. Le chemin continue de me donner le sourire.

Je constate au passage que la page de recherche fait 2 Mo (700 Ko à télécharger), désindexer des années ou explorer des alternatives ? J’aime bien me dire que mes écrits de ces 8 dernières années tiennent sur 2 disquettes.


Vidéo du jour : DRY JANUARY, ÉCOLOGIE : POURQUOI LE POUVOIR A-T-IL SI PEUR DE LA SOBRIÉTÉ ? (désolé pour les cris, ça semble être le style de BLAST 🙃).


On creuse les importmap pour uMap en ce moment. Un peu contraints par un passage aux modules JS qui supporte mal la minification + invalidation du cache. Il y a des choses intéressantes dans les possibilités que ça offre mais c’est du Baseline™2023.

Si un produit accueille moins de personnes lors de mon départ que lors de mon arrivée, j’ai probablement mal fait mon travail ? À méditer.

If the new software no longer runs on old hardware, it is worse than the old software.

Notes from “An approach to computing and sustainability inspired from permaculture” by Devine LuLinvega [archive]

Impact

If front web developers work closer to the users’ needs and problems, if they feel more implicated in the user experience, they will understand the impact of what they are building and will naturally adopt the strengths of the front web. […]

Maybe, in order to fix the front web, we have to fix human nature: make things less about money and self-satisfaction, and more about improving people’s lives and understanding the impact of what we are creating.

Part 5: Clues to Fix the Front Web [archive]

Même si je m’émeus encore de l’esthétique d’un Web Component ou d’une nouvelle technique CSS, j’essaye d’être plus attentif au fil des ans à l’impact potentiel des bouts de code que j’assemble. C’est là où les démo [archive] prennent tout leur sens pour vérifier la pertinence de ce qui a été produit. Se libérer de l’égoïsme technique pour aller vers le soin porté aux utilisateur·ices, essayer de comprendre leurs besoins, synthétiser, proposer, se tromper, recommencer. Dans une spirale d’essais-erreurs, on se rapproche d’un centre enviable où les contraintes techniques sont minimisées et les besoins proches d’être comblés. Chaque partie ayant un petit peu appris sur l’autre au cours de ce bout de chemin commun.

Une carrière est la cartographie de ces expériences. Savoir identifier les optima locaux qui ont pu procurer de la joie ainsi que les lieux de convergence où l’on aime bien aller car il y a le bon dosage effort / récompense. Apprendre à reconnaître les sentiers hasardeux où l’on a déjà laissé des plumes et reconnaître aussi qu’un contexte et des personnes peuvent changer.

Admettre que l’on a soi-même changé tout au long de ce cheminement.

At most software startups, customers typically don’t care if your product runs on Heroku, Kubernetes, or a really brittle singly-homed machine in Joe’s closet. No purchasing decisions hinge on your commitment to write servers in Rust or use Nix for hermetic everything. And although they might exist, I have sadly never had a customer write a testimonial for the elegant collection of internal services involved in responding to that single HTTP request.

No; customers are not paying for, nor give a shit about, these things. Sorry. It’s still cool stuff. It’s just not what you’re selling.

Customers want software that delivers problem-solving impact. And at the early stage, which is all the way until you’ve reached product-market fit, they’re almost certainly not getting enough, fast enough. You should be spending as much time as you can at this level of the stack, The Product: thinking, building, learning.

Your tech stack is not the product [archive]


You can’t make an article on a UX topic without showcasing a practical example. Let’s explore examples that I spotted on the web and how to fix them.

Designing better target sizes [archive]

Superbe article de Ahmad Shadeed. En résumé, il faut soigner ses paddings mais il y a pas mal d’astuces CSS pour y arriver dans certaines conditions. Je retiens notamment l’usage d’un :after pour ça lorsqu’il s’agit d’icônes notamment :

.search__filter:after {
  content: "";
  position: absolute;
  inset: 0;
  z-index: -1;
  transform: scale(2);
}

Je découvre au passage qu’il y a pas mal d’options d’accessibilité dans Polypane que j’utilise depuis peu et que je n’ai pas pleinement exploré.

Blessure

Avec les amis, on profite des premières chutes de neige sur Montréal pour aller s’amuser sur le Mont Royal et vérifier que les skis de rando sont encore en bon état. Cinq minutes avant, je tirais l’enfant avec son baudrier en mode remontée musculaire, en pleine forme. Une descente entre les arbres même pas tant engagée et au moment de rejoindre le groupe, légère perte de contrôle dans un endroit très boisé. Mon ski se coince entre deux arbres assez fins mais suffisamment solides pour que ma cheville doive tourner dans le mauvais sens vu que mon corps a choisi de continuer sa course. Ouille.

La tristesse de se faire mal au tout début de la saison. Aussi, c’est la pire chose à expérimenter lorsqu’on prépare un défi sportif

Youtube est le plus proche du célèbre I know kung-fu de Neo, j’ai appris à straper une cheville et j’ai l’espoir de pouvoir aller jusqu’au refuge avec l’enfant dans 2 semaines vu que j’ai déjà réservé. Une cheville tapeée devrait pouvoir tenir les 5 km à skis si j’en prends suffisamment soin d’ici là 🤞.

Ce soir, j’ai besoin d’y croire.


Copsaé publie un nouveau site web qui me donne des idées. J’apprécie aussi ce qu’a fait Access42 pour le sien. Ne pas oublier Koena aussi ! J’ai déjà vu passer des commentaires comme quoi un site accessible était forcément moche, j’apprécie de pouvoir proposer des contre-exemples.


In short, building with accessible semantics from the get-go can give you expressive, meaningful style hooks for free. Leaning on those style hooks in your CSS selectors lets you reduce the number of moving parts in your site or application, and it can prevent accessibility bugs from creeping in down the road.

Style with Stateful, Semantic Selectors [archive]

C’est ce que j’essaye de faire depuis plusieurs années déjà et non seulement ça me permet d’améliorer le couple sémantique HTML/CSS mais ça rend mon JS plus résilient aussi !

Recently I decided to stop using the word semantics. Instead I talk about the UX of HTML. And all of a sudden my students are not allergic to HTML anymore but really interested. Instead of explaining the meaning of a certain element, I show them what it does. So we look at what happens when you add a label to an input: The input and the label now form a pair. You can now click on the label to interact with a checkbox. The label will be read out loud when you focus on an input with a screenreader. When you hover over a label, the hover state of the connected input is shown. My students love stuff like that. They care about UX.

The UX of HTML [archive]

Liens

Je décide de tester d’ajouter le domaine du lien après la lien, j’ai souvent besoin de cette information avant de cliquer sur un lien. Pour cela je charge le domaine en Python grâce à la flexibilité de mistune et je m’en sers ensuite en CSS pour l’afficher dynamiquement :

a[data-link-domain]::after {
  content: " [" attr(data-link-domain) "]";
  font-size: smaller;
  color: var(--link-color-domain);
}

Je fais aussi des tests de soulignement avec un gradient qui irait de la couleur du lien principal à celle du domaine :

a {
  text-decoration-skip-ink: auto;
  text-decoration-thickness: calc(var(--fluid-0) / 10);
  position: relative;
}
a::before {
  content: '';
  width: 100%;
  position: absolute;
  left: 0;
  bottom: -1px;
  height: calc(var(--fluid-0) / 10);
  background: linear-gradient(
    to right, 
    var(--link-color), 
    var(--link-color-domain)
  );
}

Mais au final je jette car je perds la partie skip-ink que je trouve chouette comme évolution de rendu possible. Toujours cet équilibre complexité / expérience / accessibilité.

Plus tard, je commence l’implémentation de l’archivage des liens distants. J’ai pas mal d’idées mais je sais qu’il ne faut pas que je prenne trop de retard dans la récupération sinon je ne vais pas avoir l’énergie pour reprendre l’historique. Ce sera probablement l’occasion de faire un autre Web Component dédié. En suivant les recommandations sur masto, je les nomme archive pour le moment et je conserve la date de récupération de l’article car c’est une information importante. J’adapterai le style plus tard.

Il faut que j’améliore cette automatisation car c’est assez fastidieux pour le moment, beaucoup de retouches manuelles pour obtenir un article lisible selon les sources. Je vais aussi réduire le nombre de liens que j’archive, les sources techniques ont probablement moins d’intérêt dans la durée.

Chaque lien distant prend une longueur non négligeable suite à ces deux ajouts 🤔.


Ce billet illustre la loi qui dit “Moins un blog est mis à jour, plus il y a de probabilité que ce qui y est publié a pour sujet les aspects techniques dudit blog”.

Ma page /now (ou plutôt /en-ce-moment) [archive]

J’ai ri. Je n’ai jamais fait une telle page car je sais que je n’arriverais pas à la maintenir à jour. Je galère déjà avec mon profil pro.

I also started noticing when people do this subconiously. For example, most software engineers I know hate blogging, but they like building their own blog engine to make blogging more pleasant (I’m very guilty of this too).

Kent Beck nailed it: “for each desired change, make the change easy (warning: this may be hard), then make the easy change”.

Opening Mail [archive]

Note : cette année, je ne ferai aucun lien vers 𝕏 (twitter.com) depuis mes articles.


L’hiver commence maintenant le 7 janvier à Montréal. Phénomène météorologique exceptionnel et tendance climatique.

Fondations

Tellement de choses sont dorénavant possibles en CSS, je suis submergé par l’ampleur de la tâche. J’ai envie d’essayer trop de choses : des grids, des layers, des fonctionnalités avancées de typographie, que cet espace redevienne un terrain de jeu dans ce domaine car je sens bien que j’ai un peu délaissé cet aspect au fil du temps.

Je commence par regarder à quoi ressemble une page nue avec la précédente sémantique HTML. Ce n’est pas si mal mais les icônes en SVG pourraient avoir des dimensions plus appropriées. Je les retire, il est temps de gagner en légèreté. Je regarde à quoi ressemblent des reset modernes :

J’aimerais commencer ma CSS par @layer reset mais c’est sur du Baseline™ 2022. Toujours cette tension entre jouer avec les nouveautés sans exclure pour autant une partie de l’auditoire potentiel. Au pire, cette page nue est consultable et le flux devrait être supporté partout. Peut-être que je n’ai pas besoin d’avoir des CSS layers mais quand je fais une refonte de cet espace je ne suis pas que sur le besoin. J’obtiens un reset que j’imagine fonctionnel mais il est un peu frustrant d’arriver à un résultat finalement moins lisible que ce que j’avais sans aucun styles. Commencer par déconstruire pour reconstruire est probablement l’un des maux de notre culture. Ne pas accepter qu’il puisse exister quelque chose de suffisant sur lequel s’appuyer. Une attitude de colon.

Je finis par tout jeter / ré-interroger et je m’en sors avec 6 règles.

J’ai besoin de voir mon texte en action pour pouvoir le travailler. Qu’il passe de lisible à enviable, que sa fabrique — coucou Antoine [archive] — fasse partie intégrante de sa création+diffusion. C’est le texte que je suis en train d’écrire qui est le modèle. Je commence par adoucir les contrastes et à centrer quelques éléments. Puis j’applique cette astuce pour avoir des citations à fond perdu tout en centrant le texte de l’article. J’ai envie de leur donner la place qu’elles méritent dans mes publications.

Je suis satisfait de mon résultat très minimaliste du jour.


Le long trajet est essentiel. Surtout ne pas se laisser tenter par un livre, un ordinateur de poche, ou autres artifices. L’ennui permet l’étincelle des rêveries, tout comme la nuit la profondeur des rêves.

notes [archive]

🧡


Plus tard, je me rends compte en voulant faire les choses proprement que j’avais déjà fait des essais il y a un peu plus d’un an :

Capture d’écran de l’essai
Capture d’écran de l’essai.

Je ne sais pas trop quoi en penser, c’est toujours marrant de retrouver de vieilles tentatives. De mémoire, c’était déjà plus pour m’amuser avec les layers qu’une refonte sérieuse (et cette typo 😱 (Bizmeud, en retraite)). Il n’est pas exclus que les essais actuels finissent également à la poubelle.

Tiens, est-ce que j’arrive à faire déborder l’image du flux aussi ? Oui, et ça ouvre des perspectives d’agencements photographiques à explorer…

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