Quand nous voyageons dans une direction, par moyen terrestre, à partir de quel moment, nous estimons que le voyage comporte un danger, que la route que nous avons choisie peut créer l’opportunité de mauvaises rencontres. Quelle est cette frontière personnelle du danger ?
C’est super cliché mais j’ai failli me faire renverser littéralement au coin de la rue il y a quelques jours en allant chercher du pain. Et mine de rien ça remet pas mal en perspective cette frontière. Le danger comme rappel de ce qui vaut la peine d’être vécu.
La voiture est un cas intéressant car il est pour moi assez emblématique d’une technique non maîtrisée et pourtant déployée à grande échelle avec un taux de mortalité qui devrait nous pousser à prendre un certain recul, que l’on se refuse par commodité. On est encore dans le déni de sa dangerosité et le solutionnisme technologique à base de voiture autonomes. Toute ressemblance avec un phénomène de plus grande ampleur serait forcément fortuit…