title: Co-production et pair à pair > Je propose deux modèles d’institutions. La première vient d’être créée à Gand, c’est une assemblée des communs *[composée de citoyens, ndlr]*, qui contribue ou protège des bien communs et qui commence à créer un langage, des demandes, une charte sociale. La deuxième institution, la chambre des communs, rassemble ces mêmes citoyens dans leur capacité économique (économie solidaire, coopérative, sociale). Les gens doivent prendre conscience de leur capacité à contribuer à ce type de biens et à en faire aussi une identité politique au niveau de la cité. Car le problème de la gauche, c’est que le travail est en déclin, comme tous ses acquis afférents. Le problème du socialisme, c’est qu’il n’existe pas de modèle de production socialiste et qu’il a repris le modèle capitaliste après avoir conquis le pouvoir. Le pair à pair propose un vrai prototype de modèle de production. C’est un fait historique. > > *[Michel Bauwens: « Le “peer to peer” induit que la production émane de la société civile »](http://www.liberation.fr/economie/2015/03/20/le-peer-to-peer-induit-que-la-production-emane-de-la-societe-civile_1225002)* ([cache](/david/cache/91b6a9ded17f3d0a565a32c832c30587/)) Comment appeler ceux qui produisent du bien commun en France ? Le terme anglophone de *commoners* semble pouvoir se traduire par *roturiers* ce qui en change le sens. Peut-être faut-il lui donner un autre sens ? Ce serait marrant d’avoir *Les républicains* d’un côté et *Les roturiers* de l’autre :-).