# Écriture > La question est de savoir ce qui reste de la capacité de fiction quand toutes les histoires se publient sans friction et quand seules les frictions semblent capables de « faire histoire » dans le débat public. > > […] > > La vitesse de ces enchaînements déterminés algorithmiquement dans le seul but de fabriquer des routines d’aliénation scopique, ==cette capacité à ne valoriser le court que tant qu’il concourt à fabriquer de l’artificiellement long en continu==, ce refus total et programmatique du discontinu, cela interroge aujourd’hui notre capacité plus globale, plus politique, à nous confronter à des régimes narratifs nécessitant d’articuler le temps long comme autre chose que la simple agrégation de séquences courtes. > > *[Je n’ai pas eu le temps de faire plus court.](https://www.affordance.info/mon_weblog/2021/11/le-temps-de-faire-pus-court.html)* ([cache](/david/cache/2021/4801845e14d06e498d20118977d6c334/)) De l’importance de l’élément perturbateur, de son récit, du rythme imposé par les plateformes, encore un billet bien touffu et nécessaire d’Olivier Ertzscheid. L’injonction au court(-termisme). > [en] There are 2 things I have come to believe about writing: > > 1. The average person should write 5x more things than they do. > 2. The average written thing should be 5x shorter than it is. > > *[Write 5x more but write 5x less](https://critter.blog/2020/10/02/write-5x-more-but-write-5x-less/)* ([cache](/david/cache/2021/0a106edc34e0e32ff31371309ceb668a/)) #écriture #gafam