# Ombres > [en] I’m not a film buff, so I write this from a layman’s perspective. But every time I watch something made before 2000, it looks so beautiful to me—not otherworldly or majestic, but ==beautiful in the way the world around me is beautiful.== And I don’t think I’m just being nostalgic. […] > > Most usefully, their hollowness offers, by way of counter-example, a key to what does feel meaningful: texture, substance, imperfection, slowing down, taking the scenic route, natural light, places you can touch, making more considered creative choices, making *less*. > > *[#132: The contagious visual blandness of Netflix](https://haleynahman.substack.com/p/132-the-contagious-visual-blandness)* ([cache](/david/cache/2023/4d3fa4020fd0504dbced1a408a2d394e/)) C’est une chose que j’ai remarqué aussi et l’essai de Robin Rendle à ce sujet [In Praise of Shadows](https://www.robinrendle.com/essays/in-praise-of-shadows/) ([cache](/david/cache/2023/055ec9ce09151d35309f39b824189c61/)) m’avait particulièrement touché cet été. Les iPhones, au fil des versions, font de « magnifiques » photographies par exemple mais ce qui est capté de la scène est faible comparé à ce qui est fait en post-acquisition pour qu’elles *semblent* magnifiquement nettes et contrastées etc. Et ce n’est qu’un début, l’apprentissage et des algorithmes encore plus avancés permettront de rendre chaque photo plus… parfaite dans la négation de sa naturalité*. Ma bibliothèque dans macOS Photos (iPhone) ressemble à un magazine, à une façon que d’autres ont choisi pour représenter le monde. Celle qui est dans RAW Power (DSLR) est plus modeste mais correspond davantage aux façons dont _j’ai_ envie d’observer et de partager le monde. À force de regarder des séries à l’image parfaite, on se met peut-être à fuir la réalité d’un monde qui nous semble hideux dans ses imperfections et ses zones d’ombres. _J’imagine que c’est une réflexion de vieux et que les personnes faisant de l’argentique avaient les mêmes arguments il y a quelques années. J’assume (presque)._