Publications relatives au tag #écriture


Les plus récentes en premier, les 3 premières sont dépliées et ensuite c’est à la demande, bonne exploration !

Personnel (2024-01-12)

Mes lieux de lecture et d’écriture sont très associés. J’écris parce que je lis.

J’écris de deux façons.

je ne sais pas pourquoi [archive]

Karl nous parle de ses moments / lieux d’écriture et de lecture. Je me suis souvent posé cette question et je reconnais des oloés communs (une définition par ici [archive]). Mes moments et lieux sont beaucoup plus traditionnels, c’est principalement le soir et dans mon bureau-chambre. Mais il n’y a pas de règle stricte pour autant. Parfois, l’envie d’écrire va être trop forte lors d’une lecture en cours de journée, d’autres fois je vais me réveiller tôt et commencer à écrire dans ma tête depuis mon lit ou sous la douche. Une idée peut arriver et/ou s’étirer en faisant du sport ou dans des contextes routiniers.

Et puis il y a l’écriture qui appelle une autre écriture, ce moment de compost [archive] où l’on sent qu’il y avait une deuxième vie possible à cette réflexion. Un autre tour de spirale.

marketing feels like a layer of veneer, full of shiny promises in order to reel you in, where the goal is to collect you — as a part of an “audience.”

but I think, in this race to “build an audience,” somewhere in the process, something is missing, left behind — perhaps, a sense of humanity, or individual complexity, or truth, or intimacy.

I don’t want to feel like I’m just an email address, an IP address, or a potential “lead.” I want to feel fully seen. human.

[…] instead of “building an audience,” build a world. build a digital garden-ecosystem, that exists — first and primarily — for itself. a world that doesn’t need likes, traffic, subscribers, or clicks — in order to validate its existence.

build a world, not an audience [archive]


These are all very interesting questions but for me, the more pressing question is a slightly different one: which you is your personal site representing? We often don’t pay too much attention to this but we all have different ways of being ourselves.

So which one of these should my site represent? Should my site be the personal site of the Manu freelance web developer, with his interests in digital typography, minimal design, and simple websites? Or should represent the slightly competitive on the basketball court Manu, who doesn’t really care all that much about winning but is concerned about having fun? Or maybe it should represent Manu the romantic partner, with all his worry about the practical aspects of life but also full of affection for his partner? The list goes on and on.

The personality of a personal website [archive]

Je m’interroge souvent sur ce que j’essaye de cacher ici. Ce que cela raconte de ma personnalité, si l’image retournée est vraiment fidèle [archive] après tout. L’écriture en ligne reste une forme d’expression qui s’attend au regard des autres. Si j’entretiens un journal extime depuis tant d’années c’est bien qu’il y a un enjeu à ce niveau là.


We shape our structures and afterward our structures shape us, but the we of the first clause and the us of the second are not the same.

Tomorrow & Tomorrow & Tomorrow [archive]

En rebond de la découverte d’Antoine [archive]. Une autre façon d’être dé·formé.


Deux outils autour de la transformation de vidéos :

Écriture (2024-01-10)

And, I’ll assume we all agree that owning your own website is a good thing, and we all want more people to do it.

But here’s the thing: we need more tools for it. We need simpler tools for it. And we need to make installing and using them trivially simple.

We need more self-hosted platforms for personal publishing that aren’t Wordpress. And don’t point me to Hugo or Netlify or Eleventy or all those things - all of them are great, but none of them are simple enough. We need web publishing tools that do not require users to open the Terminal at all. And we need lots of them.

We need a whole galaxy of options.

Let’s make the indie web easier [archive]

Quelques étoiles dans la galaxie :

Il y a une bonne liste dans cette discussion et une autre par ici (section Managed Static site hosts or Blogging platforms).


Among its suggestions: write a longer headline; split a six-sentence paragraph up because it’s “too long”; and replace “too complex” words like “invariably,” “notoriety,” and “modification.” Dozens of sentences were flagged as being confusing (I disagree) — and it really hated em dashes. I rewrote my prose over and over, but it didn’t seem to satisfy my robot grader. I finally chose one thought per sentence, broke up paragraphs, and replaced words with suggested keywords to get rid of the red dots signaling problems.

The result feels like an AI summary of my story — at any moment, a paragraph could start with “In conclusion…” or “The next thing to consider is…” The nuance, voice, and unexpected twists and turns have been snuffed out. I’m sure some people would prefer this uncomplicated, beat-by-beat version of the story, but it’s gone from being a story written by a real person to a clinical, stiff series of sentences.

The Perfect Web Page [archive]

Un article de TheVerge qui risque de ne pas être très bien référencé. Le moment où l’on s’adapte pour nourrir les robots n’est pas nouveau, on a « juste » mis une nouvelle étiquette dessus en 2023 qui permet aux robots / algorithmes de se battre entre eux de manière explicite.

Pas sûr de vouloir entrer sur le ring sans m’épuiser très vite.

I propose Data Luddism as a radical response to the productive power of big data and predictive algorithms. My starting point is not the Romantic neo-Luddism of Kirkpatrick Sale but the historical Luddism of 1811-1816, and the Luddites' own rhetoric regarding their resistance to 'obnoxious machines'.

Data Luddism [archive]


The everything package and its 3,000+ sub-packages have caused a Denial of Service (DOS) for anyone who installs it. We’re talking about storage space running out and system resource exhaustion.

But that’s not all. The creator took their prank to the next level by setting up http://everything.npm.lol, showcasing the chaos they unleashed. They even included a meme from Skyrim, adding some humor (or mockery, depending on your perspective) to the situation.

When “Everything” Becomes Too Much: The npm Package Chaos of 2024 [archive]

npm install lol 🤣

En parlant de lol


Si les fictions, celles qu’on s’invente, celles que nous souffle notre inconscient comme celles qu’on lit, ont un rôle majeur à jouer dans la fabrique de notre rapport au monde, alors voilà qui plaide pour redoubler d’ardeur quand il s’agit de nourrir soigneusement nos imaginaires. Quand on voit les déferlements de violence et le virilisme qui caractérisent les héros modernes, on ne peut que s’interroger sur le type de rapport au monde que cela crée. C’est la raison pour laquelle la bataille culturelle passe aussi par la création de nouvelles utopies, ni niaises ni naïves, qui puissent donner d’autres matières à rêver qu’un monde dévasté et peuplé de soldats augmentés.

[…] Nous avons besoin d’autres cadres de pensée dans lesquels évoluer. Nous avons besoin d’ailleurs culturels pour sortir de l’ornière et nous dérouter.

Alors nous irons trouver la beauté ailleurs, Corinne Morel Darleux

Nous accueillons une nouvelle personne chez Scopyleft, l’occasion de former une nouvelle équipe. Ces ailleurs culturels doivent pouvoir être partagés et inspirer pour réussir à essaimer.

C’est l’une de mes frustrations à ne plus participer à des regroupements, ne pas partager par ce biais là les expériences menées depuis 11 ans en matière d’horizontalité et de travail en commun·s.


So when we wonder where all the websites have gone, know it’s the curators we’re nostalgic for because the curators showed us the best the web had to offer once upon a time. And the curators— the tenders, aggregators, collectors, and connectors— can bring us back to something better. Because it’s still out there, we just have to find it.

Here’s the best part. You can be that curator right now, at this very moment. You can start to rebuild the interconnectivity that made the web fun to explore. And you don’t need to be a computer scientist to do it.

Where have all the websites gone? [archive]

Dixième jour que j’ai l’impression de faire des billets trop longs. Beaucoup d’éparpillement suite à un cumul d’onglets ouverts, parfois depuis bien longtemps. Ça vous laisse un petit exercice de curation vous aussi :).

Appariement (2024-01-03)

Je me réveille avec une envie d’expérimentations typographiques. Après une nuit de réflexion, ce sera Century Supra qui fera la paire avec Concourse pour du sans serif (oui, je suis fan du travail de Matthew Butterick depuis très longtemps). Il va falloir que je m’habitue à ce que mon édition dans iA Writer ne ressemble plus au rendu sur la prévisualisation du site.

Au niveau de la taille, j’ai enfin l’occasion de tester un échelle modulaire et c’est suffisamment adaptatif pour le moment. Il faudra que je retravaille certains espacements mais je n’en suis pas encore à cette étape. Je ne comprends pas encore tout à fait la formule et j’arrive à vivre avec.

Je me rappelle aussi qu’un des intérêts que j’avais trouvé aux CSS layers c’est de pouvoir mieux documenter la CSS alors je sors les styles en ligne de l’itération d’hier pour avoir une feuille dédiée dont je commence à documenter les différentes sections.

Je m’amuse comme un petit fou même si la CSS fait subitement 350 lignes.


Je crois qu’on écrit pour créer un monde dans lequel on puisse vivre. Je ne pouvais vivre dans aucun de ceux qui m’étaient proposés : le monde de mes parents, le monde de la guerre, le monde de la politique. Il me fallait créer un monde à moi, comme un climat, un pays, une atmosphère, où je puisse respirer, régner et me régénérer lorsque j’étais détruite par la vie.

Journal 1947-1955, Anaïs Nin

L’introduction de Alors nous irons trouver la beauté ailleurs par Corinne Morel Darleux m’aura suffit pour aujourd’hui 🙂.


On a couru 10 km avec l’enfant. À ce rythme là, je ne sais pas si je vais pouvoir suivre longtemps ! La récompense a été de croiser un renard urbain de vraiment très près, moins de 5 mètres, que l’on a bien eu le temps d’observer vu qu’il courrait vers nous. Par contre un flasque de plus de 10 ans s’est percée dans ma poche pendant la course, j’étais bien trempé avec du vent. Il faisait -6°C.

Tout ça pour aller chercher un bidon d’huile pour la transmission de la voiture.