Je me dis régulièrement que ce n’est pas le futur qui est à inventer, mais le présent qui est à soigner, au sens de bien traiter, regénérer.
Discussion de comptoir hier soir sur les jeunes (oui je peux maintenant faire mon réac’, enfin un peu plus…). Sans avoir un jeune sous la main sinon c’est trop facile.
Se demander si la construction personnelle et le bien-être n’ont pas endommagé la famille. Se demander s’il devient si difficile de faire des concessions, même pour une seule autre personne, comment vivre en société, en démocratie. Se demander quelle est la part de l’évolution des rapports hommes/femmes ayant permis cela. Se demander si les privilégiés vont arrêter de se reproduire. Se demander si ce n’est pas légitime quand on pressent ce qui nous attend.
En sortir avec une certaine tristesse qu’il va falloir que je cultive pour la comprendre et la transformer.