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Possibilités
Prendre et communiquer cette décision m’a autorisé à envisager de nouvelles pistes que j’excluais jusque là pour ne pas biaiser mon choix. Depuis, mon cerveau est en effervescence, surtout la nuit. J’aimerais me laisser le temps d’explorer ce que j’ai envie de faire et avec qui, m’extraire un moment de la relative facilité de me remettre à mon compte en tant que développeur offrant sa lance au plus offrant pour imaginer d’autres possibles. Peut-être même plusieurs activités en parallèle ?
Une des contraintes qu’il faut que je garde en tête c’est que je ne supporterais probablement plus la subordination…
But I have this dream for barefoot developers that is like the barefoot doctor.
These people are deeply embedded in their communities, so they understand the needs and problems of the people around them.
So they are perfectly placed to solve local problems.
If given access to the right training and tools, they could provide the equivalent of basic healthcare, but instead, it’s basic software care.
And they could become an unofficial, distributed, emergent public service.
En parlant de possibilités, cette intervention de Maggie Appleton est vraiment inspirante. Il y a des LLM au milieu et il y a très certainement d’autres façons d’envisager des barefoot developers. Il y a beaucoup de personnes auxquelles il ne manquerait pas grand chose pour envisager un ordre de grandeur de plus en terme de littératie / écriture / création numérique. Comment devenir ce marche-pied ?
Plus il est autonome (dans sa responsabilité au monde), moins il sera bloqué par ma lenteur du monde.
💚
Rédaction
Je suis curieux de savoir comment tu rédiges ces textes ! Tu prends des notes pendant tes excursions sur lesquelles tu te bases ou tu écris tout à chaud une fois chez toi ? Ou tu écris quelques jours après sur des souvenirs qui s’effritent déjà mais ça n’a pas d’importance ? 🙂
Question de @mlbiche sur masto
Il m’arrive de prendre des notes lors de sorties plus contemplatives (et moins risquées pour mes doigts !) mais c’est assez rare. Je n’arrive pas à écrire une histoire en étant en train de la vivre, c’est comme de faire des vidéos, j’ai l’impression de trop me mettre en scène sinon. Lorsque le récit influe sur le déroulé, ça brise quelque chose au niveau de son authenticité et de mon ressenti.
En général, je rédige cela à la maison, à chaud. Une fois que toutes les affaires ont été mises à sécher. Avec parfois des bribes qui s’agencent lors du long retour en voiture. Si j’attends plus de 24h, ce ne sont pas tant les souvenirs qui s’effritent que la motivation à les partager qui s’envole, ça m’est déjà arrivé plusieurs fois.
Nos vies sont faites de métal incandescent.
Tant qu’elles rougeoient, nous en restons les forgerons.
Créateurs et inventeurs de nous-mêmes.Mais comme le métal du forgeron qui refroidit, comme la coulée de lave qui atteint l’extrémité de son expansion, nos vies se figent.
Ce n’est qu’à cet instant précis que l’on peut dire qui on a été. quand la coulée de la vie a pris sa forme définitive.D’ici je la contemple, cette vie. Ma vie.
Et je sais enfin qui je suis…La saga de Grimr, Jérémie Moreau
Rétrospective sous forme de Conseil
[archive] aujourd’hui. Je suis de plus en plus tenté d’introduire une 6e étape qui serait autour du pardon. Je te pardonne pour …, cela m’a permis d’apprendre …
. J’ai l’intuition que cela pourrait ajouter quelque chose pour un groupe relativement intime qui s’inscrit dans la durée.
Préparatifs
J’admire les personnes qui arrivent à prendre une photo de leur sac de manière éclatée avant de partir. J’ai toujours pas mal de choses à rajouter au dernier moment, j’essaye au moins d’avoir les basiques de façon certaine.
A utopia for web that I can envision would have rich component creation and manipulation capabilities in built as a part of spec and browsers implementing them. Hence, we won’t have to include any of the heavy third party libraries which will give faster load times to the users by saving the download costs by a huge amounts.
Generating Config driven Dynamic Forms using Web Components
[archive]
Aujourd’hui, j’ai exploré les façons de faire des formulaires en assemblant des Web Components. Cet article de 2019 donne un bon aperçu de ce qu’il est possible de faire. Il y a aussi cet autre article [archive] qui m’a permis de découvrir ElementInternals. Des frameworks comme Shoelace pourraient être inspirants dans le domaine.
RH uses GNOME 3. Ubuntu used Unity, alienated a lot of people who only knew how to use Windows-like desktops, and that made Mint a huge success. GNOME 2 got forked as MATE, and Mint adopted it, helping a lot. Mint also built its own fork of GNOME 3, Cinnamon. Formerly tiny niche desktops like Xfce and LXDE got a huge boost. Debian adopted GNOME 3 and systemd, annoying lots of its developers and causing the Devuan fork to happen.
Everyone seems to forget why GNOME and GNOME 3 and Unity happened
[archive]
Fascinante histoire.
As of version 2.1.0 this project will split into Plausible Community Edition and Plausible Enterprise Edition. The Community Edition (CE) will remain completely open source under the AGPLv3 license. The Enterprise Edition (EE) will contain extra features that will be published as source-available on Github, but we do not grant rights for anyone else to use, distribute or otherwise exploit these features.
Des raisons un peu plus détaillées [archive] ayant motivé ce choix.
Feutrage
Atelier du soir avec Jesse que je connaissais pour ses autres activités et c’était une surprise de retomber sur lui ! C’est une bonne personne 😊. Le problème des Affûtés c’est qu’iels arrivent un peu trop bien à me cibler !
L’objectif était de faire une paire de mitaines à partir de laine brute, c’est une approche qui m’intéresse beaucoup car je n’arrive pas à accrocher au tricotage et j’ai pourtant de gros besoins à ce sujet (je ne taris pas d’éloge au sujet de cette matière par ailleurs, je ne vais pas me répéter ici). Je n’avais aucune idée de cette technique auparavant.
La laine provenait de la boutique BureBure sur Etsy, ce qui a l’avantage de pouvoir s’en procurer facilement de manière indépendante. Pour une option plus locale, certaines évoquaient La Vie en Alpaga mais c’est une laine plus fine qu’il vaut mieux couper d’après Jesse pour qu’elle arrive à feutrer plus facilement. J’ai appris qu’une bonne partie de la laine qui serait utilisable au Québec ne l’est pas faute de rentabilité. À moi de trouver une source locale.
Je vais documenter la méthode car c’est faisable dans sa cuisine sans nécessiter d’outillage particulier et je compte bien continuer cet apprentissage. Cela demande quelques étapes et un petit tour de main, l’atelier était vraiment important pour devenir autonome.
Matériel : un bac étanche, un natte pour faire des maki (véridique), un rectangle de papier bulles, un rectangle en plastique avec des trous (type rideau ou tapis de vaisselle). Le tout dimensionné pour le patron choisi qui peut être découpé dans un sac de course en plastique rigide. Ensuite, il ne faut que de l’eau chaude, du savon et du vinaigre. Autant dire que ce n’est pas le matériel qui coûte cher.
- On fait un patron ayant une taille d’environ 130% par rapport au résultat attendu, le principe est que la laine va s’agréger et donc réduire sa taille de manière significative lors du processus.
- On pose le patron dans le bac, sur la natte + papier bulles.
- On ajoute trois couches de laine en commençant par la fibre à l’horizontale puis en croisant les fibres, on fait en sorte que ça dépasse pour pouvoir faire la jonction avec la face arrière du patron.
- On recouvre avec le tapis en plastique puis on arrose d’eau très chaude et de savon.
- On masse avec tendresse pour ne pas faire de trous au début, c’est cette action qui va relier les différents filaments de laine progressivement (c’est le feutrage à proprement parler).
- On retourne et on replie l’excédent sur les bords du patron avant d’ajouter nos trois couches de laine sur cette nouvelle face.
- Arrivé à cette étape, on a notre structure et on n’ajoutera plus de laine (à part souci). La simplicité du processus est incroyable.
- On fait bien le détourage du pouce dans le cas d’une mitaine. Ne pas oublier de replier le bord en bas, il faut laisser un trou pour le passage de la main !
- On continue de masser recto-verso un très grand nombre de fois en ajoutant de l’eau chaude et du savon (le foulage) jusqu’à ce que ça tienne bien et que l’on puisse extraire le patron.
- On peut maintenant rouler nos maki ! Cela permet de masser le rouleau et d’avoir d’autres angles pour les fibres. Il faut aussi se concentrer sur les bords pour arrondir les angles et commencer à former la mitaine.
- Au bout d’un moment — ces premières étapes ont pris une bonne heure — on passe à la deuxième mitaine, retour à l’étape 2…
- Avec les deux mitaines en main, on peut les feutrer/fouler réciproquement en se frottant les mains toujours en ajoutant du savon et de l’eau brulante (c’est un atelier vraiment propre) pendant là aussi de longues minutes, l’objectif est d’arriver à approcher de la taille finale désirée. On frotte dans le sens où on veut réduire la taille, par exemple en horizontal sur l’ouverture pour resserrer.
- On termine en rinçant abondamment le savon et en plongeant la pièce dans une solution vinaigrée pour changer le pH, ce qui fixe le tout et adouci la laine.
- (Optionnel) Il est possible de réduire encore a posteriori en remouillant avec du savon MAIS il n’est pas possible de revenir en arrière donc il vaut mieux s’arrêter trop tôt plutôt que trop tard, d’autant que ça rétrécit au séchage.
Il y a très peu de pertes dans le processus même si ça prend beaucoup de savon. Le gros intérêt de la technique, c’est que la pièce est vraiment adaptée au support sur laquelle on la feutre+foule (ici mes mains). Il est possible de couper le surplus en bas pour égaliser mais je préfère que ça remonte plus haut sur l’avant-bras. Le résultat est un peu rigide car j’ai privilégié la chaleur (et les erreurs de débutant) mais il est possible de mettre moins de laine. J’arrive néanmoins à tenir un bâton de ski sans forcer.
Anecdote : j’étais le plus jeune et le seul homme, c’était intéressant d’être au sein de cette sororité des aînées, il ne manquait qu’une cheminée pour avoir une soirée d’anecdotes québécoises au coin du feu 🤗.
Au retour, après avoir essoré les mitaines pour qu’elles ne gouttent pas trop, j’ai pu les mettre pour qu’elles affrontent leur première tempête de neige improvisée. Même mouillées et dégoulinantes, j’arrivais à garder mes mains au chaud à l’intérieur… ah, la laine <3. J’ai hâte de tester avec avec une sous-couche et/ou une sur-couche, ça tombe bien car les températures redescendent enfin.
Valeurs
Performatif, c’est ce qu’on dit d’un verbe dont l’énonciation constitue simultanément l’action qu’il exprime. Par exemple Je promets, Je m’excuse ou La séance est ouverte : le dire, c’est le faire. Dans le champ de l’action, prendre le tournant du registre performatif revient à acter le caractère de plus en plus inopérant du plaidoyer et de l’action revendicative, face à des pouvoirs et lobbies désespérément hermétiques à la nécessité de changement. L’action performative n’a pas besoin de faire la une ni de se soucier des sirènes médiatiques : elle est sa propre fin. Sont performatives des actions qui ont un impact immédiat et direct sur le réel, qui ne visent pas à pousser une revendication ou à peser sur une autorité : dont l’effet est contenu dans leur propre réalisation. […]
Pour toutes ces raisons, j’accorde beaucoup d’intérêt à l’émergence de mouvements autonomes, organiques et composites, qui ne confondent pas radicalité et radicalisme, polémique et action politique. Des collectifs qui n’opposent pas le cerveau et les mains, la lutte et la gentillesse, la théorie et la pratique. Qui, par leur nature indisciplinée, et affranchis des enjeux des élections, peuvent échapper aux carcans des institutions. Des réseaux qui ont appris à se satisfaire de la multiplicité des tactiques et des cultures politiques, à archipéliser les îlots qui tentent de s’organiser différemment, en dehors du système, et qui allient dans un même mouvement justice sociale, combat écologique et défense du vivant.
Alors nous irons trouver la beauté ailleurs, Corinne Morel Darleux
Prise de notes brutes pendant une séance avec Scopyleft accompagnée par Olivier Arnould. Nous avions préalablement communiqué nos valeurs personnelles, les valeurs de la culture actuelle et les valeurs de la culture désirée.
La culture c’est un système immunitaire, c’est ce qui est souhaité des membres pour garantir la stabilité du système. La culture dans son intention est positive, elle est là pour protéger le système. Le seul moyen de faire évoluer une culture de manière intentionnelle c’est par des actes rituels mais c’est un système qui a une grande inertie. Tout le reste est de la propagande.
Il y a un lien de causalité entre valeurs choisies, croyances que l’on a et comportements que l’on adopte.
On explore les Sept niveaux de conscience des CTT (Cultural Transformation Tools) de Richard Barrett. Les valeurs appartiennent à de grands domaines. Une organisation fonctionne bien lorsque l’ensemble des domaines sont couverts. Pas de domaine plus important qu’un autre, malgré la représentation en sablier (qui montre un point de pivot intéressant néanmoins) :
- Survie : les basiques de la pyramide de Maslow, si la boîte meurt ça ne sert plus à rien de parler culture.
- Relations : communication entre individus qui soit efficace (pas de notion d’équipe à ce stade)
- Estime de Soi : c’est un peu l’archétype masculin (croissance, performance, qualité, etc)
- Transformation : se questionner, changer ses habitudes
- Cohésion Interne : le collectif fonctionne bien, partage des valeurs et des engagements (faire équipe, potentiellement avec le client)
- Faire la Différence : avoir un impact significatif sur l’extérieur, qui déborde de l’organisation
- Service : responsabilité sociétale, vision à long terme d’avoir un impact positif sur la société et la planète
On peut les grouper :
- 1 + 2 + 3 : socle d’oxygène positif pour pouvoir avancer
- 4 : se remettre en question pour pouvoir évoluer
- 5 + 6 + 7 : dimension collective de cette évolution
Une valeur majoritaire se trouve à la fois dans les valeurs personnelles et les valeurs de la culture actuelle :
- écoute
Trois valeurs majoritaires sont à la fois dans les valeurs de la culture actuelle et celles de la culture désirée :
- agilité
- attention, bienveillance, prendre soin
- coopération
C’est un alignement déjà très élevé et il n’y a pas de valeurs qui freinent l’entreprise (baronnie, etc).
Ce qui apparait dans les nouvelles valeurs majoritaires de la culture désirée :
- amélioration continue
- développement durable, pérennité
- initiative, prendre des initiatives
- responsabilité sociétale
- vision partagée
Nous sommes globalement sur la même longueur d’onde. Il y a parfois des valeurs-antidotes qui apparaissent dans la culture désirée, ce qu’on voit peu dans nos résultats.
Ce genre d’exercice n’est qu’un prétexte à enclencher des échanges :
- Il n’y a pas grand chose autour de 1 (Survie / solidité financière) et 3 (Estime de Soi / performance). Est-ce que c’est OK pour nous ?
- Quels comportements adopter pour avoir la sensation de répondre à ces valeurs désirées ?
Prendre l’initiative c’est créer une perturbation dans le système par une partie du groupe, se démarquer. La vision partagée fait appel par contre au collectif. Il s’agit de construire un système ensemble qui autorise à faire des choses dans le cadre de cette vision partagée. Il serait pertinent d’éclairer la tensions entre initiatives locales et impact global (coucou René Dubos Jacques Ellul). On a le véhicule, il faut choisir où il va maintenant grâce à un cadre collectivement consenti.
Pour progresser, on pourrait travailler sur des prises de décisions concrètes, engageantes. Il faut accepter / souhaiter que ça va déstabiliser le système (immunitaire). Hop, retour à l’intro.
Note : l’Holacracy est un bon business pour les consultant·es, la Sociocratie ouvre d’autres possibilités au sujet du consentement. Voir aussi Deep Democracy [archive] et Inside The NO: Five Steps to Decisions That Last par Myrna Lewis.
Et puis il faudra parfois redescendre sur terre et revenir à soi pour se sentir fier de ses actes et de ses choix. Bien sûr, il ne s’agit pas de remplacer une injonction par une autre, et on a parfaitement le droit de trouver qu’il n’y a rien à sauver dans la médiocrité ambiante, d’envoyer au diable l’espoir, la joie et la résilience et, simplement, comme je l’ai lu quelque part, « d’en chier sans avoir à en faire une danse ».
Mais ça ne fait pas une vie. Nous avons besoin, chacune et chacun à sa manière, de ces confins où la disgrâce du monde ne peut plus nous engloutir. De lieux où se retirer en silence, d’espaces où il est possible de rêver plus loin, de terriers où s’inventer d’autres réalités, de livres qui évadent ou élèvent la pensée, et de poches bien profondes où enfoncer les mains. Autant d’ailleurs intimes ou collectifs, réels ou fictifs, de confins qui peuvent être proches comme lointains car il n’est pas nécessaire de se déplacer pour changer de perspective : c’est un bougé en soi.
Ibid.
Après 13 éditions d’un événement qui a beaucoup (beaucoup) grandi, nous ressentons le besoin d’expérimenter quelque chose d’un peu différent en 2024.
Nous souhaitons donc vous proposer un festival éphémère à taille (un peu plus) humaine, un temps suspendu où imaginaire positif et pragmatisme se rejoignent pour façonner un futur soutenable. Quelles pratiques dans nos métiers, comment voulons nous entreprendre, travailler, communiquer, quelle industrie voulons nous pour demain ?
Des évolutions locales sont en cours ici et ailleurs, c’est stimulant.
Équipe
We can typically break down collaboration groups into three types:
- Real teams are all about solving the hardest, most complex problems. A diverse set of perspectives and skills is required to untangle these sorts of problems, for which there is no obvious solution. […]
- Working groups are all about efficiency. Most people spend most of their productive time in working groups. We’ll say it again: there is nothing wrong with being in a working group. […]
- Teams-in-name-only are groups that claim to be a team, but lack emotional commitment and shared purpose. They are like working groups, but without the efficient processes and individual responsibility. […]
Although most people are told that they’re part of a team, the reality is that, more often than not, they’re members of a team-in-name-only.
Teaming is hard because you’re probably not really on a team
[archive]
Devenir une (vraie) équipe prend du temps. Il faut même pouvoir envisager que cela ne devienne jamais le cas. Et ce n’est peut-être pas un souci si on n’a pas ces attentes… ou qu’on peut les attendre.
Nitter est mort. C’était le seul moyen qu’il me restait pour suivre les drama dans la communauté des échecs pro (et ils sont si nombreux !).
Ce n’est pas si grave.
Un autre lieu où il serait possible de marcher en parlant, ou l’inverse. Il est même possible de prolonger en suivant le sentier inter-centre vers Mont-Tremblant.
Si j’écrivais faire ensemble, ça serait faux. C’est une combinaison de expérimenter des chemins vers un monde auquel j’aspire et de les partager. Ça m’intéresse de le faire, et ça ne m’intéresse pas si c’est juste pour moi. Le prompt, c’est écouter mes dissonnances cognitives et suivre le fil. Y cogiter à plusieurs, lire à ces sujets, tester seul ou à plusieurs, le restituer/mettre en œuvre. Arrêter, continuer, recommencer.
J’aime beaucoup la mélodie des Yearnotes de Thomas.
Taille
On me demande quelle est la taille souhaitable pour Scopyleft.
Il y a plusieurs réponses / contraintes à cela :
- il faudrait que tout le monde puisse être visible dans notre outil de visio (Whereby à ce jour) ;
- il faudrait que chacun·e ait un temps de parole suffisant sur une réunion d’une heure (aujourd’hui, ce serait 7 min 30) ;
- il faudrait pouvoir avoir des interactions en binôme avec chaque personne sur un rythme hebdomadaire.
Et surtout, nous n’avons pas de volonté de croître plus que ça. Lorsqu’on veut faire des choses qui dépassent nos capacités, il y a les coopératives amies.
Further, if we have learned anything in the last 3 years as an industry, it should be to strive for building small, highly efficient teams and avoiding bloated, overstaffed organizations at all costs. Larger teams move slower, create more incidental complexity, and are much more susceptible to the layoffs we’ve all been suffering through. Engineering leaders would be well served to focus on hiring smaller teams and providing them with sufficient time and support to create simple solutions that generate business value.
Tout est dit.
La nuit est rassurante
tout est perdu
plus besoin de chercher
nos morceaux éparpillés
nous voilà réunis
par nos obscurités
Thèse
Cette thèse porte sur les processus d’édition en considérant qu’ils sont constitutifs de la production du sens et qu’ils reflètent des visions du monde plurielles. Nous considérons le phénomène de fabrique d’édition comme un acte éditorial qui comprend autant la formalisation d’un texte que la constitution des outils permettant ce travail. Les dimensions techniques de l’édition sont ainsi imbriquées, telles que la construction de procédés de fabrication et de production de formes, d’objets et d’artefacts que sont les livres, ou telles que des opérations sur le texte comme l’architecture des contenus, la structuration sémantique et la composition typographique.
Fabriquer des éditions Éditer des fabriques - Reconfiguration des processus techniques éditoriaux et nouveaux modèles épistémologiques, Antoine Fauchié
J’assiste en direct à une soutenance de thèse pour la première fois de ma vie. Il s’agit d’un exercice moins facile que ce que je m’imaginais mais pas toutes les soutenances ne se font dans un tel contexte si j’ai bien réussi à lire entre les lignes. En tout cas, j’étais impressionné par la pertinence des réponses d’Antoine à chaud et sa faculté à recentrer les discussions.
Les questions que j’aurais aimé poser :
- Comment transformer ces fabriques de logiciels open-source en communs numériques impliquant une gouvernance partagée ? Comment sont impliquées les différentes parties prenantes ?
- Quelle est la littéracie numérique nécessaire pour devenir auteur·ice aujourd’hui ? Quelle est l’in·accessibilité de ces fabriques sous cet angle là ?
- Le rôle de l’éditeur·ice devient-il également celui d’un·e accompagnateur·ice technique ? Quelle part pour l’éthique dans ce choix d’intermédiaire ?
Niveau technique, dommage qu’il ne soit pas possible de faire référence à des passages particuliers vu qu’ils sont déjà numérotés dans la version HTML (mais en CSS).
@nnotation(contexte) : J’ai participé au développement d’une partie des outils présentés dans la thèse et on se connait depuis un moment avec Antoine.
La sociologie parle de « dépossession économique » et de « dépossession culturelle » pour nommer la manière dont la société limite les capacités d’accès à certaines ressources et les expériences qu’elles rendent possibles. Ne pourrait-on pas suggérer qu’il y a aussi, à côté de ces deux phénomènes, ce que l’on pourrait désigner comme des mécanismes de dépossession existentielle ? Subir la forme-de-vie qui s’empare de nous et nous fait être ce que nous sommes, c’est subir sa vie et subir certains modes d’existence alors que d’autres auraient pu beaucoup mieux nous convenir et nous rendre plus heureux. C’est même, en un sens, se faire voler son existence par la société et les autres — et peut-être même par soi-même, par une certaine version de soi-même.
Nous ne devons jamais, comme dit Adorno, confondre ce que nous sommes et ce que la société a fait de nous. Nous ne sommes pas de toute éternité ce que nous avons été amenés à devenir. Il n’y a donc pas de projet qui vise à mettre en place une analytique oppositionnelle de l’ordre social et de notre inscription à l’intérieur de celui-ci qui pourrait faire l’économie d’une investigation de l’existence — d’une interrogation sur les formes de la vie et le tissu relationnel qui nous constitue.
Une aspiration au dehors, Geoffroy de Lagasnerie
D’une certaine manière, je vis une dépossession existentielle choisie en assistant à cet exercice après avoir bifurqué d’une carrière universitaire.
Merci Antoine pour l’invitation.
Antoine a répondu le 2 février [archive].
Personnel
Mes lieux de lecture et d’écriture sont très associés. J’écris parce que je lis.
J’écris de deux façons.
Karl nous parle de ses moments / lieux d’écriture et de lecture. Je me suis souvent posé cette question et je reconnais des oloés communs (une définition par ici [archive]). Mes moments et lieux sont beaucoup plus traditionnels, c’est principalement le soir et dans mon bureau-chambre. Mais il n’y a pas de règle stricte pour autant. Parfois, l’envie d’écrire va être trop forte lors d’une lecture en cours de journée, d’autres fois je vais me réveiller tôt et commencer à écrire dans ma tête depuis mon lit ou sous la douche. Une idée peut arriver et/ou s’étirer en faisant du sport ou dans des contextes routiniers.
Et puis il y a l’écriture qui appelle une autre écriture, ce moment de compost [archive] où l’on sent qu’il y avait une deuxième vie possible à cette réflexion. Un autre tour de spirale.
marketing feels like a layer of veneer, full of shiny promises in order to reel you in, where the goal is to collect you — as a part of an “audience.”
but I think, in this race to “build an audience,” somewhere in the process, something is missing, left behind — perhaps, a sense of humanity, or individual complexity, or truth, or intimacy.
I don’t want to feel like I’m just an email address, an IP address, or a potential “lead.” I want to feel fully seen. human.
[…] instead of “building an audience,” build a world. build a digital garden-ecosystem, that exists — first and primarily — for itself. a world that doesn’t need likes, traffic, subscribers, or clicks — in order to validate its existence.
These are all very interesting questions but for me, the more pressing question is a slightly different one: which you is your personal site representing? We often don’t pay too much attention to this but we all have different ways of being ourselves.
So which one of these should my site represent? Should my site be the personal site of the Manu freelance web developer, with his interests in digital typography, minimal design, and simple websites? Or should represent the slightly competitive on the basketball court Manu, who doesn’t really care all that much about winning but is concerned about having fun? Or maybe it should represent Manu the romantic partner, with all his worry about the practical aspects of life but also full of affection for his partner? The list goes on and on.
Je m’interroge souvent sur ce que j’essaye de cacher ici. Ce que cela raconte de ma personnalité, si l’image retournée est vraiment fidèle [archive] après tout. L’écriture en ligne reste une forme d’expression qui s’attend au regard des autres. Si j’entretiens un journal extime depuis tant d’années c’est bien qu’il y a un enjeu à ce niveau là.
We shape our structures and afterward our structures shape us, but the we of the first clause and the us of the second are not the same.
En rebond de la découverte d’Antoine [archive]. Une autre façon d’être dé·formé.
Deux outils autour de la transformation de vidéos :
Liens
Je décide de tester d’ajouter le domaine du lien après la lien, j’ai souvent besoin de cette information avant de cliquer sur un lien. Pour cela je charge le domaine en Python grâce à la flexibilité de mistune et je m’en sers ensuite en CSS pour l’afficher dynamiquement :
a[data-link-domain]::after {
content: " [" attr(data-link-domain) "]";
font-size: smaller;
color: var(--link-color-domain);
}
Je fais aussi des tests de soulignement avec un gradient qui irait de la couleur du lien principal à celle du domaine :
a {
text-decoration-skip-ink: auto;
text-decoration-thickness: calc(var(--fluid-0) / 10);
position: relative;
}
a::before {
content: '';
width: 100%;
position: absolute;
left: 0;
bottom: -1px;
height: calc(var(--fluid-0) / 10);
background: linear-gradient(
to right,
var(--link-color),
var(--link-color-domain)
);
}
Mais au final je jette car je perds la partie skip-ink
que je trouve chouette comme évolution de rendu possible. Toujours cet équilibre complexité / expérience / accessibilité.
Plus tard, je commence l’implémentation de l’archivage des liens distants. J’ai pas mal d’idées mais je sais qu’il ne faut pas que je prenne trop de retard dans la récupération sinon je ne vais pas avoir l’énergie pour reprendre l’historique. Ce sera probablement l’occasion de faire un autre Web Component dédié. En suivant les recommandations sur masto, je les nomme archive
pour le moment et je conserve la date de récupération de l’article car c’est une information importante. J’adapterai le style plus tard.
Il faut que j’améliore cette automatisation car c’est assez fastidieux pour le moment, beaucoup de retouches manuelles pour obtenir un article lisible selon les sources. Je vais aussi réduire le nombre de liens que j’archive, les sources techniques ont probablement moins d’intérêt dans la durée.
Chaque lien distant prend une longueur non négligeable suite à ces deux ajouts 🤔.
Ce billet illustre la loi qui dit “Moins un blog est mis à jour, plus il y a de probabilité que ce qui y est publié a pour sujet les aspects techniques dudit blog”.
J’ai ri. Je n’ai jamais fait une telle page car je sais que je n’arriverais pas à la maintenir à jour. Je galère déjà avec mon profil pro.
I also started noticing when people do this subconiously. For example, most software engineers I know hate blogging, but they like building their own blog engine to make blogging more pleasant (I’m very guilty of this too).
Kent Beck nailed it: “for each desired change, make the change easy (warning: this may be hard), then make the easy change”.
Note : cette année, je ne ferai aucun lien vers 𝕏 (twitter.com) depuis mes articles.
L’hiver commence maintenant le 7 janvier à Montréal. Phénomène météorologique exceptionnel et tendance climatique.
Objectif
C’est fou comme le fait de se donner un objectif (sportif) change la donne en terme de motivation. Pour cette année, ce sera la Traversée de Charlevoix. Je vais essayer de documenter le processus de préparation.
Au détour d’un vieux chalet :
D’autres temps, d’autres démons.
Le dossier spécial sur la voiture électrique se terminait ainsi :
Nous sommes loin des anticipations du début des années 1970 qui attribuaient au véhicule électrique 7 à 10 % du parc automobile à l’horizon 1990-1995. L’avenir même du véhicule, du moins en ce qui concerne l’étendue de son champ d’utilisation, demeure incertain. Celle-ci sera fonction des progrès qui seront réalisés sur les générateurs électrochimiques. Les filières potentiellement les plus performantes (filières chaudes, filières organiques, piles à combustibles) n’en sont encore qu’au stade de la recherche appliquée ou du développement et quelques-unes au stade de la recherche fondamentale. Mais des progrès sont enregistrés et les raisons profondes de poursuivre l’effort demeurent. Si une volonté politique s’affirme et parvient à motiver les premiers utilisateurs potentiels (administrations et grands organismes publics), on peut espérer voir sortir les premières séries industrielles de véhicules au début de la prochaine décennie.
D’autres époques, mêmes utopies. Je vois de plus en plus de gros véhicules électriques, j’ai même croisé une JEEP l’autre fois. Tristesse du rêve américain.
J’aime bien l’expression « sans nom » (genre une galère sans nom, une injustice sans nom)
Ça fait un peu eldritchien pour moi, genre quelque chose de si terrible qu’on ne peut pas le nommer, qu’on ne peut pas concevoir entièrementMais aussi ça me donne l’impression que si je nomme les choses ça va régler une partie du problème c’est fun
« ma vie était une galère sans nom c’était terrible. Bha je l’ai appelé bob et du coup depuis ça va »