Publications relatives au tag #étiquette


Les plus récentes en premier, les 3 premières sont dépliées et ensuite c’est à la demande, bonne exploration !

Mood (2021-12-16)

Browse by Emotional State

Guide for Healthy Minds

Cette simple suggestion de navigation a remis quelques pièces dans mon jukebox. Les étiquettes présentent le côté oppressant d’être rapidement trop nombreuses pour pouvoir s’y retrouver. C’est un peu la version fainéante pour pouvoir évoluer dans des contenus. On propose une navigation plate mais il n’y a pas de parti pris, d’angle proposé, d’invitation à découvrir selon un contexte par exemple.

Quelles portes d’entrées proposer qui reflètent un état émotionnel ? Est-ce qu’il serait pertinent d’avoir une navigation saisonnière ? Ou qui s’adapte au rythme de la journée ? Est-ce fou d’adapter l’exploration en fonction du choix de thème clair ou foncé ? Quelles portes de sorties soigner aussi ?

Tellement d’expériences possibles.

Stream (2021-12-08)

I do sometimes ask myself if it’s time to change. I often wonder if I should merge my Stream and Articles into one main channel? I wonder that because, to a certain extent, the Stream has met its purpose; it’s taught me to think differently about what I write and share, made me feel that I can share more, and given me the confidence to do what I want on my site, and to do that as much or as little as necessary. It’s my playground, and there are no rules.

Stream on (cache)

En fin d’année, j’ai toujours cette prise de recul sur ce que je pourrais inventer pour l’année suivante en terme de publication. J’ai inlassablement cet appel à publier moins mais mieux et plus long. Et en parallèle cette crainte qu’une rupture dans la régularité fasse sécher l’encre — toute numérique soit-elle — pour longtemps. Je crois que je préfère la pression diluée de la publication quotidienne pour l’instant.

Le court, le long, le profond, le superficiel, tout cela est très relatif. Il suffit parfois de la bonne phrase au bon moment pour (faire) tirer un nouveau fil d’idées ou pour générer un nouveau ricochet ailleurs. L’autre jour, Stéphane m’invitait indirectement à relire une vieille entrée et j’étais rétrospectivement content d’avoir pris le temps, à l’époque, de rédiger cela.

Note : un intérêt des interventions publiques était de me forcer à un instant donné à creuser un sujet ou une intuition un peu plus en profondeur. Quelle équivalence aujourd’hui ?

Après avoir fait du quotidien en 2018, de l’hebdomadaire en 2019, puis en 2020 et être revenu à du quotidien en 2021, peut-être que je suis suffisamment en confiance pour envisager un rythme plus chaotique ?

Ou pas.

En attendant de faire ce choix, je me nourris des réflexions des autres à ce sujet. Et j’ai toujours cette idée de produit qui tourne en tâche de fond. Mes récentes tentatives d’utiliser ActivityStream se sont encore une fois soldées par des échecs cuisants. Je crois qu’il vaudrait mieux que je commence par expérimenter l’usage en partant d’une publication statique que je maîtrise. Mine de rien, avec l’ajout des étiquettes, je m’en approche pas mal sur cet espace.

Tagging = curating

My favourite feature is tagging, which works incredibly well because the entire post is visible (no clicking through to read the whole thing). In some cases, tags create a multi-part article or diary, sometimes more of a photo essay or research thread. For example, the tag garden project neatly documents last year’s evolving garden renovation.

Ibid.

Tags (2021-12-02)

For some reason, when we moved our workflows into the digital realm, we began to lose respect for this way of taking notes, of simply adding new information to an ever-growing log of our thoughts. Instead, we built tools that encourage us to keep only the most current version of reality. […]

Incremental notes is my push against this trend of note-taking tools that only live in the present and deny the reality of learning and living through time. We don’t remember things by modifying our past memories – we simply accumulate more, as if adding entries to a log or a journal. We search through them by traversing time, looking for links between ideas and experiences.

Incremental note-taking (cache)

Depuis une semaine, vous devriez avoir vu apparaître une nouvelle dimension d’exploration sur cet espace avec l’apparition d’étiquettes qui fait suite à de précédentes réflexions. Une petite révolution.

Je me suis mis à ajouter des tags à chacune des 300 entrées de cette année. C’est long mais je vois un intérêt à l’avoir fait en une fois (en vrai, trois soirs) : le corpus est relativement cohérent en me limitant à en apposer un à trois par entrée. J’ai aussi pu réfléchir aux étiquettes qui n’apparaissaient qu’une seule fois, de l’avantage de travailler du contenu existant. À l’inverse, j’ai essayé d’éviter les mot-clés « introspection » ou « blog » que j’avais envie de mettre à trop d’endroits. J’ai remarqué aussi certaines associations comme « pandémie » et « incompétence » inévitables… Lorsque je lis la liste des étiquettes, je ne trouve pas mes écrits très réjouissants aussi.

Le plus difficile aura été de choisir d’avoir des étiquettes annuelles, ce qui me permettra de faire évoluer les centres d’intérêts. J’étais aussi à deux doigts de faire un nuage de tags sur la page d’accueil. Heureusement que ma CSS actuelle me contraint à ne pas tomber dans la nostalgie.

If we were to build a medium for better thinking on top of the web browser, it’s reckless to expect the average user to manually connect, organize, and annotate the information they come across. Just as the early World Wide Web started out manually-curated and eventually became curated by algorithms and communities, I think we’ll see a shift in how individual personal landscapes of information are curated, from manual organization to mostly machine-driven organization. Humans will leave connections and highlights as a trail of their thinking, rather than as their primary way of exploring their knowledge and memory.

The web browser as a tool of thought (cache)

Étiquettes (2021-11-12)

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In hierarchical file systems, the path to a file tells us how to retrieve it, not what is inside the file. For example, “/home/john/diary.txt” tells the computer to start from the root, go into the directory named “home”, go into the subdirectory named “john”, and follow the link named “diary.txt” to access the file. It doesn’t necessarily tell us anything about what the file contains – for all we know, it could be an actual diary or a downloaded movie. To make matters worse, the meaning of the path is relative to which computer system we’re working on. The same path “/home/john/diary.txt” might exist on a distant server, but possess completely different file content.

Designing better file organization around tags, not hierarchies (cache)

Un long article un peu technique sur le passage d’un stockage hiérarchique à une structure complètement plate en passant par des tags.

Ceci m’intéresse à double titre. Ce qui m’interpelle cette fois-ci, c’est qu’une fois la hiérarchie établie par un·e précurseur·euse, les autres doivent suivre et se retrouvent avec moins de libertés. Une approche par étiquettes permet potentiellement de privilégier une structure permettant une évolution plus fluide.

Peut-être que la façon dont on nous a appris à ranger nos affaires numériques en dit plus que ce que l’on pense. Et je ne parle même pas des URLs. Comme une envie de revisiter des choses par ici.


[Lisant le titre d’un livre posé dans le salon : « Les lois naturelles de l’enfant »]
Nous, on n’a pas de lois.

🤗

Dossier (2021-09-23)

Déplier pour lire le contenu de la publication

It’s a difficult concept to get across, though. Directory structure isn’t just unintuitive to students — it’s so intuitive to professors that they have difficulty figuring out how to explain it. “Those of us who have been around a while know what a file is, but I was at a bit of a loss to explain it,” lamented one educator […] Others, meanwhile, believe it’s professors who need to adjust their thinking. […] Even professors who have incorporated directory structure into their courses suspect that they may be clinging to an approach that’s soon to be obsolete. […] His advice to fellow educators: Get ready. “This is not gonna go away,” he says. “You’re not gonna go back to the way things were. You have to accept it. The sooner that you accept that things change, the better.”

Kids who grew up with search engines could change STEM education forever (cache)

Un article fascinant qui interroge sur ce qui doit être transmis et ce qui doit évoluer par l’usage quitte à adapter les outils… et les modèles mentaux des générations précédentes. Ces derniers sont probablement les moins flexibles.

Je me suis rendu compte que je classais beaucoup moins mes courriels, je suis passé d’une arborescence assez profonde à une demi-douzaine de dossiers. Je peux me le permettre car la recherche de Mail.app est très pertinente, en contrepartie cela me lie fortement à l’outil et dès que je teste une alternative je suis frustré par ce manque.

Tristement, j’ai construit mes propres barreaux. Chaque génération est-elle condamnée à tenter de les transformer en échelles ?

Des nuages dans le ciel. Des nuages dans le ciel.
Rester léger.

Réponse(s) de David :

Ma croyance, c’est que les dossiers sur ordi sont un héritage de la manière dont les systèmes d’exploitation sont organisés (par fichier et dossier)
Et les premières interfaces utilisateurs ont reflété naïvement l’API du système d’exploitation

Et c’était mieux que rien

Et clairement, une fois que l’on peut chercher via une requête textuelle qui a une compréhension correcte des dates et du langage, la notion de dossier perd complètement son intérêt

Déjà, le déplacement de « dossier » vers « label » que GMail a proposé a été un premier pas en avant libérateur pour les emails

Le dossier, c’est une des solutions possibles au problème « j’ai besoin de retrouver une information »
Et il y en a beaucoup d’autres

J’imagine que le dossier émerge dans les systèmes d’exploitation, parce qu’il faut trouver une solution au problème de retrouver ses infos et le rangement manuel dans des dossiers, c’est 1) assez familier comme modèle mental et 2) facile à implémenter (enfin j’imagine parce que je n’ai jamais implémenter un système de fichier… en tout cas, c’est beaucoup plus facile à implémenter qu’un système qui comprend le langage)

Une des difficulté à implémenter autre chose que des dossiers (ou des labels), c’est que ça amène rapidement des problèmes de performance ou de pertinence

Les dossiers, il n’y a pas de problème de performance (…et pour la pertinence, on délègue entièrement la responsabilité à l’utilisateur de créer/maintenir une arborescence qui lui est pertinente)

Implémenter un système de recherche pertinent, ça demande une compréhension correcte du langage du contenu
…mais quel langage ?
parce qu’une recherche s’implémente différemment selon le langage
Et si on travaille dans plusieurs langues ?

Et l’usage de la recherche devient une partie importante de l’expérience utilisateur

Je tombe également sur : Google introduces a new way to search that combines images and text into one query (cache).