Pourquoi

Il y a une certaine beauté dans cet adverbe — que l’on ne retrouve pas du tout en anglais — avec la juxtaposition du pour indiquant l’intention et celle du quoi qui incite à l’action. Être en capacitation technique tend à naturellement privilégier le quoi au détriment du pour. Il suffit parfois de pointer ce déséquilibre pour qu’une prise de conscience salvatrice permette au groupe de progresser en se questionnant sur sa raison d’être et la proposition de valeur associée.

J’aime participer à cette bascule :-).

Réponses d’Aurélien :

"Pourquoi" comme causalité déterminante, et "Pour quoi" comme horizon désirable. Entre les deux, le nécessaire talent d’articuler l’un avec l’autre. Confondre le "Pourquoi" et le "Pour quoi" empêche de penser la dynamique du monde comme une nécessité qu’il est possible d’infléchir, et le fige dans un statut-prison inexorablement factice et maltraitant pour soi et pour autrui.

À noter que le "pour quoi" est aussi une forme de causalité téléologique, variante quasi métaphysique (et honnête) du storytelling qui est généralement bas de plafond et platement instrumentalisé.