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Aurores
13h17 : Elle m’informe qu’il y a une énorme tâche solaire visible avec les lunettes d’éclipse actuellement sur le soleil. J’oublie de regarder.
19h28 : Un ami m’indique qu’une tempête solaire arrive sur le Canada. J’ai un peu de mal à faire le lien direct avec les aurores boréales, surtout que je suis à Montréal donc je n’y pense même pas.
20h17 : Je creuse un peu et apparemment ça va vraiment être exceptionnel, genre le plus important de ces 19 dernières années. Je lui partage ma déception d’être en ville pour cette opportunité improbable.
20h36 : On s’appelle et on convient d’aller au parc à 200 mètres de chez moi avec les enfants et de quoi avoir chaud, au pire ça fera une sortie nocturne marrante. Le site le plus populaire à ce sujet semble dire que ça serait visible même depuis notre latitude. Le ciel est complètement dégagé.
21h22 : On est bien installés dans le coin le moins lumineux du parc que je connais comme ma poche. Une bonne occasion de réaliser l’activité nocturne de la faune locale. Je n’y crois qu’à 1% mais ne faire que quelques mètres pour espérer réaliser un rêve c’est une aubaine qui ne se refuse pas. Joachim a eu besoin d’aller pas mal plus loin l’année dernière.
22h03 : Soudain, venant de l’ouest, l’équivalent d’un rideau de pluie verte/rose qui s’avance vers le nord. C’est juste incroyable à vivre et ça vient compléter l’éclipse en terme d’intensité émotionnelle. Je suis tellement surpris que je mets un moment à sortir l’appareil photo sur lequel je n’avais rien réglé, n’y croyant pas vraiment.
Pendant plus d’une heure, on profite d’être au milieu de tous ces échanges magnétiques. Je remercie le soleil d’avoir pété un bon coup et la lune d’être restée discrète ce soir là. La lumière est tellement exceptionnelle, on se sent au milieu de l’aurore — ce qui fait des photos moins spectaculaires, ça devient une expérience à vivre. Rétrospectivement, la première vague était vraiment la plus contrastée et magnifique.
23h19 : On rentre finalement car les enfants ont eu une rude journée et ne tiennent plus le coup. J’ai la banane, de trop nombreuses fois j’ai espéré me réveiller en pleine nuit l’hiver dans la forêt pour observer ce phénomème, je ne pensais vraiment pas que ça allait être possible entouré de pollution lumineuse… et surtout de pouvoir le faire avec l’enfant encore éveillé !
16h50 (lendemain) : Je rédige ce billet après avoir développé les photos et publié une galerie dédiée. J’ai un petit souci éthique au développement car il est très facile de pousser les curseurs des couleurs pour que ça fasse un effet très éloigné du réel. J’essaye de rester raisonnable tout en sachant que chaque moniteur affichera ses propres couleurs de toute façon. Les particules colorées qui ont atteint mon cœur ce soir là ne sont pas prêtes de s’estomper, je me sens encore euphorique.
Vannerie
L’atelier du jour était une initiation à la vannerie, cette fois-ci avec / pour l’enfant. Depuis le temps qu’il veut m’accompagner, j’ai sauté sur l’occasion lorsqu’une animatrice d’atelier — ancienne enseignante, ça doit jouer — acceptât les personnes de son âge.
Le twist, c’est que j’ai pu le faire aussi vu que nous étions les seuls présents pour la session au final. Autant dire qu’avec un cours particulier on a pu apprendre encore plus de choses ! Sur un spectre allant des techniques d’assouplissement à l’appropriation culturelle, on a passé un bon moment d’échanges. J’ai appris que la préparation du frêne noir utilisé dans la vannerie par les Premières Nations prend plusieurs mois, ce qui explique sa rareté (et son prix).
Toujours cette sensation de créer des objets utiles à partir de pas grand chose et avec un minimum de matériel.
Like Stimulus, but a lot smaller and a bit more webcomponenty?
Découverte du jour que je trouve très inspirante. J’avais dans un coin de tête de tester des choses dans cette voie. Réussir à faire le pont entre les deux serait une très bonne combinaison. J’apprécie qu’une solution de test soit proposée, même si elle est légère (en terme de fiabilité) j’en peux plus d’attendre Playwright.
End the battle. Use
infinity
to get the highest possiblez-index
and win forever.[…]
But is
infinity
really any better than some arbitrarily big value like9999px
? Functionally, no. Same end result. But I think it does help make code more self-documenting, becauseinfinity
conveys intent. It expresses that it’s all about the magnitude, not a specific magic number.
Autre découverte du jour. J’aime bien l’idée de pouvoir évacuer certaines valeurs magiques de manière explicite. J’ai la flemme de tester ce qu’un calc(infinity - 1)
donnerait sur un z-index
🤭.
Galaxie
Anecdote du jour qui met le sourire de bon matin.
— Oh la belle neige !
— Il pleut des étoiles, la galaxie est en train de tomber.
— ❤️
CSS Variable Groups is a way to define multiple properties under the same namespace and pass the entire group around, addressing several pain points around design tokens, design systems, and integrating third-party components.
Heureusement que Lea Verou me lit et traduit ça en proposition de standardisation en quelques jours au lieu de chialer 😅🙇. Trop hâte !
Maybe that’s ok. The amount of power you give plugin authors is a delicate balance. Giving them too much power could impact the stability of your project. But giving them too little power makes it hard for them to solve their problems — in that case you might as well not have plugins.
Problématique du jour : comment concevoir un système de plugins qui soit le bon compromis entre flexibilité et stabilité ? Ce n’est pas si évident, encore plus dans un écosystème aussi évolutif que JavaScript.
Jour 2
Même avec la nourriture suspendue, les souris on fait un sacré raffut. Elles devaient elles aussi avoir trop chaud. Après avoir dormi avec 2 fenêtres ouvertes, il fait tout de même 18°C au réveil. Parfait pour notre gruau de camping (seconde tradition avec les nouilles instantanées), cette fois à la neige fondue.
On prend le temps d’aller faire un petit tour à skis sur le lac car c’est une première pour l’enfant. On suit des traces de lapins qui nous mènent à un point d’eau liquide qui est un point de concentration de la faune locale. Si on avait su avant, on aurait peut-être pris le risque de s’en approcher avec nos gourdes. C’est peut-être mieux de ne pas l’avoir su avant.
Une fois le matériel rangé, on repart. Cette fois j’ai resserré le système de tractage improvisé avec des tuyaux en PVC de la pulka. Et j’ai aussi troqué les peaux complètes pour des demi-peaux, ça me permet de glisser un peu plus dans les descentes mais quand même pas trop. Difficile de ne pas forcer sur la cheville lorsqu’on est contraint par l’étroitesse du chemin. Bon puis il y a vraiment trop d’arbres dans ces forêts :p.
On s’amuse vraiment sur ce retour et je suis obligé d’imposer des pauses pour ne pas arriver dans le même état que la veille (et me faire semer). L’enfant serait partant pour ne pas s’arrêter du tout, ça fait plaisir. On prend confiance et on enchaîne les bosses. Nos seules traces de la veille aident pas mal. Les conditions sont vraiment chaudes pour la saison.
Nous sommes progressivement rejoints par les skieur·euses qui descendent à travers les arbres et à une centaine de mètres de la voiture, il y a un passage plus difficile que les autres : une pente qui arrive sur un pont. On passe sur le côté pour être retenus par la neige fraîche mais la pulka décide de faire le drapeau et de prendre la « piste » tapée principale. J’essaye de la rattraper tant bien que mal tout en attendant / prenant soin de l’enfant et je me retrouve dans le décor. Encore. Ce n’est pas tant la chute que de forcer pour s’extraire de la neige tout en étant harnaché et les skis empêtrés dans les arbres qui me fait forcer sur les mauvais tendons… si près du but c’est rageant 😔.
Une sortie haute en émotions. Je vais maintenant pouvoir prendre le temps de soigner cette blessure correctement.
Jour 1
De la pluie verglaçante depuis 2 jours. Une cheville pas encore opérationnelle. Mais de l’envie et une réservation depuis deux mois pour une première sortie hivernale en refuge. Ensemble. La route pour y aller est déjà épique et des flocons gros comme des pastèques s’écrasent sur le pare-brise. Il est rare au Québec de suivre un pickup qui ne dépasse pas les 70 km/h sur l’autoroute.
C’est aussi la première sortie pour la pulka ramenée de France cet été. Le temps de charger et de se préparer, la neige est déjà moins intense. Néanmoins, dès les premières centaines de mètres, je sens bien que ça va être galère. La montée est vraiment pentue et les skis-raquettes de l’enfant ne sont pas adaptés à ces conditions ce qui le rend pénible ronchon. De mon côté, avec les peaux complètes ça passe mais je force énormément car je dois bien avoir 35 kg à tracter derrière. On fait au moins deux kilomètres comme ça… avant de se rendre compte que l’on est sur la montée de ski de randonnée de la Montagne Noire !
Grosse erreur d’orientation qui nous coûte cher : impossible de descendre par cette montée et couper par la forêt serait très hasardeux, sans compter mon état. L’heure tourne et on finit par descendre en ayant déchaussé tous les deux. Deux paires de skis en plus à retenir à bout de bras en ayant le choix entre un chemin de 30 cm de large tapé qui glisse ou un mètre de poudreuse tout autour. C’est un peu casse patte, juste ce qu’il me fallait pour une rééducation active 😬.
Quasi-retour au point de départ, à deux doigts d’abandonner vue l’énergie que l’on vient de dépenser : c’est pas la grosse marrade
. Une pause bienvenue et le chemin loupé qui semble accueillant me font hésiter tout de même. Je prends finalement la décision d’y aller car dans mon souvenir c’est accessible (si on ne se trompe pas de sentier…). Prise de risque assez élevée au passage, il ne faut pas d’autres erreurs ou problèmes sur le trajet ou on va finir à la frontale (au mieux). Difficile de savoir jusqu’où est-ce que ça va être tracé aussi.
Ce nouveau chemin est beaucoup plus adapté à notre niveau (de forme). Le système d’attache de la pulka est loin d’être optimal mais ça passe, même entre les arbres. L’enfant prend confiance et s’amuse dans les descentes. On arrive enfin au refuge sans encombres, il est 15 h passé et on n’a pas mangé, à peine bu 200 ml depuis le départ… il va falloir recharger les corps avant demain sinon ça va piquer.
Heureusement, cet endroit est assez fabuleux et il y a une ambiance brumeuse qui lui donne un aspect féérique. Une fois repus, on va faire un tour sur le lac en contrebas. Il sautille sur le chemin (moi pas) et semble déjà avoir oublié les péripéties de la matinée. On passe une bonne soirée à faire des cadavre-exquis et à dessiner des cartes. Il fait 27°C dans le refuge, on supporte nos caleçons mais c’est un peu limite pour aller chercher la neige à faire fondre !
Vu le bruit que font les souris alors qu’il y a encore de la lumière, la nuit risque de ne pas être de tout repos… On s’endort au son du poêle qui craque.
Extinction
So where have all the websites gone? Well, the people who make them have all gone to war for the capitalist machine. They grew up and got jobs. A natural part of growing up. Silos came and plucked their voices. Invasive memes and short form content grew in their place. Hustle overtook leisure. Harassment overtook openness. Influence overtook creativity. An economy of interestingness replaced by one of followers, likes, and engagement metrics.
One important thing to note; websites aren’t extinct. In fact, you’re on one now! Uploading your own words is ancient technology but still works.
En réponse à Where have all the websites gone?
[archive]
que j’ai déjà cité. Peut-être que la capacité à publier est toujours là mais que nous avons trop changé pour être capables de perdurer dans cette pratique. 2024 pourrait me faire mentir car je vois une certaine effervescence dans mon agrégateur. On va bien voir si ça dure. On va bien voir si je dure.
Guidé par le besoin, je suis en train d’automatiser des ancres sur mes <hr>
, fausse bonne idée ? En affinant un peu le style ça me convient pour l’instant.
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D’une certaine manière, l’extinction de voix des un·es fait mon bonheur de découverte aujourd’hui. J’espère que le réflexe ne sera pas de passer de Google Groups à Microsoft Github Discussions par commodité.
… ça veut dire qu’en vrai, les droits humains, tu t’en fiches pas mal.
Et que tu es juste un peu raciste.
Voilà.
Cette photo est floue, c’est devenu tellement rare avec un téléphone (OK Boomer :p). Les couleurs étaient superbes et une fois les mains réchauffées c’était une ambiance très agréable. On n’a pas croisé grand monde. La rééducation active continue tranquillement son chemin.