Les discussions que j’ai préféré, sont celles dans lesquelles mes interlocuteurs m’écoutaient vraiment. Il ne cherchaient ni à me convaincre, ni à se défendre mais plutôt à me comprendre. À comprendre ce qu’il se passait pour moi. Il parsemaient leurs phrases de reformulations. Mes sentiments étaient entendus, reconnus. Ils compatissaient sans me placer en victime. Leurs regards étaient francs mais sans défiance, leur énergie basse mais connectée, leur voix posée.
On laissait leurs places aux silences.
Parler de sexisme avec un homme…, Julia Barbelane (cache)