Les plus récentes en premier, les 3 premières sont dépliées et ensuite c’est à la demande, bonne exploration !
Développement(s) (2023-12-08)
J’ai un peu de mal ces temps-ci à dire que je suis un développeur car j’ai l’impression de passer énormément d’énergie à faire d’autres choses. Lorsqu’on me demande ce que je fais, je dis « des trucs, de-ci de-là… », rien de bien grandiloquent. Une bonne partie de mes journées est passée dans la gestion de Scopyleft (au sens très large), une autre à interagir avec les équipes avec lesquelles je travaille. Et puis parfois, l’après-midi ou le soir, lorsqu’il n’y a ni grève, ni neige, ni journée pédagogique, ni covid, ni flemme, il m’arrive de coder des trucs.
Anthologie Palatine #
Projet de longue date avec la Chaire du Canada sur les écritures numériques qui consiste à rendre possible le parcours et l’analyse de textes en Grec ancien. C’est un peu en pause depuis le début de l’année mais j’ai pris beaucoup de plaisir à échanger / pairer techniquement avec Sarah (de Scopyleft) sur ces évolutions.
Participer à de la recherche par l’angle du développement est un des moyens d’être bien payé une façon de garder un pied dans un domaine qui me fait mouliner le cerveau pour autre chose que le profit des autres.
Pressoir #
Toujours avec la Chaire du Canada sur les écritures numériques, parce qu’on apprécie bien de travailler ensemble, on a fait il y a quelques années un outil permettant de générer des livres numériques à partir de sources en markdown.
Cela a donné lieu à deux collections enrichies de contenus numériques (vidéos, etc).
Depuis l’automne, on assume d’avoir fait un Générateur de Livres Statiques et on essaye de le rendre plus polyvalent / autonome. C’est un exercice de recherche qui va vers une dé-GAFAM-isation et qui m’intéresse depuis un bout de temps…
Stylo #
Puisque j’en suis sur la recherche, j’ai aussi contribué modestement à l’éditeur de texte Stylo pour la partie export. Cela m’a fait plonger dans l’univers de Pandoc (et Docker), de la bibliographie académique et puis j’ai refait des API et j’aime bien ça.
LABRRI #
Pour finir côté recherche, j’ai accompagné le LABRRI dans l’analyse et la mise en forme de leurs données autour de situations interculturelles au Québec. C’est en interagissant avec des personnes peu/pas techniques que j’ai l’impression de progresser aujourd’hui. Cela permet de revoir les contraintes, l’autonomie, la consommation des ressources, les outils déjà en place. Cette prise de recul est nécessaire pour un avenir frugal.
Le sujet en lui-même est une façon de m’intégrer au Québec en analysant le prisme des incompréhensions culturelles qu’il peut parfois y avoir.
Croix-Rouge #
On a mis en place un outil pour qu’un lieu d’accueil et d’orientation puisse donner des formations à des mineurs étrangers avec Maïtané et c’était émotionnellement intense. Beaucoup de remises en questions techniques personnelles mais surtout de réflexions sur quelles sont les véritables héroïnes de ce monde…
Un des enjeux était de voir ce que l’on arrivait à produire avec un budget très restreint (pour le domaine). Il y aurait de la matière pour un article dédié.
Outils scopyleft #
J’ai produit et maintenu une quinzaine d’outils pour Scopyleft au cours de l’année. C’est beaucoup et je m’en suis rendu compte au moment où j’ai dû faire une page pour en faire la liste car on avait du mal à nous y retrouver ! Plus que les outils en eux-mêmes, c’est la structuration et l’aide qu’ils ont pu apporter à des moments critiques qui me réjouit.
J’ai aussi développé pas mal de bouts de code relatifs à l’automatisation / vérification des sous-traitant·es qui sont de plus en plus nombreuses avec le marché public que l’on a remporté il y a quelques années. Extraire et vérifier des données issues de PDF provenant de l’administration ou d’outils de comptabilité n’est pas une mince affaire…
uMap #
Au printemps dernier, Yohan m’a motivé pour que l’on transforme un logiciel open-source en commun tout en se faisant financer par l’État. Je dois avouer que j’étais un peu dubitatif mais j’ai tenté le coup. Quelques mois après, on a une instance souveraine en production, des centaines d’issues traitées, un site dédié avec une possibilité de financement participatif, des mises à jour régulières, des réflexions de fond avec la communauté, un financement par NLnet, etc.
Pari tellement réussi qu’on a décidé de me passer en mécénat de compétences avec Scopyleft pour les derniers mois de l’année. Il faudra que je fasse un billet dédié.
La plupart de ces sites sont statiques ou semynamiques, sans faire appel à NPM. Vous n’avez pas idée d’à quel point cela me tranquillise et augmente mon efficacité en terme de maintenance sur le long terme.
Éco-conception (2023-09-23)
De mon temps on disait pas « écoconception » on disait juste « appliquer les prérequis basiques du métier de dev » et on n’était pas plus malheureux.
S’il vous faut une formation pour vous empêcher d’afficher 10 Mo d’images sur votre homepage et d’empiler 50 frameworks JS pour faire un formulaire, c’est peut-être que votre titre initial de « dev full stack senior » était légèrement usurpé. Et si l’interopérabilité, la rétrocompatibilité, l’amélioration progressive, l’accessibilité et les perfs sont pour vous de nouvelles compétences tendance à faire valoir sur un CV, je suis navré de vous annoncer que vous étiez jusque ici un escroc.
Ce n’est pas vraiment un secret que je fasse partie de la team vieux-rageux-qui-lève-ses-poings-vers-le-ciel (et surtout les yeux 🙄) lorsqu’on parle de technique et de web. Le pire étant que plus le temps passe et plus j’ai le sentiment que cette profession se crée sa propre utilité. Il faudrait que je lise Bullshit Jobs pour être certain de ne pas dire n’importe quoi mais je crois bien que ça s’en rapproche de plus en plus. Ou alors j’en prends davantage conscience.
Et ça m’embête autant que de jardiner dans mon petit potager bio tout en vivant au milieu d’une zone commerciale géante bariolée de publicités et traversée par des SUV et autres pickups. Toute ressemblance avec ma dissonance cognitive actuelle serait bien évidemment fortuite.
En ce moment, à 15h50, j’écoute les enfants à la fenêtre préparer la chanson de l’année où Fanny Bloom leur demande de planter des arbres alors qu’il y a une file de voitures de plus de 2 tonnes qui attendent la sortie de leurs chers bambins. Tout ça pour s’éviter de faire quelques centaines de mètres à pied.
Je crois que c’est ça l’éco-conception sur le web : réduire la taille d’une image afin de réduire son empreinte carbone tout en ayant demandé à un LLM de l’avoir générée.
🎯 However, despite recognizing the danger of an increasingly closed internet, many web developers don’t consider their own technical decisions and how those decisions can also contribute to the disappearance of web’s culture of openness.
Inadvertently (for the most part) technical trends and decisions in web development in the last two decades have lead to what we term a “Technical Enclosure” of the web, a processes whereby technical decisions chip away at the #ViewSource affordance that Cory Doctorow discusses in the opening quote of this article, an affordance that existed as a commons for early web developers.
🤗 I hate what data is doing to the web. I hate that some people get obsessed with data. I hate that the entire advertising and marketing world has evolved to only care about data. But I realize that this will not change. Still, I like to do my part which is why I try hard to not collect and keep any data about you.
🧑⚕️ We in software, sadly, tend to be in the treatments business, not in the patients business. We’re Big Pharma. And in the same way that Big Pharma invests massively in persuading us that we have the illness their potion cures, we have a tendency to try to get the customer’s problem to fit our solution. And so it is that “productivity” tends to be about the potion, and not the patient.
The Illusion Of Developer “Productivity” Opens The Door To Snake Oil (cache)
💜 Quand il laisse couler l’eau dans la casserole pour préparer un café, il pense aux instants qui continuent de glisser entre ses doigts et dont il a peur que l’oubli n’efface les derniers sourires jusqu’à ne plus reconnaître la personne sur la photo. Où bien est-ce la photo d’un ancêtre dont les cendres sont peut-être encore sur le coin d’une étagère dans la maison et dont on se dit que les minutes longues en nettoyant la vaisselle permettent la sérénité possible à l’évasion d’une enfance heureuse ?
Blogroll (2023-09-09)
Je lie cinq blogs personnels, choisis arbitrairement et sans hiérarchie, avec une phrase sur pourquoi ils me sont importants, en choisissant un billet précis que j’ai aimé y trouver […]
Je partageais sur Mastodon l’initiative d’Alex Sirac d’avoir fait un·e blogroll et en explorant le site je me rends compte qu’il y a une forme de planet et ça m’a rappelé de doux souvenirs. Je me souviens d’avoir mis ça en place sur cet espace à un moment, ça m’a rendu nostalgique 5 minutes… et j’ai passé les deux heures suivantes à le coder en mode statique :-). Merci-pas-merci Alex !
Il y a donc maintenant une page de blogroll sur ce site avec les deux derniers billets publiés par personne listée. J’espère que j’arriverai à maintenir une page qui représente mes lectures réelles. Elle est loin d’être exhaustive car j’ai 150 flux de personnes dans mon agrégateur. J’avais plus envie d’encourager la diversité des publications.
J’ai rencontré deux problèmes durant cette expérience :
- humain : certaines personnes souhaitent ne publier certains billets que par le biais de leur flux, est-ce qu’un agrégateur public ne va pas à l’encontre de cette volonté ?
- technique : une proportion non négligeable de flux ne sont pas valides / standards, j’ai signalé cela à certain·es auteur·ices. Un outil existe de la part du W3C pour effectuer cette vérification.
Je me suis aussi demandé si c’était pertinent de faire comme Éric le propose avec un billet d’entrée particulier. C’est ce que fait Eli par exemple et j’avais trouvé ça chouette et plus stimulant qu’une simple liste, je garde ça dans un coin de tête. Je sais aussi d’expérience qu’il ne faut pas que je me prenne trop la tête si je veux garder une liste à jour sinon je vais vite avoir la flemme. Peut-être que je fais suffisamment de liens externes dans mes publications.
J’aimerais également prendre le temps de faire une liste des articles techniques qui ont compté pour moi, à l’instar de Eric W. Bailey et tant d’autres. Bon, en fait je l’ai déjà faite, parfois ma mémoire numérique m’aide mais me rappelle que la spirale n’est peut-être pas compatible avec la vieillesse, oups 😅. J’aime bien l’idée de la boîte à chaussures (cache) aussi, avec la crainte que ce musée des vaporwares ne soit un peu trop déprimant.
Mot du jour : Eucatastrophe (j’ai arraché deux dents aujourd’hui).
AlgoRSSithme (2023-02-28)
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This is why RSS feeds are amazing: nobody can get into your feed or be prioritized in it unless you say so.
L’usage fait qu’il n’y a pas d’algorithme derrière un flux RSS ou un agrégateur mais il pourrait en être autrement.
Les auteur·ices choisissent de mettre les x derniers articles dans leur flux mais ce n’est en fait que la dernière entrée qui est pertinente (en prenant l’hypothèse que l’agrégateur rafraichit plus vite que le rythme de publication). Tout le reste pourrait être choisi selon un algorithme car concernerait les personnes qui n’ont pas encore d’articles dans leur cache.
Je pourrais par exemple choisir d’avoir le dernier article ainsi qu’une dizaine d’articles soigneusement sélectionnés pour motiver les nouvelles personnes inscrites à conserver ce flux (au même titre que les messages épinglés sur un compte mastodon), d’autant qu’il est affiché chez moi (pour rappel).
Je pourrais aussi tous les mois faire sortir un ancien article que j’aime bien et qui apparaitrait probablement en dernier/très loin dans votre agrégateur mais si vous êtes en RSS Zéro (je suis sûr que c’est un truc), ça pourrait le rendre visible et vous donner envie d’aller y jeter un œil.
De l’autre côté du flux, l’agrégateur pourrait faire de même et aller repêcher de vieux billets non lus, ne pas afficher tous les articles lors de l’ajout d’un nouveau flux, mettre certaines publications de sources plus populaires en avant, etc.
Ce n’est pas le format qui empêche d’y mettre une logique de dévelopeur·euse (aussi appelé algorithme), mais les outils qui le génèrent et qui l’exploitent. C’est relativement étonnant que personne n’ait encore pris le temps de saccager ça.
Oups…
💜 L’idée derrière cela, c’est de pouvoir accéder à de la papeterie facile à imprimer et à photocopier, tout en profitant de belles illustrations. Pour l’instant, je pense partager mes propres illustrations ainsi qu’une liste de liens pour les ressources d’autres personnes. […] J’aimerais que cette boutique soit le début d’une réflexion commune sur le partage de l’art et l’artisanat.
🤦 It seems ChatGPT is wrongly recommending us for “reverse phone number lookup” - ie the ability to determine the location of a mobile phone solely based on the number. This is not a service we provide. It is not a service we have ever provided, nor a service we have any plans to provide. Indeed, it is a not a service we are technically capable of providing.
Don’t believe ChatGPT - we do NOT offer a “phone lookup” service (cache)
👍 The best time to leave Github was before it was acquired by Microsoft. The second-best time is now. Sooner or later, you will be forced out of Github like we, oldies, were forced out of Sourceforge. Better leaving while you are free to do it on your own terms…
💅 You do not have to follow these rules every time. If you have a good reason to break any of them, do. But they are safe to follow every time.
Visual design rules you can safely follow every time (cache)
🤗 Je fais tout ça sans la contrainte de maintenance, car je ne développe que des prototypes de logiciels. C’est une sorte d’exutoire pour se libérer l’esprit des projets qui me traînent dans la tête.
🧠 You could even think of this home stream as what in literature is called a “stream of consciousness”: a constant stream of the multitudinous thoughts and feelings which pass through the mind of a narrator. Your website is a way for you to share your stream of consciousness, that temporary and subjective and highly biased snippet of the universe, with everyone else, including your future self. In all its multitudes.
Quiz (2023-02-18)
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On aimerait pouvoir faire des quiz.
Il y a 20 ans, j’aurais commencé à modéliser cela dans une base de données relationnelles avec les bons index et tout.
Il y a 15 ans, j’aurais essayé de représenter cela avec des données liées et du RDF pour une réutilisation sémantique.
Il y a 10 ans, je me serais demandé si ça pouvait rentrer dans Redis ou MongoDB et à quel point ça passerait à l’échelle.
Il y a 5 ans, j’aurais imaginé une API pour pouvoir généraliser l’usage et décliner plusieurs services équivalents.
Et aujourd’hui alors ?
Je commence par me demander comment est-ce que les utilisateur·ices vont pouvoir saisir ces données et devenir autonomes.
Je n’envisage pas qu’iels puissent saisir du HTML — qui plus est valide et accessible — pour concevoir ce quiz. Je me demande quelle serait la structure la plus logique pour déterminer les réponses possibles et mentionner la bonne. Il y a un enjeu de feedback immédiat lors de la rédaction, par exemple en CommonMark un peu étendu dans un pad ou un forge git. J’imagine une structure qui ressemble à :
Le consentement c’est :
* [ ] Demander la permission
* [x] S’assurer à tout moment que l’autre↩
est à l’aise et désire ce qu’on lui fait
* [ ] Peut se donner avec un peu de pression
C’est ensuite à moi de convertir cette structure plate, textuelle, relativement compréhensible en un formulaire web interactif. C’est le seul moment où la technique entre en jeux avec des dépendances aussi minimalistes que possible.
Ce qui a changé en 20 ans, c’est que j’ai pris conscience que la pérennité d’une donnée tient à l’autonomie que l’on peut donner aux personnes qui vont s’assurer de son évolution. La « bonne » modélisation est celle qui est explicite et non réservée à une élite de dévelopeur·euses.
Entre l’User eXperience (UX) et la Developer eXperience (DX), il y aurait peut-être la Maintenance eXperience (MX) ? Et dans ce contexte, l’autonomie vis-à-vis des données est cruciale. Ce n’est peut-être pas techniquement très propre, c’est difficile à mettre en valeur sur un CV ou dans une conférence, c’est même aux antipodes de la mode actuelle.
Mais c’est là où je positionne ma valeur aujourd’hui. De la cathédrale qu’il faut reconstruire tous les 2 ans au refuge qui ne nécessite que quelques planches et clous en maintenance annuelle pour qu’une poignée de personnes y trouvent du réconfort. Et soient en capacité de participer à l’effort commun.
Bandes-dessinées de la semaine :
- René.e aux bois dormants de Elene Usdin.
- Mégantic, un train dans la nuit de Anne-Marie Saint-Cerny et Christian Quesnel.
Je ne sais pas si c’est le fait de résider sur ces territoires mais les deux m’ont pas mal affecté. L’héritage de la colonisation en étant sur les lieux colonisés est encore plus difficile à porter.
Film de la semaine : The Menu (essayez de ne pas vous divulgâcher…).
💯 Always remember that although a subset of the JavaScript community can be very loud, they represent a paltry portion of the web as a whole. This means that when they say something like “Best practices don’t actually work”—what they mean is “Best practices don’t actually work for a small subset of less than 5 percent of the web”.
🐦 Spinners are the dumbest progress bar.
A notification center for progress bars that sounds like birdsong (cache)
Allumage (2023-02-09)
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Démarrer un nouveau projet avec une nouvelle équipe est un sentiment qui m’est incroyable. J’ai passé mon année 2022 à faire — entre autres — des petits produits pour Scopyleft et je ne réalise que maintenant à quel point ça me permet de démarrer plus rapidement aujourd’hui pour un site que l’on fait avec Maïtané pour la Croix-Rouge.
La structure est toujours un peu la même : des contenus dans du markdown, du déploiement continu de fichiers HTML statiques en utilisant l’intégration continue et l’hébergement de GitLab. Une URL de démonstration dès le premier commit. À partir de là, on peut rajouter des traductions, des images, une navigation particulière mais la base est l’affaire d’un copier-coller de quelques fichiers et d’une centaine de lignes de Python.
Soigner l’allumage technique, c’est avoir plus de temps pour réfléchir à l’accessibilité des données et à l’autonomie des personnes qui vont maintenir le site, c’est permettre de s’adapter aux besoins du public sans être contraint par un cadre, c’est prendre le temps de s’intéresser au problème métier à résoudre. C’est prendre confiance dans de petits outils résilients et frugaux.
Que mon eXpérience de Développeur (DX) s’en trouve être améliorée car j’aspire à cultiver de petits bonsaïs numériques n’est qu’un effet de bord.
🦕 I have been using it from day one of this blog (né Year II before LLM).
The Content Management System of my Dreams (part 1) - A little bit of history (cache)
🧱 Think very hard about that word. What exactly is dynamic on your home page? Are you speaking about that Top News thingy? How often do they change? Are you doing this to satisfy yourself (some content editors have the same proclivity than developers to throw a tantrum because their new content does not appear instantaneously on the site)? Is this a business requirement or a real need of your users?
The Content Management System of my Dreams (part 2) - The trouble with dynamic publishing (cache)
🧭 Since every direction is technically “North” from here, we use a grid overlay, to bring some semblance of order to our surroundings. The prevailing winds here come from “Grid North”.
Chargement (2023-02-03)
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If you are familiar with how the web is built, what happened is pretty obvious: A website that over-relies on JavaScript to power its experience had its logic collide with one or more other errant pieces of logic that it summons. This created a deadlock.
If you do not make digital experiences for a living, what happened is not obvious at all. All you see is a tiny fake loading spinner that never stops.
Je suis le témoin d’un web cassé au quotidien. J’utilise uMatrix en bloquant toutes les requêtes qui ne sont pas sur le domaine consulté. Il est assez triste de constater le manque de résilience de la plupart des sites.
Parfois, la consultation d’un article de blog n’est pas possible à cause de cela. Le contenu n’est même pas dans le HTML… ou une erreur JavaScript en masque l’affichage.
La fragilité est devenue la norme car plus personne ne sait se servir des fondations du Web.
Bande son du moment : SEVDALIZA - DARKEST HOUR
🏎️ I guess what I’m winding up to say here is developer experience really isn’t important—especially when frameworks haven’t even got the absolute baseline experience anywhere near where it needs to be to service a world wide web. A world wide web that’s accessed with slow, expensive connections and cheap, underperforming hardware. How about taking a bit of “DX” on the chin to focus instead on “why are we using this framework that potentially excludes the majority of users?”.
🤗 Préciser notre mission, c’est rediscuter ensemble l’ordonnanceur qu’on ramènera tou⋅tes à la maison : quelles priorités, quelles actions, et comment s’insèrent-elles dans la tapisserie que nous brodons ensemble.
🙇 Thinking that people are stupid is not thinking. Understanding them is.
I never want to debate, but if I had to, I would hope to lose. I don’t want to convince anyone of my existing perspective. I would rather be convinced of theirs. It’s more interesting to assume that they are right.
Lecture (2023-01-30)
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Reading is a technology that works. And it works in part by immersing the reader in the text itself. The lack of video / music / pop-up ads / crypto tokens / mini-games aren’t a problem to be solve. The lack of those thing is the feature. Books are engaging precisely because they lack those things.
Maybe the Book Doesn’t Need to Be “Disrupted” in the First Place? (cache)
Pour avoir modestement participé à la publication de certains ouvrages sur les Ateliers de Sens-Public ou les Parcours numériques des Presses de l’Université de Montréal, cette publication me fait pas mal cogiter. Je me raccroche au fait qu’il y ait différents publics pour différentes lectures et pour différents types d’ouvrages aussi.
Ironiquement, je ne lis que des livres sur papier mais je lis tellement d’articles sur mon écran que la limite est floue et qu’il faudrait commencer par définir ce que l’on entend par « lecture » et « livre ».
Ce qu’il me manque avec un support papier, c’est de pouvoir facilement consigner des passages (par exemple pour usage/recopie ici) mais depuis que la reconnaissance de texte est automatisée dans macOS Photos ça va beaucoup plus vite de prendre la page en photo pour y revenir plus tard et ça n’interrompt pas tant mon flux de lecture.
Quelques questions pour toi lecteur·ice :
- Est-ce que tu lis ce blog sur une liseuse ?
- Est-ce qu’un format particulier t’aiderait ?
- Est-ce qu’un recueil annuel/périodique serait pertinent ?
- Est-ce que le format ePub permettrait d’avoir des liens vers les articles en cache tout en ayant une navigation fluide ? (Est-ce nécessaire ?)
🧡 Information importante : ce prototype ne restera en ligne qu’au maximum pendant 2 mois.
Il est extrêmement court.
Il est extrêmement simple.
Il est extrêmement rudimentaire.
Mais il est terminé, et c’est le plus important.
Décentralisation (2023-01-26)
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Je suis allé voir eQualitie hier, ça m’a fait rechercher toutes les initiatives que je connaissais de « suites » décentralisées :
- LaBriqueInter.net
- YunoHost
- Kiwix
- IDEAS BOX
- IDEAS CUBE
- Coolify
- Sandstorm
- Nextcloud
- Frama.space
- Cloudron (merci Sébastien !)
- FreedomBox (merci Alexandre !)
- Liiibre (merci Maïa !)
- Zourit.net (merci Clailou !)
- CapRover (plus technique, merci Pierre !)
- Hostux (merci Xav’ !)
Si vous en avez d’autres, j’accepte les suggestions !
Je prends cette liste comme une réinvention récurrente, itérative et diversifiée. On pourrait le voir comme une dispersion des efforts, je l’envisage comme un b(r)ouillon d’idées nécessaire à une exploration saine. “There Are Plenty of AlternativeS” comme ils disent.
🌳 That is why owning a domain (and publishing your content there) is like planting a tree: it’s value that starts small and grows. The best time to own a domain and publish your content there was 20 years ago. The second best time is today.
The Best Time to Own a Domain Was 20 Years Ago; The Second Best Time Is Today (cache)
🤔 La pensée n’est peut-être qu’une bizarrerie de la nature offerte à une espèce, comme elle fait ces bois de ruminants rares ou disparus que l’on voit dans les muséums : armes ou parures si curieusement étendues, bouclées ou spiralées, ou si rameuses qu’elles sont plus nuisibles encore qu’inutiles à l’animal qu’elles couronnent.
Pourquoi pas ? Pourquoi non ? Notre tête est chargée de questions et d’idées qui se prennent dans l’enchevêtrement de la forêt des faits, et nous retient embarrassés, orgueilleux de l’être, condamnés à bramer des poèmes et des hypothèses, – fiers et désespérés.
Mauvaises pensées et autres, Paul Valéry
🥲 [En attendant chez l'orthodontiste]
— Papa, tu as un téléphone, tu n’as pas besoin de t’ennuyer avec moi par compassion.
Toile (2023-01-06)
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I realised when I think of something it doesn’t exist as a single entity. A thought is linked to a million other thoughts, to the past and to the future. I remember too much, relate too much, connect too much, and I project too much. I thought this was “normal” until I met my partner. She doesn’t think much about the future or the past – she’s a much happier person compared to me.
Il y a tellement de choses qui me font réagir (ré-penser plutôt ?) dans les écrits de Winnie Lim. Elle joue toujours avec la corde sensible qui crée un lien à la fois fragile et pourtant si résistant, je me l’imagine comme un fil de toile d’araignée entre nous. Difficile à décrire et pas forcément réciproque. De temps en temps, je m’aventure dessus et je vais me désaltérer de quelques gouttes de rosée. Je suis reconnaissant de ces partages qui viennent alimenter mes propres réflexions.
But I do not want my webs to be truncated or forgotten. I do not wish to forget, or I wouldn’t have become obsessed with archival. I like noticing and preserving the connections. They become opportunities for learning and becoming, if I manage to detach enough from them.
Ibid.