#décision

Publications relatives à cette étiquette

uMap 2

But it’s deeper that that. Open source is good for humanity. It’s only slightly hyperbolic to say that open source is one of the most notable collective successes of humankind as a species! It’s one of the few places where essentially all of humanity works together on something that benefits everyone. A world without open source would be substantially worse than the world we live in.

Paying people to work on open source is good actually [archive]

J’ai déjà parlé d’open-source, de mécénat, de versions, de licences, mais comment se passe une release de produit open-source ?

On commence à avoir affiné et documenté le processus, on a des scripts dédiés pour arriver à cela lorsque le moment est venu et nous sommes pour l’instant 2 à pouvoir faire cela de bout en bout avec Yohan. C’est peu mais c’est aussi +100% par rapport à l’année dernière…

Nous n’étions pas très loin de repousser encore une fois la version 2 car il y avait un dernier changement majeur à faire passer. Tiraillés, nous avons repoussé cela à une version 3 quitte à ce qu’elle arrive prochainement. Franchir cette barrière psychologique était important pour la suite. Le faire en visio de bout en bout (comme une bonne partie de nos interactions sur le produit) était enthousiasmant. En bonus, c’était un vendredi après-midi.

Voilà donc un changelog déjà bien chargé. Nous nous sommes rendu compte au cours du processus que le versionnement était davantage pertinent pour les mainteneur·euses que pour les utilisateur·ices. Les fonctionnalités sont ajoutées au compte-goutte mais il faut prévenir les personnes qui vont mettre à jour l’outil de ce qui pourrait coincer lors du déploiement. Certains changements ont été volontaires (modules ESM => support navigateurs), d’autres contraints (fin du support de l’authification OpenStreetMap OAuth1), d’autres subis (Django 5 => Python 3.10). Un beau mélange.

Je ne vais rien annoncer pour une version 3 car ce serait ajouter une pression inutile et même si on a des intuitions tout est loin d’être priorisé. Dans mes motivations personnelles :

We have to accept the world as it is – even if it’s not the world we want. This means we have to be okay with the idea that maintainers need to be paid. Far too often I see arguments like: “maintainers shouldn’t be paid by private companies because the government should be supporting them.” Sure, this sounds great – but governments aren’t doing this! So this argument reduces to “open source maintainers shouldn’t be paid”. I can’t get on board with that.

Ibid.

Étant actuellement payé par l’Agence nationale de la cohésion des territoires pour participer à de l’open-source, je ne peux qu’approuver cette partie de la citation et être heureux de me trouver là où je suis. Les exceptions existent grâce à une conjonction de volontés, de privilèges et de coups de bol.


uv represents a milestone in our pursuit of a “Cargo for Python”: a comprehensive Python project and package manager that’s fast, reliable, and easy to use.

uv: Python packaging in Rust [archive]

Un futur de Python se dessine et j’en apprécie les esquisses.

Licence

Title: WTFPL Submission: http://crynwr.com/cgi-bin/ezmlm-cgi?17:mss:634:200902:aglgcgbhmfcheffmdgon License: http://sam.zoy.org/wtfpl/ Comments: It’s no different from dedication to the public domain. Author has submitted license approval request — author is free to make public domain dedication. Although he agrees with the recommendation, Mr. Michlmayr notes that public domain doesn’t exist in Europe. Recommend: Reject

OSI Board Meeting Minutes, Wednesday, March 4, 2009 [archive]

Nous sommes passés de la licence WTFPL à AGPLv3 pour uMap à partir de la version 2 (à venir). Notamment car elle n’était pas acceptable pour l’OSI ce qui nous posait des problèmes pour obtenir des financements européen ou pour bénéficier des plans open-source de services comme BrowserStack.

Le seul service qui a accepté la licence WTFPL sans broncher est Sentry, ceci en un temps record.

Simply put, the AGPLv3 is effectively the GPLv3, but with an additional licensing term that ensures that users who interact over a network with modified versions of the program can receive the source code for that program.

The fundamentals of the AGPLv3 [archive]


La prévalence des drogues chinoises, et synthétiques en général, sur le marché a eu des conséquences au Mexique voisin. Dans une vidéo de fin 2020, The Intercept montre que la baisse drastique de demande en héroïne au profit du fentanyl a des conséquences humaines considérables. « Les cultivateurs de pavot au Mexique doivent se résoudre à migrer pour travailler ou se tourner vers le crime organisé », raconte le média, partageant des témoignages de personnes précaires encore appauvries par la situation.

Crise des opioïdes : pourquoi il ne faut ni l’oublier ni l’ignorer [archive]

Je n’avais pas encore pris conscience de tous les enjeux socio-économico-géopolitiques de ces nouvelles drogues. Il y a des guerres qui sont moins médiatisées que d’autres.

Version

Il y a cette appréhension à sortir une version 2 qui est bloquante sur pas mal de projets / produits / outils. Réduire ses ambitions quitte à planifier les versions 3 et 4 par la même occasion est un moyen de faire baisser la pression de ses propres attentes. Ce n’est plus l’évènement mais un évènement parmi les suivants qui vient s’intégrer dans une dynamique plus globale.

Il y a d’un côté l’effort pour les personnes qui vont l’utiliser et de l’autre la motivation [archive] pour les personnes qui vont développer et maintenir le produit.

Je caricature mais on est vendredi.

Écureuil

De bon matin, en me brossant les dents, l’écureuil dans un micro-sommeil après une nuit fraîche. Je le regarde avec un peu d’envie, je referme la fenêtre délicatement. Une minute plus tard, alors qu’il commençait à piquer dangereusement du nez, le voilà déjà reparti.

Un écureuil endormi sur une branche.
Un écureuil endormi sur une branche.

Une motivation importante de l’année est de réussir à économiser. C’est une chose que je n’ai jamais vraiment envisagé de faire jusqu’à présent. Si j’ai bien compris le principe actuel, chaque dollar accumulé est un dollar que je n’aurai pas à payer une seconde fois à la banque.

C’est stupide. Mais ça motive. Mais c’est stupide.


Un écureuil en posture de super-héros·ïne.
Un écureuil en posture de super-héros·ïne. (Iel a juste froid aux pattes.)

Open-source

Deux phrases du jour :

  1. Open Source is the Right to Repair, for software., sur masto
  2. uMap est-il un produit ou un commun ?, en réunion interne

Faute de temps, le développement est laissé comme exercice aux lecteur·ices.

Vocabulaire

Les tensions et processer les tensions. Essayez de remplacer les termes « problèmes » et « solutions » par « tensions » et « processer ». Les êtres humains semblent être enclins de manière innée à attendre la dernière minute pour gérer ce qu’ils perçoivent comme des problèmes. Par conséquent, l’emploi de ce langage « négatif » dans le monde de l’entreprise peut donner naissance à une culture de l’évitement ou de l’inquiétude inutile. Le terme « tension », comme employé en Holacracy, est neutre et signifie simplement la perception d’un écart entre la réalité et ce qu’elle pourrait être.

Une tension n’est pas un « problème » et n’induit pas nécessairement une « solution ». Elle met en lumière une occasion de rapprocher la situation actuelle de ce qu’elle pourrait être — ce qui sous-entend généralement une amélioration. Holacracy emploie le terme « processer » pour décrire ce phénomène, qui évite la notion de résultat fixe et définitif et illustre un cheminement fait d’une adaptation et de progrès permanents.

Des propositions plutôt que des problèmes. Le changement qui va de pair avec celui que je viens de décrire est de prendre l’habitude de faire des « propositions » au lieu de se contenter de se lamenter. Lorsque vous ressentez une tension, demandez-vous : « Qu’est-ce qui pourrait améliorer la situation ? Que pourrais-je proposer ? » Encouragez votre équipe à en faire de même. La proposition ne se doit pas d’être une « solution » parfaite — c’est un moyen d’entamer la conversation de manière proactive et créative, et non négative.

La révolution Holacracy, Brian J. Robertson, chapitre « Changez votre langage, changez votre culture »

On pourrait y voir de la novlangue de manager mais il y a cette idée derrière qu’on ne tente pas de résoudre un problème mais de libérer — peut-être temporairement — une tension qui me plait bien. Ce que l’on aborde alors ensemble ce sont les actions qui nous semblent aller vers un mieux parmi l’arbre des possibles. L’enjeu d’un collectif qui se respecte est de trouver la légitimité individuelle nécessaire pour continuer à explorer des pistes ne faisant pas forcément l’unanimité lors d’une première itération. Holacratie semble mettre des règles explicites sur ces pratiques.

J’apprécie particulièrement le couple proposition / objections. Difficile de sortir d’une forme de confort une fois celui-ci établi. Peut-être que le refus de confort pourrait être une notion au même titre que le refus de parvenir ? Accepter le risque de l’inconnu pour ne pas se perdre dans un hier déjà expérimenté, déjà dé·fini.

Des objections ? La prochaine fois que vous recherchez l’adhésion de votre équipe à une décision, modifiez votre mode de communication. Ne demandez pas : « Est-ce que tout le monde est d’accord ? » ou « Ma proposition plaît-elle à tout le monde ? ». Ces questions débouchent sur une discussion longue et pénible. Demandez-leur plutôt : « Y a-t-il des objections à l’adoption de cette proposition ? » Et définissez une objection comme « une raison pour laquelle l’adoption de cette proposition causerait du tort ou nous ferait régresser ? »

Voici une autre formulation : « Est-ce que quelqu’un considère la mise en œuvre de cette proposition comme pas assez sûre, sachant que nous pourrons revoir cette décision si elle ne porte pas ses fruits ? » Ce simple changement de langage peut vous faire gagner beaucoup de temps et alléger considérablement le processus décisionnel.

Ibid.


Nicolas L. et Nicolas H. me font des retours sur le nouveau design en passant par Mastodon. Les choix respectifs de chacun·e de rendre les réponses publiques ou non enlèvent une partie des échanges mais c’est vraiment chouette d’entamer un processus d’amélioration (de libération de tensions ?) en commun à ce sujet.

J’essaye de rendre l’épaisseur du soulignement des liens dynamique, lié à la fluidité de la taille du texte 🧑‍🔬, peut-être que je devrais rendre la taille des bordures dynamiques aussi ? Parfois la contrainte technique peut devenir une contrainte éditoriale acceptable. Cet espace est suffisamment sur-pensé comme ça.

Je commence un thème sombre qui réagit à celui du système d’exploitation par défaut. Surtout pour un besoin personnel pour l’instant, mes yeux en ont besoin. Cela me pousse à ajouter des variables CSS pour les couleurs.

Plus tard, Emmanuel m’enlève une épine du pied sur une formule de grille que je ne comprenais pas totalement. J’apprends des choses au passage. Le copier-coller ? Oui, mais il faudra toujours finir par le décortiquer.

La CSS progresse, 426 lignes ce soir… et un seul breakpoint défini pour forcer une variable maximale sur les grands écrans. J’aime bien cette idée.


Randonnée de 8 km en famille aujourd’hui, parfois je ne me rends plus trop compte des distances — qui plus est sur un sol difficile. Je voulais surtout savoir jusqu’à quels refuges je pouvais envisager des aventures avec l’enfant dans des conditions hivernales. Chaque année, de nouveaux horizons s’ouvrent.


— Comment appelle-t-on un groupe de faisans ? demande Anna.
— Un bouquet, répond Isobel. Un groupe d’étourneaux ?
— Un murmure.
— De flamants ?
— Une flamboyance de flamants. De hiboux ?
Isobel hésite. Sans lever les yeux de son livre, Emily répond à sa place :
— On dit un parlement de hiboux.
— Très bien. Plus difficile alors. Comment appelle-t-on un groupe d’alouettes ?
— Une exaltation.
— Et de papillons ?
— Un kaléidoscope de papillons.

Alors nous irons trouver la beauté ailleurs, Corinne Morel Darleux citant Dominique Fortier sur Emily Dickinson, Les Villes de papiers

💚 Quand l’ornithologie fait de la poésie.

Recherche

Seuls les contenus de ces 8 dernières années sont indexés.