Les plus récentes en premier, les 3 premières sont dépliées et ensuite c’est à la demande, bonne exploration !
Impact (2024-01-11)
If front web developers work closer to the users’ needs and problems, if they feel more implicated in the user experience, they will understand the impact of what they are building and will naturally adopt the strengths of the front web. […]
Maybe, in order to fix the front web, we have to fix human nature: make things less about money and self-satisfaction, and more about improving people’s lives and understanding the impact of what we are creating.
Même si je m’émeus encore de l’esthétique d’un Web Component ou d’une nouvelle technique CSS, j’essaye d’être plus attentif au fil des ans à l’impact potentiel des bouts de code que j’assemble. C’est là où les démo [archive] prennent tout leur sens pour vérifier la pertinence de ce qui a été produit. Se libérer de l’égoïsme technique pour aller vers le soin porté aux utilisateur·ices, essayer de comprendre leurs besoins, synthétiser, proposer, se tromper, recommencer. Dans une spirale d’essais-erreurs, on se rapproche d’un centre enviable où les contraintes techniques sont minimisées et les besoins proches d’être comblés. Chaque partie ayant un petit peu appris sur l’autre au cours de ce bout de chemin commun.
Une carrière est la cartographie de ces expériences. Savoir identifier les optima locaux qui ont pu procurer de la joie ainsi que les lieux de convergence où l’on aime bien aller car il y a le bon dosage effort / récompense. Apprendre à reconnaître les sentiers hasardeux où l’on a déjà laissé des plumes et reconnaître aussi qu’un contexte et des personnes peuvent changer.
Admettre que l’on a soi-même changé tout au long de ce cheminement.
At most software startups, customers typically don’t care if your product runs on Heroku, Kubernetes, or a really brittle singly-homed machine in Joe’s closet. No purchasing decisions hinge on your commitment to write servers in Rust or use Nix for hermetic everything. And although they might exist, I have sadly never had a customer write a testimonial for the elegant collection of internal services involved in responding to that single HTTP request.
No; customers are not paying for, nor give a shit about, these things. Sorry. It’s still cool stuff. It’s just not what you’re selling.
Customers want software that delivers problem-solving impact. And at the early stage, which is all the way until you’ve reached product-market fit, they’re almost certainly not getting enough, fast enough. You should be spending as much time as you can at this level of the stack, The Product: thinking, building, learning.
You can’t make an article on a UX topic without showcasing a practical example. Let’s explore examples that I spotted on the web and how to fix them.
Superbe article de Ahmad Shadeed. En résumé, il faut soigner ses paddings mais il y a pas mal d’astuces CSS pour y arriver dans certaines conditions. Je retiens notamment l’usage d’un :after
pour ça lorsqu’il s’agit d’icônes notamment :
.search__filter:after {
content: "";
position: absolute;
inset: 0;
z-index: -1;
transform: scale(2);
}
Je découvre au passage qu’il y a pas mal d’options d’accessibilité dans Polypane que j’utilise depuis peu et que je n’ai pas pleinement exploré.
Appariement (2024-01-03)
Je me réveille avec une envie d’expérimentations typographiques. Après une nuit de réflexion, ce sera Century Supra qui fera la paire avec Concourse pour du sans serif (oui, je suis fan du travail de Matthew Butterick depuis très longtemps). Il va falloir que je m’habitue à ce que mon édition dans iA Writer ne ressemble plus au rendu sur la prévisualisation du site.
Au niveau de la taille, j’ai enfin l’occasion de tester un échelle modulaire et c’est suffisamment adaptatif pour le moment. Il faudra que je retravaille certains espacements mais je n’en suis pas encore à cette étape. Je ne comprends pas encore tout à fait la formule et j’arrive à vivre avec.
Je me rappelle aussi qu’un des intérêts que j’avais trouvé aux CSS layers c’est de pouvoir mieux documenter la CSS alors je sors les styles en ligne de l’itération d’hier pour avoir une feuille dédiée dont je commence à documenter les différentes sections.
Je m’amuse comme un petit fou même si la CSS fait subitement 350 lignes.
Je crois qu’on écrit pour créer un monde dans lequel on puisse vivre. Je ne pouvais vivre dans aucun de ceux qui m’étaient proposés : le monde de mes parents, le monde de la guerre, le monde de la politique. Il me fallait créer un monde à moi, comme un climat, un pays, une atmosphère, où je puisse respirer, régner et me régénérer lorsque j’étais détruite par la vie.
Journal 1947-1955, Anaïs Nin
L’introduction de Alors nous irons trouver la beauté ailleurs par Corinne Morel Darleux m’aura suffit pour aujourd’hui 🙂.
On a couru 10 km avec l’enfant. À ce rythme là, je ne sais pas si je vais pouvoir suivre longtemps ! La récompense a été de croiser un renard urbain de vraiment très près, moins de 5 mètres, que l’on a bien eu le temps d’observer vu qu’il courrait vers nous. Par contre un flasque de plus de 10 ans s’est percée dans ma poche pendant la course, j’étais bien trempé avec du vent. Il faisait -6°C.
Tout ça pour aller chercher un bidon d’huile pour la transmission de la voiture.
Fondations (2024-01-02)
Tellement de choses sont dorénavant possibles en CSS, je suis submergé par l’ampleur de la tâche. J’ai envie d’essayer trop de choses : des grids, des layers, des fonctionnalités avancées de typographie, que cet espace redevienne un terrain de jeu dans ce domaine car je sens bien que j’ai un peu délaissé cet aspect au fil du temps.
Je commence par regarder à quoi ressemble une page nue avec la précédente sémantique HTML. Ce n’est pas si mal mais les icônes en SVG pourraient avoir des dimensions plus appropriées. Je les retire, il est temps de gagner en légèreté. Je regarde à quoi ressemblent des reset modernes :
- A (more) Modern CSS Reset par Andy Bell ;
- My Custom CSS Reset par Josh W. Comeau ;
- CSS Remedy par Jen Simmons et Miriam Suzanne ;
- A tiny modern CSS reset par Jeremy Thomas.
J’aimerais commencer ma CSS par @layer reset
mais c’est sur du Baseline™ 2022. Toujours cette tension entre jouer avec les nouveautés sans exclure pour autant une partie de l’auditoire potentiel. Au pire, cette page nue est consultable et le flux devrait être supporté partout. Peut-être que je n’ai pas besoin d’avoir des CSS layers mais quand je fais une refonte de cet espace je ne suis pas que sur le besoin. J’obtiens un reset que j’imagine fonctionnel mais il est un peu frustrant d’arriver à un résultat finalement moins lisible que ce que j’avais sans aucun styles. Commencer par déconstruire pour reconstruire est probablement l’un des maux de notre culture. Ne pas accepter qu’il puisse exister quelque chose de suffisant sur lequel s’appuyer. Une attitude de colon.
Je finis par tout jeter / ré-interroger et je m’en sors avec 6 règles.
J’ai besoin de voir mon texte en action pour pouvoir le travailler. Qu’il passe de lisible à enviable, que sa fabrique — coucou Antoine [archive] — fasse partie intégrante de sa création+diffusion. C’est le texte que je suis en train d’écrire qui est le modèle. Je commence par adoucir les contrastes et à centrer quelques éléments. Puis j’applique cette astuce pour avoir des citations à fond perdu tout en centrant le texte de l’article. J’ai envie de leur donner la place qu’elles méritent dans mes publications.
Je suis satisfait de mon résultat très minimaliste du jour.
Le long trajet est essentiel. Surtout ne pas se laisser tenter par un livre, un ordinateur de poche, ou autres artifices. L’ennui permet l’étincelle des rêveries, tout comme la nuit la profondeur des rêves.
🧡
Plus tard, je me rends compte en voulant faire les choses proprement que j’avais déjà fait des essais il y a un peu plus d’un an :
Je ne sais pas trop quoi en penser, c’est toujours marrant de retrouver de vieilles tentatives. De mémoire, c’était déjà plus pour m’amuser avec les layers qu’une refonte sérieuse (et cette typo 😱 (Bizmeud, en retraite)). Il n’est pas exclus que les essais actuels finissent également à la poubelle.
Tiens, est-ce que j’arrive à faire déborder l’image du flux aussi ? Oui, et ça ouvre des perspectives d’agencements photographiques à explorer…