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Dune

Je crois bien n’être allé que 3 fois dans une salle de cinéma ces 10 dernières années. Et puis l’occasion s’est présentée, sans prévenir, aujourd’hui. J’avais quelques retenues sur la première partie mais j’attendais quand même avec impatience la suite. Et j’avais réussi à ne pas trop regarder les bandes annonces, ni les critiques.

Note : ça va forcément divulgâcher un peu dans la suite.

L’adaptation est bonne, le défi était de taille et — en dépit des quelques ajustements qui piquent un peu le fan que je suis (surtout vers la fin !) — la scénarisation est cohérente. Ce qui n’était pas une mince affaire car encore une fois la temporalité n’est pas évidente et rendre l’évolution des personnages visible avec tout ce qui est censé se passer dans leur tête requiert des redéfinitions et des raccourcis.

Mon erreur a probablement été de choisir de l’IMAX alors que c’était Hans “booj” Zimmer aux platines. Autant dire que le siège a vibré la moitié du film ! Au-delà de la bande originale, le son a vraiment été travaillé mais je crois que c’était un peu trop pour mes vieilles oreilles plus vraiment adaptées à de tels volumes. Il y a des moments où j’ai même trouvé que ça altérait la compréhension des dialogues… j’avais un peu l’impression de me noyer dans la volonté im·mer·sive alors que l’on est en plein désert. Je doute de retourner dans une salle de si tôt.

Tout ce qui tourne autour des vers est bien fait, j’avais toujours eu du mal à me faire ma propre représentation des tailles et interactions à la lecture et là ça me semble être respecté / réaliste. Idem pour les Sietchs, c’est fidèle à la projection mentale que je pouvais m’en faire, même si l’on n’en voit pas grand chose au final. J’ai particulièrement apprécié le choix de faire une Chani forte qui est davantage consciente des enjeux et des répercutions. La jalousie aurait mérité d’être plus subtile, la différence entre la femme (politique) de Paul et sa compagne (amoureuse) est vraiment explicite dans le livre.

Paul Muad’dib perd un peu trop d’eau à mon goût au cours de nombreuses scènes. Il était probablement plus difficile de transmettre des émotions sèches (?).

Pour finir sur une note positive, l’image bien sûr. C’est à la limite du trop et c’est magnifique au niveau des différents tableaux qui s’enchaînent avec leurs propres couleurs, cinématiques et points de vues. On sent le travail de recherche sans qu’il ne devienne complètement distrayant. J’y serai d’autant plus attentif lors d’un second visionnage, chez moi, en choisissant le volume sonore.

Je ne vois pas comment est-ce qu’il ne pourrait pas y avoir une troisième partie. À voir comment / si ça raccroche les wagons des livres. J’aurais presque envie que ça explore sa propre branche. Dune multi·vers·e !

Quotidien

S’il y a une chose qui a changé depuis que j’ai repris une écriture quotidienne c’est de ne presque plus regarder de films / séries.

Vu la qualité des vidéos que j’écoutais, ça n’est vraiment pas une mauvaise chose.


Outil du jour : who can use.

Voir en direct la perception des personnes sous forme de boutons pour des couleurs données permet de lâcher prise et de se concentrer sur la lisibilité. Savoir que seules 68% des personnes ont la capacité à voir ce que je vois (peut-être) donne un autre sens à l’accessibilité.


Découverte d’un nouveau terrain de jeu en hiver.

Le nombre d’hivers où il sera encore possible de skier à Montréal sont comptés. Il fait probablement partie de la dernière génération à pouvoir le faire. Aujourd’hui, une dizaine de kilomètres à skis-de-fond-de-location-qui-ne-glissent-pas (sic).


Most “news” is designed to trick us into giving our fucks to things that don’t deserve them or where they have no value.

The Fucks and How We Give Them (A Manifesto) [archive]

Anneau

« J’aurais voulu que cela n’ait pas à arriver de mon temps », dit Frodo.
« Moi aussi, dit Gandalf, et il en va de même pour tout ceux qui vivent en de pareils temps. Mais il ne leur appartient pas de décider. Tout ce qu’il nous appartient de décider, c’est ce que nous comptons faire du temps qui nous est imparti. »

Le seigneur des anneaux, J.R.R. Tolkien

Me voilà reparti pour un tour au départ du Comté, cette fois avec la nouvelle traduction de Daniel Lauzon. Ça pique un peu au niveau des noms, forcément.

Je vais moins publier ces prochains jours 😇.

Tout ce qui est or ne brille pas,
Ne sont pas perdus tout ceux qui vagabondent ;
Ce qui est vieux mais fort ne se flétrit pas,
Le gel n’atteint pas les racines profondes.

Ibid.


The webring is a directory of neighbor websites and portfolios.

This is an attempt to inspire artists and developers to create and maintain their own personal website, and share traffic organically among each other. The ring’s aim is to promote the creation of hand crafted diaries, wikis, bookmarks and portfolios.

XXIIVV - webring [archive]

C’est marrant de voir ressurgir d’anciennes pratiques. Il y a un côté vintage, ou reprise d’une ancienne chanson populaire. Avec ce questionnement récurrent : N’a-t-on vraiment rien inventé de mieux depuis ? (Ah si, maintenant il faut avoir un compte Microsauron Github pour accéder à l’anneau.)

Écrit-il en relisant pour la x-ième fois le même livre.

With roots in the world of fashion, there exists a cyclical principle suggesting that every two decades, previously popular trends “every 20 years or so the trends that were once popular will begin to be on the forefront again.” What’s old is new again. However, these recurring trends aren’t just rip-offs. They are remixed and reinterpreted through the lens of a new generation.

We are, perhaps, in a 20 year resurgence for the indie web and blogging.

We’ve been waiting 20 years for this [archive]

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