Lorsque je me suis engagé dans ma refonte avec un billet par jour, je n’étais pas sûr de pouvoir tenir (d’autant que j’avais déjà tenté l’expérience l’année précédente sans grand succès) et pour être tout à fait honnête certaines des étapes ont été pénibles à rédiger dans les temps. Par contre cela m’a permis de rentrer dans une routine d’écriture — dans une dynamique de partage — qui fonctionne bien jusqu’à présent.
Le fait de devoir me rendre à Montpellier régulièrement pour scopyleft y contribue également car j’ai choisi d’y aller de préférence en train pour ne pas « perdre » ce temps de trajet (et accessoirement produire moins de C02). Malgré les aléas du trafic, cela me laisse environ 1h30 par trajet aller-retour pour réfléchir, lire, écrire, en étant déconnecté. C’est un temps de transport en commun que j’appréciais énormément en étant à Paris (et un peu moins à Tokyo compte-tenu de la densité des rames) qui me permet de presser mon éponge pour me concentrer sur ce qui est important ou tout simplement de décompresser avant d’attaquer une journée de travail ou de rentrer.
Je ne l’ai jamais envisagé ainsi mais après avoir vu la vidéo de Andy Puddicombe, je me demande si je ne pourrais pas assimiler ces temps de transport à de la méditation, un moyen de mettre mes idées au clair. Pensez-y la prochaine fois, les trains ne sont pas en retard : la SNCF vous offre du temps de méditation en plus !