Pensées de 2015

Archive annuelle

Je voulais vous faire un ebook avec Sigil mais l’interface m’a rapidement découragé et je manque de temps pour faire quelque chose de propre. J’ai quand même fait une page chronologique avec l’intégralité du contenu ce qui fait un peu plus de 500Ko que vous pouvez transformer en pdf/epub par vous-même. L’avantage d’avoir une seule page est de pouvoir faire une recherche directement dans le navigateur plus facilement vu que mes titres ne sont pas tous descriptifs ou explicites.

Je vous épargne les X billets les plus populaires car je n’en ai aucune idée. La seule statistique intéressante que j’ai sur cette année à publier quotidiennement : 485 liens archivés sans aucune demande de retrait. Pour être honnête, c’est fastidieux à automatiser — même avec readability-xml — car il y a toujours des problèmes d’encoding, de parsing, de détection, etc (le pire étant le code HTML généré par Medium…) mais je suis bien content de l’avoir fait pour avoir des contenus compréhensibles dans la durée.

Je ne sais pas encore de quoi demain sera fait. J’ai toujours une grosse envie d’écrire, reste à voir sur quels sujets et sous quels formats. Merci de vos nombreux retours par email ou lors d’événements cette année, même si je suis timide dans mes réponses cela me fait extrêmement plaisir de pouvoir continuer certaines réflexions suite à nos échanges.

Performances et ressenti

Être obligé de donner une illusion de ralentissement pour que les gens comprennent que la page est chargée, ça me donne un petit tic nerveux, je ne sais pas pourquoi.

Performances trop bonnes (cache)

J’ai mis en place cette animation suite à deux emails et trois observations de personnes non techniques. C’est peu mais je n’ai malheureusement pas le luxe de pouvoir avoir plus de retours. L’avantage des observations est d’avoir pu voir la désorientation sans même que les personnes en aient vraiment eues conscience, un instant de réflexion et de balayage d’écran avant de comprendre que la page avait bien changée.

Le choix de l’animation a été difficile car je déteste les animations inutiles et j’ai fini par trouver l’affichage progressif plutôt léger et adapté. Je suis bien sûr ouvert à d’autres propositions pour pallier ce problème, surtout si vous l’avez constaté par vous-même.

Si vous lisez ce site via son flux RSS, vous n’êtes probablement pas concerné ;-).

Réaction par Éric le lendemain (cache).

Principe d’Aurélien

« dans une hiérarchie, tout employé a tendance à s’élever à son niveau d’incompétence »

avec pour corollaire que :

« Avec le temps, tout poste sera occupé par un employé incapable d’en assumer la responsabilité. »

Principe de Peter

Ce qui donne après une discussion avec Aurélien :

« dans une méritocratie, tout code a tendance à s’élever à son niveau de complexité ingérable »

avec pour corollaire que :

« Avec le temps, toute fonction sera occupée par un service incapable de réduire sa complexité. »

La méritocratie fondée sur la technique ne peut que produire de la complexité inutile pour grimper dans la pyramide en asseyant son pouvoir. Les dissonants en sont alors réduits à forker ou se taire, les simplificateurs à rester dans l’ombre. Sans autre mérite que celui d’avoir permis aux suivants de pouvoir complexifier davantage.

Et Karl de réagir :

La méritocratie est un système de valeurs élitiste. Le pouvoir de modifier est tenu par ceux qui possèdent le capital. Dans le cas de l’informatique, ce pouvoir est aux mains de ceux qui ont le capital connaissance, l’expertise du code. Ce système n’a rien d’égalitaire. C’est le bon vieux système de dominance de certains groupes sur les autres, tout en faisant croire à l’illusion que tout le monde peut participer.

Anti-bio

Triathlète, serial entrepreneur, David enchaîne les victoires comme il enchaîne les épreuves. Au service de votre succès, il sait mettre en pratique des technologies éprouvées et des recettes de gagnant. Illustre conférencier, David totalise plus de 10000 vues cumulées sur Youtube grâce à ses techniques de growth hacking et de self branding. Son expérience maximisera votre ROI, votre SEO et rendra vos équipes plus performantes. Écrivain moderne — philosophe du numérique diront certains — David prodigue gracieusement ses conseils sur son site internet au sein d’une communauté de plus de 1500 membres.

Devenez acteur de votre réussite dès aujourd’hui : suivez-le sur Facebook, Twitter et Medium.

La rédaction de son anti-description aide parfois à se clarifier les idées sur ce que l’on est ou du moins veut paraitre être. Du faux pour du vrai, du vrai dans du faux, exercice terriblement efficace pour savoir où l’on ne veut pas aller.

Civic Tech

Which leads us to the present. I view civic tech as a new “big tent” movement for democracy that encapsulates many smaller segments, such as gov tech, online campaigning, digital advocacy, and voting tech. I am also a firm believer that “civic” is the operative word, meaning “us” and “we.” That is, people and communities, along with our hopes, dreams and needs, and the decisions that we make together to realize them. With software continually devouring so much of our lives, I see civic tech as an opportunity to embed “we” at the center of our technology. In civic tech, technology is always the means to an end, not the end itself.

#CivicTech Primer: What is “civic tech”? (cache)

Technologie civique sonne moins bien et je ne sais pas comment rendre ce terme traduisible. Techno-civisme ?

Combien d’entre vous ont le sentiment de travailler dans ce domaine ? Êtes-vous rémunéré pour le faire ? Qu’est-ce qui vous retient de le faire ? Peut-on vivre en démocratie de manière passive ?

Gérer la déconnexion

Il y a des situations dans lesquelles on sait que l’on va être déconnecté. Et cela doit être le cas pour une bonne partie de la planète de manière quotidienne. Or peu d’outils permettent de passer intelligemment en mode déconnecté en sauvegardant les lectures ou vidéos en cours. De la même manière, je suis surpris du manque d’applications pour prioriser les actions à effectuer une fois reconnecté ou en étant connecté de manière sporadique et/ou avec une bande passante limitée.

Peut-être qu’une SmartCountryside serait plus utile qu’une SmartCity… mais connecter des pauvres est moins profitable.

Références typographiques

Je suis régulièrement frustré par les ouvrages qui jouent avec la typographie sans donner le nom des polices ou de leurs auteurs. Il faudrait un complément wikifonts à wikibooks.

Rythme vertical fluide

When starting new projects, a CSS builder’s initial concerns tend to involve typography. Setting a typographic foundation with the right mixture of ingredients can form something solid enough to support many other building blocks of design. It’s an approach that makes structural sense.

Proportions are a key ingredient to the mixture. Calibrating your type proportions for a balance of aesthetics and order can be an obsessive undertaking. It’s a challenge getting proportions right for a given screen size, let alone any possible screen size. This process can be less challenging — even for responsive designs — if you use a modular scale and let math do the work for you.

A Responsive Guide to Type Sizing (cache)

J’ai passé quelques heures hier à essayer de combiner une typographie fluide (cache) avec un rythme vertical et une proportion générale qui soient fluides également. Je m’intéresse à ces notions depuis un moment et je ne pensais pas me casser les dents dessus, la prochaine fois je m’en tiendrai aux images responsives (cache) #OhWait.

Le principal écueil vient du non support par Firefox de calc pour line-height (coucou Karl), ce qui réduit considérablement les possibilités… toutes mes tentatives ont été vaines et c’est pourtant un vieux problème (cache) imparfaitement résolu (cache) via les media queries. Avoir recours à des breakpoints me semblait aujourd’hui (cache) désuet (cache) ou plutôt une rustine dont on pouvait progressivement se passer. Je force un peu le trait mais je suis de plus en plus intéressé par une approche dépendante de la donnée avant tout, ce que je compte éclaircir d’ici Confoo.

Voici les proportions auxquelles je suis arrivé en utilisant une échelle modulaire major third :

body { font-size: calc(1rem + 0.4 * (100vw / 60)); }
h6 { font-size: calc(0.8rem + 0.4 * (100vw / 60)); }
h5 { font-size: calc(1rem + 0.4 * (100vw / 60)); }
h4 { font-size: calc(1.25rem + 0.4 * (100vw / 60)); }
h3 { font-size: calc(1.563rem + 0.4 * (100vw / 60)); }
h2 { font-size: calc(1.953rem + 0.4 * (100vw / 60)); }
h1 { font-size: calc(2.441rem + 0.4 * (100vw / 60)); }

Il est tellement frustrant de ne pas pouvoir calculer les line-height correspondants pour arriver à un rythme vertical satisfaisant. À moins de le calculer en JavaScript ? Ou d’utiliser un pré/post-processeur et de mimer la fluidité avec de très nombreux points d’arrêts calculés. Ou lâcher prise mais documenter.

Recently, CSS-Tricks ran a survey that asked its community to weigh in on topics that they face daily. I answered the survey, and one of the interesting results was for the question, “You’re stuck. You search the web. You prefer to find answers in these formats:”. The top answer was blog post. Blog post! One of the other leading answers was “Q&A format page” (something like Stack Overflow). That made me think. Why wasn’t Q&A the top answer? Maybe it’s because while web designers want something that works if we simply copy-and-paste, we are also driven by why as much as how.

Write What You Know (Now) (cache)

Revue de systèmes

Which all begs the question: what customs and standards should we define for our code? What makes code good? If our goal is to catch & eliminate bugs during development, we must be able to clearly define what we intend a piece of code to do, and present it in a way that is legible enough for a reader to assess whether it (likely) lives up to the task at hand. And if our goal is to enable collaboration on and reuse of code, we must find a way to build rapport with our collaborators, help them understand the goals of our code, and give them a simple but precise way of communicating back to us what contributions they would like to make to support those goals.

Code Review in the Lab (cache)

J’en avais déjà parlé lors de mon billet sur la collaboration technique, il semblerait que cette pratique se démocratise avec des conseils de Mozilla ou CapGemini (cache). Etsy va un peu plus loin en proposant des revues de systèmes (cache) permettant de s’aligner en réduisant les frustrations.

Parfois la co-amélioration est plus pragmatique que la co-construction. Attention toutefois, elle ne mène pas forcément au même endroit. Soumettre une exécution c’est déjà orienter la discussion, parfois trop pour laisser libre cours aux idées des autres.

Refonte de Noël

La fin de l’année semble être propice aux refontes. Peut-être que la recrudescence des calendriers de l’Avent techniques y est pour quelque chose dans la motivation ou peut-être que c’est pour démarrer l’année avec de bonnes résolutions. Toujours est-il que je n’échappe pas à la règle.

Dave Winer expérimente avec les WebSockets (cache), ce qui donne un code impossible à parser (et sans doctype…), Armin Ronacher propose une interface d’admin aux générateurs de sites statiques (cache) utilisant React (malheureusement c’est réduit à son propre framework/format de fichiers).

Pour ma part, je compte continuer d’explorer les Service Workers mais j’ai aussi bien envie de proposer une évolution graphique à ce site. Je vois très bien ce que je veux comme rendu final mais le choix technique est cornélien, j’hésite encore à introduire davantage de complexité et pourtant pour faire de l’ES6 et des CSSNext il faut bien utiliser Babel et Webpack… ou se résoudre à couper la moutarde sans état d’âme.

Qui laisser sur le tapis, et avec que lot de consolation ?

PS : Notez qu’en attendant j’ai mis une courte animation à l’affichage des pages car on m’a plusieurs fois fait la remarque que « les performances sont trop bonnes » pour identifier le changement de page (la première fois j’ai pris ça pour une blague mais il faut bien constater qu’il s’agit d’une expérience aux antipodes des pratiques sur le web…), j’ai aussi mis en relief les phrases en gras.

Réaction de Stéphane le lendemain (cache).

Divertissement et Entertainment

Comment a-t-on pu en arriver à définir ce qui nous re-crée, ce qui nous fait naître à nouveau, comme une diversion, comme un oubli de soi ? Je trouve ça dramatique.

En comparaison, s’amuser, c’est ne pas muser, c’est-à-dire ne pas flâner, ne pas perdre son temps… En bref, être actif. Vivre. Et en anglais, l’entertainment consiste à… s’entretenir. Là où les Anglo-saxons voient une activité bénéfique et nécessaire au bien-être humain, nous avons réussi à déceler une diversion, quelque chose qui nous éloigne de notre nature qui consiste à… À quoi, au vrai ? À se morfondre dans un métro-boulot-dodo mortifère ?

Exception française (cache)

Je n’avais jamais remarqué cette différence dont on pourrait s’amuser. J’ai une relation complexe avec le divertissement étant à la fois dans le rejet et dans l’acceptation. Il faudrait que je creuse cela.

L’Homme et le Réseau

World Brain traite de l’architecture des data centers, de l’intelligence collective des chatons, du trading à haute fréquence, de la survie dans la forêt à l’ère de Wikipédia, du bricolage de rats transhumanistes…

On entre dans le projet par un film long métrage qui dérive entre document, fiction et manuel. Pour le voir dans son intégralité, il suffit de se laisser porter par la vidéo, qui nous emmène d’une question à une autre.

Si l’on quitte le film, on se retrouve au milieu de vidéos, textes, photos, couvertures de livres, liens vers d’autres sites et concepts éclatés comme autant de fragments sur un tapis cartographique.

World Brain sur Arte

Je découvre ce travail grâce à Antoine (cache) et le parallèle avec les Entretiens du Nouveau Monde Industriel est intéressant. Dans les deux cas, l’évocation du Réseau comme évolution de l’Homme d’abord de manière symbiotique puis parasitaire donne des allures de science fiction aux propos. Jusqu’à ce que la réalité dépasse la fiction, et si le thème abordé était plutôt « L’Homme que nous voulons », quelle réflexivité nous offre la Toile ? Quelles pistes d’émancipation nous laisse-t-elle encore rêver ?

Longues lettres

Since the spring of 2013, Artangel and the Longplayer Trust have been inviting thinkers and writers from a wide variety of disciplines to engage in a chain of written correspondence on the subject of long-term thinking. The Longplayer Letters are a chain of written correspondence on the subject of long-term thinking. Unfolding slowly over time, the letters form a written conversation in which each correspondent answers the past author in addressing the next – it is a dialogical relay, very much in the spirit of the Long Conversations.

The Longplayer Letters (cache)

Thomas m’invite à aller découvrir ce projet, probablement suite à mes interrogations. Je trouve le projet intéressant et motivant, je commence à réfléchir aux personnes qui pourraient s’embarquer dans le projet. Puis je réalise que je n’ai répondu à aucune lettre reçue de sa part au cours de ces dernières années.

Douce ironie… Culpabilité renforcée… Remise en question…

Responsive API

Le mot ” Responsive ” veut aujourd’hui dire beaucoup de choses. Dans son article Responsive Strategy, Brad Frost nous explique la différence entre un site qu’il appelle ” Responsive Retrofitting ” et un site ” Mobile First Responsive Design “.

Illustration Stratégie Responsive vs Mobile First Responsive (cache)

Je retombe une fois de plus sur l’illustration de Stéphanie Walter et je ne peux m’empêcher d’appliquer cela aux API HTTP. Ce qu’à notamment introduit GraphQL (et qui peut être réalisé sans), c’est la faculté à avoir des données à la demande en fonction du besoin. De là à ne récupérer que les données affichées pour la résolution en cours il n’y a qu’un tout petit pas… qui permettrait de réduire le poids des échanges et la réactivité.

Imperium et Frédéric Lordon

L’Humanité s’est fragmentée en ensembles finis distincts.

Qu’est-ce qui fait faire consistence aux ensembles humains ? Qu’est-ce qui fait que des humains regroupés ça fait un corp politique ? Une ensemble humain ne fait corps que s’il est davantage qu’une collection, qu’un éparpillement juxtaposé. Les humains en réunion produisent eux-même le principe de leur propre consistance politique car ceci se produit endogènement. Ce n’est pas l’effet d’un vouloir, ils ne savent pas qu’ils le font ni comment ils le font. C’est ça l’idée du social.

Les humains produisent des choses qui vont s’autonomiser, vivre de leur vie propre et imposer leur logique sociale à leur propres créateurs, c’est à dire nous. Nous sommes dominés par nos créations. Qu’est-ce qu’on fait de la perspective de l’émancipation dans l’ensemble de ces corps donnés.

L’Imperium c’est ce droit que définit la puissance de la multitude. Le collectif est le réservoir ultime de la puissance dans le monde humain, la multitude s’auto-affecte dans la plus grande opacité. Les valeurs sont créées par nous mais s’imposent à nous.

Qu’est-ce qui fait que la monnaie est acceptée ? C’est que la monnaie fait socialement autorité. [Falsifier de la monnaie] c’est une atteinte directe à l’ordre social (d’où les sanctions démesurées). La fragmentation de la monnaie est une signe de dislocation sociale.

Est-ce que l’opposition au néo-libéralisme pourrait constituer la matière d’un affect commun ?

Ces circulations de puissance de la multitude en quoi consistent ces auto-affections sont des tentations irrésistibles pour tous les entrepreneurs politiques qui évidemment n’ont rien d’autre chose à l’idée que de venir capter cette puissance collective pour l’ajouter à leur puissance individuelle. La grandeur du grand homme ne lui appartient pas, il capte la grandeur de la multitude. Le pouvoir des dirigeants n’est pas autre chose que la puissance confisquée de leurs propres sujets.

Le problème c’est que l’État c’est nous.

Frédéric Lordon présente IMPERIUM

La présentation d’Imperium par Frédéric Lordon donne beaucoup de matière à réfléchir. Un bon conseil de lecture de Bernard Stiegler corrigé par Hubert Guillaud.

Enseignement et Typographie

Deux présentations exceptionnelles lors des mardis de Lure.

La première par Louis Eveillard nous parlant de la boîte noire pour appréhender la programmation de manière visuelle et physique, de Logo au Piccolo/Zumo. Fascinant. Puis, rejoins par Pauline Gourlet, ils nous ont présenté leur travail avec l’atelier des chercheurs pris en main par les jeunes élèves pour réfléchir au design de manière itérative et documentée. Avec des réflexions sur les outils, les interfaces et les jeux associés. Mais aussi sur la prise de recul difficile par les enfants et les difficultés à collaborer ou échanger.

La seconde par Jérémy Landes-Nones qui donne des cours de graphisme et lettres à des enfants de 4 à 6 ans. Donner des recettes, les laisser bidouiller, s’en affranchir, du Shuhari dans toute sa splendeur. Avec une recherche de solutions pour les aider à surmonter le confort d’une recette maîtrisée. Je retiendrai le travail sur les textures et la possibilité de découvrir le pixel-art et la typographie à partir d’un matériel simple comme des Duplo sur lesquels on colle de l’éponge ou la confection de livres reliés à partir de travaux ultérieurs.

Conférences et ressources

J’ai enchaîné aujourd’hui les ENMI et les mardis de Lure. Deux conférences que j’affectionne particulièrement.

Les rencontres de Lure se déroulent sur une semaine mais publient également une revue Avant/Après qui résume les interventions précédentes, de l’année en cours ainsi que des enrichissements. Un travail considérable mais qui avec les mardis et différents couriers envoyés au cours de l’année permettent d’avoir une continuité.

Les ENMI proposent des ressources pour préparer la conférence. Ici aussi c’est suffisamment rare pour être signalé et apporte un gros plus à la conférence histoire de ne pas être perdu dans la réflexion, un moyen d’entrer dans l’idéosphère de cette communauté. Les interventions sont ensuite discutées pendant la conférence via PolemicTweet à défaut de pauses et de discussions.

Cela me donne des idées pour de futures événements sur la continuité des savoirs échangés avant, pendant et après de telles rencontres.

Le 12e principe

Réalisez les projets avec des personnes motivées.
Fournissez-leur l’environnement et le soutien dont ils ont besoin
et faites-leur confiance pour atteindre les objectifs fixés.

Redécouvrez le 12ème Principe (cache) (source)

Motivation. Environnement. Confiance. Aucune notion d’utilité malheureusement.

Couper la moutarde

Someone once suggested to me that a client’s website should include two states. The first state would be the ideal experience, with low color contrast, light font weights and no differentiation between links and text. It would be the default. The second state would be presented in whatever way was necessary to meet accessibility standards. Users would have to opt out of the default state via a toggle if it wasn’t meeting their needs. A sort of first-class, upper deck cabin equivalent of graceful degradation. That this would divide the user base was irrelevant, as the aesthetics of the brand were absolute.

It may seem like an unusual anecdote, but it isn’t uncommon to see this thinking in our industry. Again and again, we place the burden of responsibility to participate in a usable experience on others. We view accessibility and good design as mutually exclusive. Taking for granted what users will tolerate is usually the forte of monopolistic services, but increasingly we apply the same arrogance to our new products and services.

Designing with Contrast (cache)

C’est la raison pour laquelle l’approche qui consiste à couper la moutarde (cache) me laisse un goût amer, scinder ainsi la population des visiteurs entre riches et pauvres (ou tout autre euphémisme de type éduqué numériquement) est brutal et ne correspond pas à la réalité du web qui est loin d’être binaire. C’est pourtant un compromis alléchant qui donne bonne conscience aux développeurs mais la frontière est mince entre amélioration progressive et discrimination radicale. Cela me rappelle la vieille dualité entre mobile et desktop, il serait peut-être temps de définir collectivement quels sont les breakpoints d’amélioration acceptables comme on a pu le faire avec le responsive. À chacun ensuite d’appliquer ceux qui sont pertinents pour son audience, son équipe et son but lorsqu’il produit des sites web.

When we present users with a slow website, a loading spinner, laggy webfonts—or tell them outright that they‘re not using a website the right way—we’re breaking the fourth wall. We’ve gone so far as to invent an arbitrary line between “webapp” and “website” so we could justify these decisions to ourselves: “well, but, this is a web app. It… it has… JSON. The people that can’t use the thing I built? They don’t get a say.”

We, as an industry, have nearly decided that we’re doing a great job as long as we don’t count the cases where we’re doing a terrible job. We want the user to think about The Website—to sympathize with us—over their reason for being there. We’re making them sit through a lecture about furniture design every time they try to sit down in a chair.

When we prize our own convenience over craft, we’re building a web for us, the developers. We’re building a web that’s easy to assemble but lousy to use.

That’s not what the web is to me, though—that’s not what this job is, to me. The meaning I take from this gig doesn’t come from getting a div to show up in the right place. It comes from knowing that working just a little harder can mean that entire populations just setting foot on the web for the first time will be able to tap into the collected knowledge of the whole of mankind.

Smaller, Faster Websites (cache)

Homepage

With native content consumption on third-party platforms growing, will it still be relevant for media companies to invest significant resources on running and maintaining their websites and mobile apps?

The rise of “homeless” media (cache)

Lecture suite à ma réflexion sur la possession des contenus qui me confirme la dualité instantané vs. durée (Voici n’a peut-être pas besoin de site mais Le Monde Diplomatique si, pour caricaturer) et qui me fait également rebondir sur :

Homepage.
Even the word sounds old.
Today the news lives where you live.

NowThis

Cette remise en question de la page d’accueil n’est pas nouvelle et la récente refonte de Quartz en est une belle illustration :

"The idea of a strictly traditional homepage that people bookmark to find stories is, we think, outdated," says Quartz Executive Editor Zach Seward, explaining the redesign. "But at the same time, we don’t want to be defeatist about it. There’s still a large number of people coming to the homepage each day. So we’ve asked ourselves, ’If you start throwing out the old conventions, what can you do instead?’"

Traditional Homepages Are Obsolete, Says Quartz. Here’s What They Built Instead. (cache)

Cela fait un moment que je veux retravailler la page d’accueil de ce site et même avec 64 sources d’inspiration (cache) pour le faire j’ai encore du mal à trouver la bonne combinaison, surtout avec l’incertitude de continuer à publier quotidiennement. Faute de statistiques et d’interviews (ou pas ?), j’ai du mal à déterminer qui passe par la page d’accueil et pour quelles raisons. Peut-être que le dernier contenu publié en page d’accueil devient alors le plus pertinent…

Transparence et 18F

There are five major reasons why you should be this transparent too:

  1. Working in the open drives higher quality results.
  2. Aggressively over-share, and default to public.
  3. It’s taxpayer money.
  4. If we’re this transparent, we’re probably doing fine.
  5. Keeps future users knowledgeable and aware.

What exactly do we even do all day? (cache)

Je suis vraiment admiratif de ce qu’arrive à produire et à partager 18F, autant sur leur blog que via leurs guides. Voir aussi le U.S. Digital Services Playbook (cache) et son pendant anglais Digital by Default Service Standard (cache). Inspirant.

Culture Web

Et tiens, c’est quoi la « culture web » ? Qu’est-ce qui vous semblerait important de transmettre, de cette culture ?

Cette question posée par Romy sur Twitter me travaille depuis. Si je ne devais retenir que trois éléments de cette culture (encore faudrait-il définir culture…) :

Le Web est un potager que l’on cultive. Tous ensemble.

Keyframes

We can even view a keyframe as a metaphor in life. A keyframe is a point where we have excellent clarity - we feel we know exactly what we need to keep doing, what we need to stop doing, what we need to start doing. But then the moment passes, we chug along, and after a while it’s not all that easy to measure exactly how much progress we’ve made, or whether we’re headed in the right direction. Not until the next moment of clarity. The next keyframe, if you will.

djangogirls as a keyframe moment (cache)

J’aime cette métaphore, elle me transporte dans le film de ma vie, keyframe après keyframe. En oubliant parfois les différents intermédiaires, les routines sans rustines et les choix qu’il a fallu faire pour arriver à l’image complète suivante. Nette mais déjà fausse, faute de temps.

Apprendre en jouant

Découvrir les sélecteurs complexes avec des sélections d’aliments. Positionner des éléments Flexbox avec des grenouilles et des nénuphars. Apprendre la programmation JavaScript avec des animations Starwars. Prendre conscience de la notion de kerning avec de la gamification. Autant d’outils pour apprendre dans la joie.

Vous en avez d’autres ?

Bien commun et qualité

Le compromis avec le libre est donc inévitable parce que le libre est une idéologie, un truc placé au-dessus de la réalité, vers lequel on doit tendre sans jamais pouvoir l’atteindre. Je faute en vendant de temps en temps des livres sous copyright, en travaillant sur les logiciels propriétaires, eux-mêmes tournant sur des systèmes propriétaires et des machines propriétaires, tout ça baignant dans une économie prédatrice.

Le commonisme germe dans une société non-libre. Il naît d’elle, il s’en échappe peu à peu, il lui faudra bien longtemps pour qu’il lâche toutes ses amarres. Quelques-unes me retiennent encore. J’espère très minces. Je n’ai pas l’illusion de pouvoir les couper toutes. Je ne connais personne qui y ait réussi.

La cohérence est une utopie, l’incohérence un délit (cache)

Bon jusque là j’étais à peu près d’accord, mais le paragraphe suivant de Thierry Crouzet me fait grincer des dents :

Ulysses est bon selon moi parce que nous sommes un certain nombre à l’avoir acheté et à financer la petite équipe de développeurs (on n’est pas là dans le capitalisme exacerbé, notez-le bien). Je ne connais aucun logiciel libre d’écriture aussi stimulant. Ça vaut la peine de se demander pourquoi ? Parce que nous ne donnons pas suffisamment pour entretenir le développement du logiciel libre et parce que les GAFAM avalent les meilleurs développeurs. Cette double tendance pénalise le libre, de plus en plus à la traîne derrière le privateur. Ça m’attriste, mais il faudrait peut-être ouvrir les yeux. Le libre n’a pas trouvé à grande échelle son modèle de développement. Je crois que la seule solution viendra du revenu de base.

Ibid.

Que les meilleurs développeurs soient à la solde des GAFAM est pour moi un mythe mais soit. Même si c’était le cas, la bonne nouvelle c’est qu’il « suffit » d’être un développeur moyen pour produire du code de qualité. Or, ce n’est pas la qualité du code qui fait la qualité d’Ulysses, c’est l’attention portée à l’utilisateur, c’est l’intelligence de l’équipe à savoir s’adapter et à poursuivre une vision commune sur le long terme. Sans parler du marketing. Alors oui dans ces domaines le libre est mauvais car il se limite à de la solidarité, les développeurs sachant à peu près faire des outils pour leurs pairs et encore. Et ce n’est pas une question d’argent mais d’empathie et de collaboration avec d’autres professions.

Pourtant cette problématique d’attention pourrait être résolue en incluant des utilisateurs dans les projets libres mais on atteint ici un problème culturel : les développeurs sont trop en avance dans leur réflexion sur le bien commun et du coup se retrouvent seuls faute de transmission et d’enseignement ces vingt dernières années. C’est dommage car des outils géniaux ont été produits qui pourraient être utiles à d’autres communautés de pratiques.

Le don n’est pas une solution. Il n’est qu’une ponction à l’économie prédatrice. Il reporte la dépendance à un tiers qui lui reste attaché. Accepter cette logique est une forme d’irresponsabilité. C’est un peu comme le bouddhiste qui se retire du monde, mais a besoin que d’autres y restent pour le nourrir (facile d’être sage dans ces conditions). Voilà pourquoi je n’ai jamais fait campagne pour recevoir des dons sur mon blog diffusé librement (j’essaie de ponctionner en direct l’économie prédatrice, je fais le sale boulot moi-même).

Ibid.

Entre le revenu de base et le don, il y a peut-être le fait de travailler sur du bien commun en étant rémunéré par le pot commun pour financer un cadre commun local. Ce modèle pourrait passer à l’échelle et même être décliné dans d’autres pays.

Cosmos et aboutissement

Au même moment, j’ai accepté. C’était, OK, peut-être tu ne rentres pas à la maison mais c’est égal quoi. Maintenant je pense c’est faux mais à ce moment c’était comme ça. Mais après tu sais pendant tu grimpes tu es vraiment concentré de pas tomber. Ça te fait quand même peur. C’est pas facile à expliquer, tu as accepté mais tu veux pas. Tu veux encore rester plus long possible, mais dans la tête tu es sûr, tu es déjà passé la vie. C’est quand même un stress énorme.

[…]

Après ça commence vraiment à faire peur, ça revient à la vie tu vois parce que tu sens maintenant oui mais peut-être maintenant je reste en vie mais c’est encore super dangereux. C’est encore loin mais c’est plus la même difficulté que en haut et tu réfléchis beaucoup plus mais tu as plus peur que en haut, parce qu’en haut c’était clair, tu rentres pas, et là maintenant c’est tu veux rentre, c’est possible et ça fait peur.

On ne marche qu’une fois sur la Lune, Ueli Steck

Témoignage poignant d’Ueli sur son ascension de l’Annapurna en solo. Le rapport qu’il a eu volontairement avec la mort est rare avec cette abnégation suivie d’espoir puis de dépression. Je vous laisse trouver la version complète en ligne car la retranscription manque d’émotion. Dans une moindre mesure, cela me fait penser à la Dead Zone de l’Everest, un des seuls endroits au monde où la solidarité n’est pas de rigueur.

Si Kilian dépasse les limites physiques, j’ai l’impression qu’Ueli dépasse les limites mentales, entre transcendance de l’instinct de survie et inconscience de la beauté de la vie.

Nostalgie embrumée

Je faisais un peu d’archéologie hier soir et je retombe sur un billet qui a 11 ans :

Ready ? Go ! Dans XX années, vous allumerez votre machine et là, plus de système d’exploitation, uniquement deux champs à remplir : votre serveur distant et votre password. En effet, votre machine ne servira que de passerelle d’accès à votre serveur distant et sera donc très épurée (souris, clavier, lecteur de support numérique), vous aurez juste besoin d’une connexion très haut débit. Arrivé à votre page d’accueil, vous avez accès à vos mails, vos films stockés sur un disque dur distant aussi, vos mp3, vos photos de vacances... tout ce que vous avez actuellement sur votre disque dur sera accessible sur internet et c’est là où les services vont évoluer : vous pourrez stocker vos photos de vacances directement sur le serveur de la fnac qui vous offrira un espace de stockage si vous développez vos photos chez eux, vous aurez un espace de la même nature pour les films, la musique, vos documents persos, etc... après il suffit juste que l’infrastructure de votre serveur principal soit assez puissante pour vous permettre de réaliser toutes les tâches demandées mais a priori vous pourrez les diviser en fonction de leur but : vous demanderez au serveur d’Adobe de se servir de sa puissance de calcul pour retoucher votre photo et ainsi de suite.

Le Web arriverait-il à maturité ?

Une jolie définition du cloud, ce à quoi Laura répondait :

Rassure-moi, ta conclusion, c’est une vision d’horreur, pas un espoir enthousiaste? Parce qu’en ce qui me concerne, perdre la maîtrise de mes propres photos, ou textes, ou n’importe quoi d’autre, en être dépouillée pour qu’elles restent entre les mains d’entreprises privées aux intérêts orthogonaux (voire antagonistes) aux miens, c’est tout sauf un rêve...

Un jour, vous serez heureux d’économiser de la place disque chez vous, et le lendemain vous vous retrouverez à devoir louer l’utilisation de ce qui vous appartient légitimement, à courir le risque de le voir confisqué, pris en otage, revendu au plus offrant, utilisé contre votre volonté... Les logiciels sous GPL commencent toujours par une mention de copyright, et ce n’est pas un hasard: je veux être libre, y compris de diffuser gratuitement ce que je crée.

Puis avec l’optimisme et les convictions de la jeunesse :

Non Laura, ce n’était pas du tout une vision d’horreur, il faut savoir que la legislation va avancer avec l’informatique et que la confidentialité des données « devrait » être préservée...

En ce qui concerne ta seconde remarque, tu ne loueras pas tes données personnelles mais seulement le support, c’est comme si tu louais ton ordinateur en quelque sorte et que celui-ci était distant.

C’est peut-être une vision optimiste que je propose mais l’avenir nous le dira :-)

Laura, si tu me lis encore, tu peux sourire. Quelle naïveté, jeune moi :-).

Vitesse et standardisation

I find it interesting that we beat ourselves up because the web isn’t as good as other technologies. That’s always been the case. Turning that frown upside down, you can look at history and see the existence of those things helped the web in the long term. They pointed to what we wanted and didn’t want the web to be able to do. CD-ROMs, Flash, and native can act as the R&D department for the web. “That’s really cool, I really want to be able to do that!” Whether it’s animation in Flash or access to the camera in native. These proprietary, closed systems are missing a lot of what you get on the web, but they come with all of this surface-level, cool stuff. But that’s ok. We can take what we want, discard what we don’t want, and put that into the web.

The catch is the speed at which that happens. It’s never fast enough for developers. Developers complain that the standards process is too slow. Many times, that’s absolutely true. The standards process can be too slow. But you don’t want to rush a lot of this stuff because there are big implications. Once something ships in a browser, it’s there for good. It’s very hard to remove something. You want to make sure you get it right. A lot of the stuff we want to be able to do to get on the same footing as native involves access to device APIs. You definitely want to be able to get that right, for security reasons. You don’t want to make mistakes there. Yes, it’s going to be slower. There are compatibility issues, too. A native platform only needs to work on one platform. The web needs to be able to work everywhere.

Understanding the Web with Jeremy Keith (cache)

Cette interview de Jeremy Keith est un petit bijou. À lire et relire pour… comprendre le Web.

Confidentialité et faiblesse

Most users aren’t willing to switch their email address or mail client just because of privacy. It simply isn’t that much of a priority to most users. Much more important are design, ease-of-use, functionality, reliability and performance. You could argue that this is a sad fact of life, but it’s also very understandable. People are very good at assessing their own personal threat models. Now while having all your data scooped up by the NSA sounds terrifying to us techies, most people see little to no immediate threat in that. There are simply more important things to worry about in everyday life like financial security, the health and well-being of your family, walking the dog, or showing off to your friends by posting a recent selfie on facebook. We are after all human beings with real life concerns and data privacy simply isn’t at the top of our list.

Whiteout Post Mortem  (cache)

C’est malheureusement ce que je peux observer autour de moi également : la confidentialité fait peur mais ne vend pas. Poster des photos sur Facebook : pas de problème, localiser ses tweets : aucun souci, envoyer toutes ses traces numériques dans un ordinateur américain : who cares?

La perte de confidentialité est acceptée car celle-ci est considérée comme un bien personnel et non comme un bien commun. C’est cet individualisme qui fait que l’on manque de recul. La question n’est pas de savoir ce qu’ils vont faire de mes données mais ce qu’ils peuvent faire de nos données, collectivement. Quels patterns de manipulations sont décelables ? Quels passages à l’acte (d’achat) deviennent prévisibles ? Vous n’avez rien à cacher à titre individuel mais c’est la faiblesse de notre humanité que nous avons à cacher ensemble.

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Headers et sécurité

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