Publications relatives au tag #échecs


Liste des publications en ordre chronologique :

Masque (2021-06-12)

Déplier pour lire le contenu de l’article

Le mythe du désintérêt des autistes pour les autres humains et la sociabilité empêche de reconnaître qu’il existe des autistes qui au contraire adorent observer les autres et comprendre leur fonctionnement, se passionnent pour l’étude des groupes et du small talk, et se servent de leurs passions pour mieux s’intégrer parmi les non-autistes. Il existe aussi des personnes autistes qui évoluent dans un environnement bienveillant voire autiste lui-même (parents autistes qui s’ignorent, amitiés ou relations amoureuses avec d’autres personnes autistes identifiées ou non, travail dans un milieu autistico-compatible) et qui donnent ainsi l’impression de ne pas toujours avoir de grandes difficultés à se lier avec autrui, puisqu’elles ont trouvé des semblables ou des gens qui les acceptent comme elles sont.

Autisme « au féminin » ou autisme tout court ? (cache)

Certaines personnes portent des masques au quotidien depuis bien avant la pandémie. Le spectre de la neuro-atypie a trop de dimensions pour pouvoir établir des diagnostics pertinents car il y a une multitude de cases possibles.

Les spécialistes essayent de jouer aux échecs alors qu’il s’agit d’un jeu de go…

Échecs (2021-06-19)

Déplier pour lire le contenu de l’article

Je me suis mis à regarder des vidéos de Magnus Carlsen qui fait des parties d’échecs en ligne en les commentant et c’est super intéressant. C’est la première fois qu’un champion du monde a la capacité et la volonté de faire ça et c’est un moyen de comprendre ce qu’il se passe dans sa tête et les stratégies qu’il évalue en direct. Le voir jouer contre des Grands Maîtres avec une telle décontraction, rattraper des erreurs (et des bananes !), perdre, troller un peu et se faire troller aussi des fois c’est vraiment plaisant à observer. Ça m’a motivé pour reprendre un peu, à mon rythme, cette pratique avec un jeune prétendant local.

Il y a des fois où la fin est trop rapide pour pouvoir comprendre sans ralentir la vidéo, ça me rappelle le nombre d’APM délirant des tournois pro de Starcraft.

Imagine thinking that you made Carlsen stop to think, then you tune in to his livestream to find out that he’s just commentating on your weaknesses and giving a tutorial on how to beat you.

Un commentaire récurrent… et tellement vrai.

Vacance (2021-08-08)

Déplier pour lire le contenu de l’article

Comme un besoin de rendre ce temps d’écriture vacant pour voir pour qui et par quoi est-ce qu’il pourrait être comblé pendant cette prise de soin.

J’ai pu regarder la coupe du monde d’échecs en direct et voir Magnus Carlsen perdre contre Jan Krzysztof Duda en demi (mais alors quelle « petite » finale !). Je commence à comprendre les lignes et stratégies évoquées par les commentateur·ices et c’est chouette.

Je me suis demandé pourquoi est-ce que j’avais besoin de partager mes photos sur des réseaux instantanés plutôt qu’ici. J’ai l’impression que ça traduit une certaine insécurité, celle d’avoir besoin d’un retour (flatteur) immédiat. Peut-être qu’il faut que je travaille aussi la simplicité de publication pour ces media, cela rejoint des limites que je ressens sur le générateur actuel.

Aller de plateforme en plateforme pour être poseur de tendance et passer de l’autre côté de barrière sans pour autant montrer la dimension réelle du travail. Certaines plateformes tentent un modèle plus ancien en tapant dans la longue traîne des amateurs qui voudraient bien devenir professionnels, ou plus exactement se faire du blé, ou de l’argent de poche, on ne sait pas trop. Une forme d’uberisation de l’image en quelques sortes. C’est fatiguant.

[…]

  • a-matrice : sans matrice : le contraire :)

Notes sur une photographie ouverte (et amatrice) (cache)

J’ai apprécié de faire à nouveau des photos de nénuphars depuis le raft, des cascades en pause longue et des oiseaux flous. Arpenter la forêt boréale jusqu’à épuiser les pensées, se dépenser jusqu’à l’épuisement. Évaluer l’épuisette et remettre les poissons à l’eau, nager comme un gardon avec l’enfant. Gelés et contents.

Un geai bleu prenant son envol. Un geai bleu prenant son envol.
J’ai parfois l’impression d’arriver aux limites de mon matériel et c’est presque thérapeutique (de le penser et de l’accepter).

J’ai encore une fois été frustré en essayant de faire une vidéo « en famille » d’une ballade, le tempo n’est tout simplement pas adapté et il faut que je m’en rappelle car cela me met de mauvaise humeur. Ne pas oublier ceci.

J’ai appris à jouer à Quarto! et ça m’a plu. Ça donne une bonne idée de la faiblesse du cerveau lorsqu’il s’agit de n’évaluer que 4 paramètres à la fois. On n’a pas tenté la variante hardcore qui ajoute aussi les carrés.

J’ai observé avec stupeur des hommes montrer leur muscles et des femmes montrer leurs fesses devant des cascades. Je ne sais pas encore si je vais pouvoir/vouloir comprendre ces pratiques. Je me suis senti vieux.

J’ai lu Rupture(s) de Claire Marin qui est une continuité inattendue après avoir lu Disparaître de soi de David Le Breton (auquel elle fait d’ailleurs référence !). Cela réveille en moi des choses autour de l’identité et de mon propre vécu. Elle m’a dit que c’était le propre des aphorismes.

Il y aurait des vertus de l’échec. Vraiment ? Mais la rupture n’est parfois qu’un gâchis, un manque de courage, une lâcheté. Le constat d’échec d’un couple, d’une famille, d’une amitié, d’une politique, d’un projet. Et l’échec n’est souvent rien d’autre que lui-même, pauvre, décevant, un pur raté. La plupart des échecs ne nous apprennent rien. Pire, nous nous enlisons souvent dans le bégaiement des mêmes échecs, comme s’ils étaient inévitables, et ce, dans une jouissance paradoxale de leur répétition presque rassurante.

Rupture(s), Claire Marin

Atelier (2021-09-25)

Déplier pour lire le contenu de l’article

J’ai motivé une rencontre autour des échecs entre enfants de sa classe. Quelques heures au parc et je peux déjà identifier qu’il y a trop d’attentes de la part des parents pour pouvoir aménager un espace d’apprentissage qui soit enthousiasmant.

Comment divertir leur attention de manière non violente ? Si je plaide en faveur d’un moment entre jeunes, quelle devient alors ma place ? De quelle façon discuter de positions sans que les joueur·euses se sentent jugé·es ?

Quelques idées :

Il n’y a pas que les jeunes qui ont à apprendre de leurs propres échecs…