#processus

Publications relatives à cette étiquette

Valeurs

Performatif, c’est ce qu’on dit d’un verbe dont l’énonciation constitue simultanément l’action qu’il exprime. Par exemple Je promets, Je m’excuse ou La séance est ouverte : le dire, c’est le faire. Dans le champ de l’action, prendre le tournant du registre performatif revient à acter le caractère de plus en plus inopérant du plaidoyer et de l’action revendicative, face à des pouvoirs et lobbies désespérément hermétiques à la nécessité de changement. L’action performative n’a pas besoin de faire la une ni de se soucier des sirènes médiatiques : elle est sa propre fin. Sont performatives des actions qui ont un impact immédiat et direct sur le réel, qui ne visent pas à pousser une revendication ou à peser sur une autorité : dont l’effet est contenu dans leur propre réalisation. […]

Pour toutes ces raisons, j’accorde beaucoup d’intérêt à l’émergence de mouvements autonomes, organiques et composites, qui ne confondent pas radicalité et radicalisme, polémique et action politique. Des collectifs qui n’opposent pas le cerveau et les mains, la lutte et la gentillesse, la théorie et la pratique. Qui, par leur nature indisciplinée, et affranchis des enjeux des élections, peuvent échapper aux carcans des institutions. Des réseaux qui ont appris à se satisfaire de la multiplicité des tactiques et des cultures politiques, à archipéliser les îlots qui tentent de s’organiser différemment, en dehors du système, et qui allient dans un même mouvement justice sociale, combat écologique et défense du vivant.

Alors nous irons trouver la beauté ailleurs, Corinne Morel Darleux

Prise de notes brutes pendant une séance avec Scopyleft accompagnée par Olivier Arnould. Nous avions préalablement communiqué nos valeurs personnelles, les valeurs de la culture actuelle et les valeurs de la culture désirée.

La culture c’est un système immunitaire, c’est ce qui est souhaité des membres pour garantir la stabilité du système. La culture dans son intention est positive, elle est là pour protéger le système. Le seul moyen de faire évoluer une culture de manière intentionnelle c’est par des actes rituels mais c’est un système qui a une grande inertie. Tout le reste est de la propagande.

Il y a un lien de causalité entre valeurs choisies, croyances que l’on a et comportements que l’on adopte.

Le sablier des Sept niveaux de conscience définis par Richard Barrett.
Le sablier des Sept niveaux de conscience définis par Richard Barrett.

On explore les Sept niveaux de conscience des CTT (Cultural Transformation Tools) de Richard Barrett. Les valeurs appartiennent à de grands domaines. Une organisation fonctionne bien lorsque l’ensemble des domaines sont couverts. Pas de domaine plus important qu’un autre, malgré la représentation en sablier (qui montre un point de pivot intéressant néanmoins) :

  1. Survie : les basiques de la pyramide de Maslow, si la boîte meurt ça ne sert plus à rien de parler culture.
  2. Relations : communication entre individus qui soit efficace (pas de notion d’équipe à ce stade)
  3. Estime de Soi : c’est un peu l’archétype masculin (croissance, performance, qualité, etc)
  4. Transformation : se questionner, changer ses habitudes
  5. Cohésion Interne : le collectif fonctionne bien, partage des valeurs et des engagements (faire équipe, potentiellement avec le client)
  6. Faire la Différence : avoir un impact significatif sur l’extérieur, qui déborde de l’organisation
  7. Service : responsabilité sociétale, vision à long terme d’avoir un impact positif sur la société et la planète

On peut les grouper :

Une valeur majoritaire se trouve à la fois dans les valeurs personnelles et les valeurs de la culture actuelle :

Trois valeurs majoritaires sont à la fois dans les valeurs de la culture actuelle et celles de la culture désirée :

C’est un alignement déjà très élevé et il n’y a pas de valeurs qui freinent l’entreprise (baronnie, etc).

Ce qui apparait dans les nouvelles valeurs majoritaires de la culture désirée :

Nous sommes globalement sur la même longueur d’onde. Il y a parfois des valeurs-antidotes qui apparaissent dans la culture désirée, ce qu’on voit peu dans nos résultats.

Ce genre d’exercice n’est qu’un prétexte à enclencher des échanges :

Prendre l’initiative c’est créer une perturbation dans le système par une partie du groupe, se démarquer. La vision partagée fait appel par contre au collectif. Il s’agit de construire un système ensemble qui autorise à faire des choses dans le cadre de cette vision partagée. Il serait pertinent d’éclairer la tensions entre initiatives locales et impact global (coucou René Dubos Jacques Ellul). On a le véhicule, il faut choisir où il va maintenant grâce à un cadre collectivement consenti.

Pour progresser, on pourrait travailler sur des prises de décisions concrètes, engageantes. Il faut accepter / souhaiter que ça va déstabiliser le système (immunitaire). Hop, retour à l’intro.

Note : l’Holacracy est un bon business pour les consultant·es, la Sociocratie ouvre d’autres possibilités au sujet du consentement. Voir aussi Deep Democracy [archive] et Inside The NO: Five Steps to Decisions That Last par Myrna Lewis.

Et puis il faudra parfois redescendre sur terre et revenir à soi pour se sentir fier de ses actes et de ses choix. Bien sûr, il ne s’agit pas de remplacer une injonction par une autre, et on a parfaitement le droit de trouver qu’il n’y a rien à sauver dans la médiocrité ambiante, d’envoyer au diable l’espoir, la joie et la résilience et, simplement, comme je l’ai lu quelque part, « d’en chier sans avoir à en faire une danse ».

Mais ça ne fait pas une vie. Nous avons besoin, chacune et chacun à sa manière, de ces confins où la disgrâce du monde ne peut plus nous engloutir. De lieux où se retirer en silence, d’espaces où il est possible de rêver plus loin, de terriers où s’inventer d’autres réalités, de livres qui évadent ou élèvent la pensée, et de poches bien profondes où enfoncer les mains. Autant d’ailleurs intimes ou collectifs, réels ou fictifs, de confins qui peuvent être proches comme lointains car il n’est pas nécessaire de se déplacer pour changer de perspective : c’est un bougé en soi.

Ibid.


Après 13 éditions d’un événement qui a beaucoup (beaucoup) grandi, ​nous ressentons le besoin d’expérimenter quelque chose d’un peu ​différent en 2024.

Nous souhaitons donc vous proposer un festival éphémère à taille (un ​peu plus) humaine, un temps suspendu où imaginaire positif et ​pragmatisme se rejoignent pour façonner un futur soutenable. ​Quelles pratiques dans nos métiers, comment voulons nous ​entreprendre, travailler, communiquer, quelle industrie voulons nous ​pour demain ?

Et demain ? (note d’intention)

Des évolutions locales sont en cours ici et ailleurs, c’est stimulant.

Équipe

We can typically break down collaboration groups into three types:

Although most people are told that they’re part of a team, the reality is that, more often than not, they’re members of a team-in-name-only.

Teaming is hard because you’re probably not really on a team [archive]

Devenir une (vraie) équipe prend du temps. Il faut même pouvoir envisager que cela ne devienne jamais le cas. Et ce n’est peut-être pas un souci si on n’a pas ces attentes… ou qu’on peut les attendre.


Nitter est mort. C’était le seul moyen qu’il me restait pour suivre les drama dans la communauté des échecs pro (et ils sont si nombreux !).

Ce n’est pas si grave.


Une carte de la grande boucle des hauts sommets de St-Donat.
La grande boucle des hauts sommets de St-Donat. 84 km de sentiers. Je cherche encore les hauts sommets 🙊.

Un autre lieu où il serait possible de marcher en parlant, ou l’inverse. Il est même possible de prolonger en suivant le sentier inter-centre vers Mont-Tremblant.


Si j’écrivais faire ensemble, ça serait faux. C’est une combinaison de expérimenter des chemins vers un monde auquel j’aspire et de les partager. Ça m’intéresse de le faire, et ça ne m’intéresse pas si c’est juste pour moi. Le prompt, c’est écouter mes dissonnances cognitives et suivre le fil. Y cogiter à plusieurs, lire à ces sujets, tester seul ou à plusieurs, le restituer/mettre en œuvre. Arrêter, continuer, recommencer.

Yearnotes #4 • détour.studio

J’aime beaucoup la mélodie des Yearnotes de Thomas.

Taille

On me demande quelle est la taille souhaitable pour Scopyleft.

Il y a plusieurs réponses / contraintes à cela :

Et surtout, nous n’avons pas de volonté de croître plus que ça. Lorsqu’on veut faire des choses qui dépassent nos capacités, il y a les coopératives amies.


Further, if we have learned anything in the last 3 years as an industry, it should be to strive for building small, highly efficient teams and avoiding bloated, overstaffed organizations at all costs. Larger teams move slower, create more incidental complexity, and are much more susceptible to the layoffs we’ve all been suffering through. Engineering leaders would be well served to focus on hiring smaller teams and providing them with sufficient time and support to create simple solutions that generate business value.

Echoing Wirth’s plea for lean software [archive]

Tout est dit.


La nuit est rassurante
tout est perdu
plus besoin de chercher
nos morceaux éparpillés
nous voilà réunis
par nos obscurités

Réunuit

Thèse

Cette thèse porte sur les processus d’édition en considérant qu’ils sont constitutifs de la production du sens et qu’ils reflètent des visions du monde plurielles. Nous considérons le phénomène de fabrique d’édition comme un acte éditorial qui comprend autant la formalisation d’un texte que la constitution des outils permettant ce travail. Les dimensions techniques de l’édition sont ainsi imbriquées, telles que la construction de procédés de fabrication et de production de formes, d’objets et d’artefacts que sont les livres, ou telles que des opérations sur le texte comme l’architecture des contenus, la structuration sémantique et la composition typographique.

Fabriquer des éditions Éditer des fabriques - Reconfiguration des processus techniques éditoriaux et nouveaux modèles épistémologiques, Antoine Fauchié

J’assiste en direct à une soutenance de thèse pour la première fois de ma vie. Il s’agit d’un exercice moins facile que ce que je m’imaginais mais pas toutes les soutenances ne se font dans un tel contexte si j’ai bien réussi à lire entre les lignes. En tout cas, j’étais impressionné par la pertinence des réponses d’Antoine à chaud et sa faculté à recentrer les discussions.

Les questions que j’aurais aimé poser :

  1. Comment transformer ces fabriques de logiciels open-source en communs numériques impliquant une gouvernance partagée ? Comment sont impliquées les différentes parties prenantes ?
  2. Quelle est la littéracie numérique nécessaire pour devenir auteur·ice aujourd’hui ? Quelle est l’in·accessibilité de ces fabriques sous cet angle là ?
  3. Le rôle de l’éditeur·ice devient-il également celui d’un·e accompagnateur·ice technique ? Quelle part pour l’éthique dans ce choix d’intermédiaire ?

Niveau technique, dommage qu’il ne soit pas possible de faire référence à des passages particuliers vu qu’ils sont déjà numérotés dans la version HTML (mais en CSS).

@nnotation(contexte) : J’ai participé au développement d’une partie des outils présentés dans la thèse et on se connait depuis un moment avec Antoine.


La sociologie parle de « dépossession économique » et de « dépossession culturelle » pour nommer la manière dont la société limite les capacités d’accès à certaines ressources et les expériences qu’elles rendent possibles. Ne pourrait-on pas suggérer qu’il y a aussi, à côté de ces deux phénomènes, ce que l’on pourrait désigner comme des mécanismes de dépossession existentielle ? Subir la forme-de-vie qui s’empare de nous et nous fait être ce que nous sommes, c’est subir sa vie et subir certains modes d’existence alors que d’autres auraient pu beaucoup mieux nous convenir et nous rendre plus heureux. C’est même, en un sens, se faire voler son existence par la société et les autres — et peut-être même par soi-même, par une certaine version de soi-même.

Nous ne devons jamais, comme dit Adorno, confondre ce que nous sommes et ce que la société a fait de nous. Nous ne sommes pas de toute éternité ce que nous avons été amenés à devenir. Il n’y a donc pas de projet qui vise à mettre en place une analytique oppositionnelle de l’ordre social et de notre inscription à l’intérieur de celui-ci qui pourrait faire l’économie d’une investigation de l’existence — d’une interrogation sur les formes de la vie et le tissu relationnel qui nous constitue.

Une aspiration au dehors, Geoffroy de Lagasnerie

D’une certaine manière, je vis une dépossession existentielle choisie en assistant à cet exercice après avoir bifurqué d’une carrière universitaire.

Merci Antoine pour l’invitation.

Personnel

Mes lieux de lecture et d’écriture sont très associés. J’écris parce que je lis.

J’écris de deux façons.

je ne sais pas pourquoi [archive]

Karl nous parle de ses moments / lieux d’écriture et de lecture. Je me suis souvent posé cette question et je reconnais des oloés communs (une définition par ici [archive] ). Mes moments et lieux sont beaucoup plus traditionnels, c’est principalement le soir et dans mon bureau-chambre. Mais il n’y a pas de règle stricte pour autant. Parfois, l’envie d’écrire va être trop forte lors d’une lecture en cours de journée, d’autres fois je vais me réveiller tôt et commencer à écrire dans ma tête depuis mon lit ou sous la douche. Une idée peut arriver et/ou s’étirer en faisant du sport ou dans des contextes routiniers.

Et puis il y a l’écriture qui appelle une autre écriture, ce moment de compost [archive] où l’on sent qu’il y avait une deuxième vie possible à cette réflexion. Un autre tour de spirale.

marketing feels like a layer of veneer, full of shiny promises in order to reel you in, where the goal is to collect you — as a part of an “audience.”

but I think, in this race to “build an audience,” somewhere in the process, something is missing, left behind — perhaps, a sense of humanity, or individual complexity, or truth, or intimacy.

I don’t want to feel like I’m just an email address, an IP address, or a potential “lead.” I want to feel fully seen. human.

[…] instead of “building an audience,” build a world. build a digital garden-ecosystem, that exists — first and primarily — for itself. a world that doesn’t need likes, traffic, subscribers, or clicks — in order to validate its existence.

build a world, not an audience [archive]


These are all very interesting questions but for me, the more pressing question is a slightly different one: which you is your personal site representing? We often don’t pay too much attention to this but we all have different ways of being ourselves.

So which one of these should my site represent? Should my site be the personal site of the Manu freelance web developer, with his interests in digital typography, minimal design, and simple websites? Or should represent the slightly competitive on the basketball court Manu, who doesn’t really care all that much about winning but is concerned about having fun? Or maybe it should represent Manu the romantic partner, with all his worry about the practical aspects of life but also full of affection for his partner? The list goes on and on.

The personality of a personal website [archive]

Je m’interroge souvent sur ce que j’essaye de cacher ici. Ce que cela raconte de ma personnalité, si l’image retournée est vraiment fidèle [archive] après tout. L’écriture en ligne reste une forme d’expression qui s’attend au regard des autres. Si j’entretiens un journal extime depuis tant d’années c’est bien qu’il y a un enjeu à ce niveau là.


We shape our structures and afterward our structures shape us, but the we of the first clause and the us of the second are not the same.

Tomorrow & Tomorrow & Tomorrow [archive]

En rebond de la découverte d’Antoine [archive] . Une autre façon d’être dé·formé.


Deux outils autour de la transformation de vidéos :

Liens

Je décide de tester d’ajouter le domaine du lien après la lien, j’ai souvent besoin de cette information avant de cliquer sur un lien. Pour cela je charge le domaine en Python grâce à la flexibilité de mistune et je m’en sers ensuite en CSS pour l’afficher dynamiquement :

a[data-link-domain]::after {
  content: " [" attr(data-link-domain) "]";
  font-size: smaller;
  color: var(--link-color-domain);
}

Je fais aussi des tests de soulignement avec un gradient qui irait de la couleur du lien principal à celle du domaine :

a {
  text-decoration-skip-ink: auto;
  text-decoration-thickness: calc(var(--fluid-0) / 10);
  position: relative;
}
a::before {
  content: '';
  width: 100%;
  position: absolute;
  left: 0;
  bottom: -1px;
  height: calc(var(--fluid-0) / 10);
  background: linear-gradient(
    to right, 
    var(--link-color), 
    var(--link-color-domain)
  );
}

Mais au final je jette car je perds la partie skip-ink que je trouve chouette comme évolution de rendu possible. Toujours cet équilibre complexité / expérience / accessibilité.

Plus tard, je commence l’implémentation de l’archivage des liens distants. J’ai pas mal d’idées mais je sais qu’il ne faut pas que je prenne trop de retard dans la récupération sinon je ne vais pas avoir l’énergie pour reprendre l’historique. Ce sera probablement l’occasion de faire un autre Web Component dédié. En suivant les recommandations sur masto, je les nomme archive pour le moment et je conserve la date de récupération de l’article car c’est une information importante. J’adapterai le style plus tard.

Il faut que j’améliore cette automatisation car c’est assez fastidieux pour le moment, beaucoup de retouches manuelles pour obtenir un article lisible selon les sources. Je vais aussi réduire le nombre de liens que j’archive, les sources techniques ont probablement moins d’intérêt dans la durée.

Chaque lien distant prend une longueur non négligeable suite à ces deux ajouts 🤔.


Ce billet illustre la loi qui dit “Moins un blog est mis à jour, plus il y a de probabilité que ce qui y est publié a pour sujet les aspects techniques dudit blog”.

Ma page /now (ou plutôt /en-ce-moment) [archive]

J’ai ri. Je n’ai jamais fait une telle page car je sais que je n’arriverais pas à la maintenir à jour. Je galère déjà avec mon profil pro.

I also started noticing when people do this subconiously. For example, most software engineers I know hate blogging, but they like building their own blog engine to make blogging more pleasant (I’m very guilty of this too).

Kent Beck nailed it: “for each desired change, make the change easy (warning: this may be hard), then make the easy change”.

Opening Mail [archive]

Note : cette année, je ne ferai aucun lien vers 𝕏 (twitter.com) depuis mes articles.


L’hiver commence maintenant le 7 janvier à Montréal. Phénomène météorologique exceptionnel et tendance climatique.

Objectif

C’est fou comme le fait de se donner un objectif (sportif) change la donne en terme de motivation. Pour cette année, ce sera la Traversée de Charlevoix. Je vais essayer de documenter le processus de préparation.


Au détour d’un vieux chalet :

Photo du Magazine « La Recherche » (couverture)
La Recherche, juin 1985. Les mécanismes biologiques autour du SIDA étaient en cours de découverte.

D’autres temps, d’autres démons.


Le dossier spécial sur la voiture électrique se terminait ainsi :

Nous sommes loin des anticipations du début des années 1970 qui attribuaient au véhicule électrique 7 à 10 % du parc automobile à l’horizon 1990-1995. L’avenir même du véhicule, du moins en ce qui concerne l’étendue de son champ d’utilisation, demeure incertain. Celle-ci sera fonction des progrès qui seront réalisés sur les générateurs électrochimiques. Les filières potentiellement les plus performantes (filières chaudes, filières organiques, piles à combustibles) n’en sont encore qu’au stade de la recherche appliquée ou du développement et quelques-unes au stade de la recherche fondamentale. Mais des progrès sont enregistrés et les raisons profondes de poursuivre l’effort demeurent. Si une volonté politique s’affirme et parvient à motiver les premiers utilisateurs potentiels (administrations et grands organismes publics), on peut espérer voir sortir les premières séries industrielles de véhicules au début de la prochaine décennie.

D’autres époques, mêmes utopies. Je vois de plus en plus de gros véhicules électriques, j’ai même croisé une JEEP l’autre fois. Tristesse du rêve américain.


J’aime bien l’expression « sans nom » (genre une galère sans nom, une injustice sans nom)
Ça fait un peu eldritchien pour moi, genre quelque chose de si terrible qu’on ne peut pas le nommer, qu’on ne peut pas concevoir entièrement

Mais aussi ça me donne l’impression que si je nomme les choses ça va régler une partie du problème c’est fun

« ma vie était une galère sans nom c’était terrible. Bha je l’ai appelé bob et du coup depuis ça va »

@tiphaine@pipou.academy

Recherche

Seuls les contenus de ces 8 dernières années sont indexés.