title: Crise et évolution Il y a un point que j’ai développé trop rapidement lors de l’intervention sur la [pairmutation du travail](/david/blog/2015/pairmutation-travail/) mais qui me trotte en tête depuis un moment. On voit bien qu’à titre individuel et parfois collectif on sort volontairement de sa zone de confort pour progresser. Peut-être que nous réalisons cela de manière inconsciente à l’échelle de l’espèce également faute de pression sélective du milieu pour nous faire évoluer. Peut-être que les crises économiques, culturelles ou écologiques que nous nous imposons ne sont là que pour nous faire réagir en situation de survie et ainsi progresser, ensemble. Peut-être est-ce une conséquence de la domestication de notre milieu. Peut-être que la domestication de l’être humain (cf. P Sloterdijk) aura pour conséquence d’autres formes de crises encore plus profondes et d’autres évolutions majeures de notre espèce. Peut-être que je suis trop déterministe. Où est-ce de l’optimisme refoulé ?