Les plus récentes en premier, les 3 premières sont dépliées et ensuite c’est à la demande, bonne exploration !
Traditions (2023-03-13)
Documents are documents. Books are books, recordings are recordings, and so on. As time has gone on, though, I’ve observed the probably obvious-to-others fact that Lore is the grease between the concrete blocks of knowledge, the carved step in an otherwise impossible-to-scale mountain, the small bit of powder sprinkled through a workspace to ensure sparks don’t fly and things don’t burn. Inconceivably odd to the outsider, but vital to the dedicated or intense practice of the craft.
Certainly, the ideal situation is lore is inlaid into a framework of knowledge. […]
The danger in this process, the potential lost ballast in the rise to the skies, is that the lore-to-knowledge transfer is lossy, messy, and arbitrary. Maybe those in the know want to keep the information to themselves, so it won’t be given to whoever the person or persons are who are laying down the written form. Maybe the chronicler of information has blind spots they don’t know about and not enough people to correct them. Or, more likely, you have to set the “noise filter” of the information to not go down the rabbit and rat holes of contingencies that maybe a dozen or two people will even want to know about, to the favor of that which everyone will need. The outcome is always the same: Lore loses in the long run.
Discord, or the Death of Lore « ASCII by Jason Scott (cache)
La documentation des us et coutumes, des pratiques culturelles, de façon numérique est un vrai défi. Surtout pour les personnes qui sont plutôt de culture orale dans leur façon de transmettre.
Ce n’est pas mon cas mais je me retiens toujours de lutter contre en proposant des outils complémentaires qui viennent enrichir la souvenance que l’on peut avoir d’un échange. Un journal, une notice, un billet de blog, qu’importe le format pourvu que l’on ait une URL pérenne qui puisse être référencée.
Cela me prend du temps, mais bien moins que de devoir reprendre les échanges de zéro. Ou de faire un peu trop confiance à l’interprétation faite par ma propre mémoire !
J’essaye HazeOver depuis maintenant une semaine et je me demande comment ça n’est pas une fonctionnalité par défaut de macOS. Je n’ai aucune fenêtre maximisée et j’ai un écran relativement grand, cet outil me permet de focaliser sur la fenêtre en cours. Lors du partage d’écran complet en visio (pour alterner code/navigateur par exemple), un coup de scroll sur l’icône dans la barre du haut et hop on ne voit que la fenêtre active avec un fond noir.
Autre test du moment : Folder Peek, Sindre Sorhus fait plein d’autres petits outils intéressants.
Parce qu’il n’y a pas de raisons que ça soit restreint à un public mastodon :
Pour rappel : si vous souhaitez proposer un sujet pour une conférence comme @ParisWeb ou @sudweb je me propose de vous accompagner dans la démarche, surtout si vous faites partie d’une population peu représentée dans ces évènements (cette formulation est probablement maladroite mais j’espère que vous voyez l’idée).
🤗
👴 According to the most recent StackOverflow survey, half of the developer population started their careers within the last 9 years, which is to say, half of all web developers have never known a world without React.
It’s even highly likely that they were taught web development via React or that they have never built a site any other way. They were told by their teachers, then by recruiters and then by their employers that React was the way you build web sites, and they invested their careers in it accordingly.
The Price Developers Pay for Loving Their Tools Too Much (cache)
😔 Il s’agit de la tendance qu’ont les gens à graviter vers ou être attirés par ceux qui leur sont similaires en apparence, croyances, origine. Un effet de bord pernicieux ou même vicieux est la tendance à éviter ou même détester les gens ou les groupes qui sont différents.
Puisque le milieu professionnel est dominé par les mâles blancs, ce biais affecte les femmes, d’autant plus si elles sont de couleur. C’est le biais qui fait le plus de détriment aux femmes au travail : décisions de recrutement injustes, promotions inéquitables, idées balayées ou volées.
📷 Having my phone in my pocket doesn’t trigger anything but distraction. It can do everything, and so I feel nothing in particular about it. A physical camera takes photos, but it also makes me think about seeing. And I like that.
😢 Et je suis fatiguée de cette société qui est incapable de croire les femmes. Combien faudra t-il encore de vidéos ou témoignage où un homme se retrouve, volontairement ou par accident, à la place d’une femme ? Pour se rendre compte qu’en fait oui c’est violent ce que vivent les femmes et que ce qu’elles dénoncent c’est vrai et systémique.
Je ne peux m’empêcher de penser que si j’avais été un homme ma carrière serait plus avancée aujourd’hui, mon salaire supérieur et ma santé mentale bien meilleure.
Stupeur et tremblements : comment faire fuir les développeuses expérimentées. (cache)
✍️ That is against our purposes here. A blog post is a search query. You write to find your tribe; you write so they will know what kind of fascinating things they should route to your inbox. If you follow common wisdom, you will cut exactly the things that will help you find these people.
A blog post is a very long and complex search query to find fascinating people and make them route interesting stuff to your inbox (cache)
🤔 Fact we’re in the ’Twenties’ sounds so weird. It’s so synonymous with the 1920s. Sounds like a bygone era when women were still fighting for their rights, the upper classes were living a life of hedonism whilst people starved & the world was on the verge of financial ruin and war.
Une capture d’écran de @BeardedGenius vue sur mastodon. 2023.
Jour 3 (2023-03-04)
Je me réveille à 4h45. Tout est paisible. Je me réveille à 5h15 car j’ai le visage qui touche la toile de tente. Il vient de tomber cinq centimètres en une demi-heure ! Je secoue la tente car j’ai peur pour la sonde à neige qui me sert de mat de tipi — et qui commence à courber dangereusement — ne casse alors que je suis encore dans mon duvet. Je passe les prochains quarts d’heure à faire glisser la neige très collante lorsqu’elle s’accumule avant d’oublier toute notion de grasse matinée. Le bon côté, c’est qu’il ne fait pas trop froid.
Je m’habille et je prépare mon petit déjeuner avec mon réchaud à alcool, bien à l’abri, ça tombe en continu et le retour s’annonce épique. J’ai déjà un petit rempart de neige autour de la tente. Dire que je me réjouissais la veille que le sentier ait pu geler…
Je sors quand même faire des photos en pleine tempête de neige et je suis très content de cette session. Même si les photos une fois développées sont assez frustrantes sur ce plan là, la recherche du moment me donne un grand sourire.
Cerise sur le gâteau, je vois des traces sur la berge opposée et je commence à les suivre en aval puis en amont, assez loin. Il est passé il y a moins de 15 minutes et c’était à 100 mètres de mon campement. Je casse le suspense tout de suite, je n’ai jamais vu l’animal mais la traque dans ces conditions idéales pour avoir l’espoir de s’approcher sans être vu ni entendu était extrêmement stimulante. À chaque ouverture sur la rivière depuis le sentier, j’imaginais ce que ça pourrait donner avec un coyote ou un ongulé au premier plan. J’ai encore ces images dans la tête :-).
Le rangement du campement sous la neige est assez complexe sans tout mouiller mais c’est un bon exercice. Par contre le retour est vraiment fastidieux car en montée avec 15 cm de poudreuse fraîche en plus ça devient difficile de traîner une luge adaptée par mes soins. Je me dis qu’il serait pertinent d’investir dans une vraie pulka…
Davantage de photos disponibles par ici.
Lettres (2023-01-20)
This is how it all started:
We asked our friends to write a letter to their great great great grandchildren because we found the way to preserve their letters for a thousand years.
Cette initiative m’émeut. L’idée, l’exécution, le résultat, toutes les étapes comportent leur lot d’espoir et de nostalgie. Une boule de solastalgie qui fait mal à mon anxiété.
Comme une lettre à l’amer.
This book brings together the polar opposites of negative and positive.
On one hand, it shows optimism, hope and compassion for the future of the planet. On the other hand, it shows the ever lasting detriment of our actions when it comes to single-use plastic.
Ibid.
ETERNESIA est un projet humaniste dont l’objectif est d’inclure chaque existence au sein du patrimoine immatériel de l’humanité, en permettant à tous ceux qui le désirent de laisser un ensemble de traces numériques de leur vie qui seront conservées sans limite de durée.
ETERNESIA est porteur d’un nouveau droit de l’homme, celui du droit à la mémoire et à la postérité numérique, dont le droit à l’oubli fait aussi partie intégrante. ETERNESIA est un projet à but non lucratif, indépendant de toute tradition religieuse et de toute idéologie politique. ETERNESIA est par nature philanthropique, éthique et universel, ouvert à tous, sans discrimination d’aucune sorte.
Snow Fall (2023-01-15)
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Ten years ago this week, in December 2012, “Snow Fall: The Avalanche at Tunnel Creek,” an ambitious multimedia feature about a deadly avalanche in Washington State that year, took the journalism world by storm.
Il est rare que je me souvienne d’évènement historiques autour du Web. À part peut-être les sorties de Firefox 1 et 2 car j’étais aux évènements dédiés.
« Snow Fall » était d’un autre ordre de grandeur pour moi car ça ouvrait au Web une possibilité de raconter des histoires dynamiques. Je me rappelle avec une assez bonne précision de l’excitation que j’avais eu en parcourant la page à l’époque. Ce n’était pas tant le côté immersif que technique qui m’intéressait alors, et c’était une époque où l’on pouvait encore consulter une source de site web et la comprendre. J’ai tellement appris comme ça !
Allez consulter cette magnificence, une source commentée, non minifiée, avec du contenu qui est dans la page et des media liés de manière standardisée et compréhensible. Une autre époque.
On en parlait récemment avec Thomas, comment est-ce qu’une génération qui est principalement autodidacte a-t-elle pu être à l’origine de la complexité actuelle des outils de publication sur le Web ? Je suis tellement triste de la marche que l’on a créé pour réduire l’accessibilité de sa source. Il y a une tendance humaine à faire — plus ou moins consciemment — tomber l’échelle qui nous a permis de monter pour être sûr de garder une certaine avance sur les suivant·es.
Tout parallèle avec notre rapport à l’immigration serait bien évidement fortuit.
Mr. Duenes also noted that “Snow Fall” helped budding designers and engineers see themselves as potential journalists.
“It generated the idea among people with visual skills that journalism might be a place for them,” Mr. Duenes said. “Not people who were experts at the moment, but people in school who could see an overlap between an area where they had talent and the discipline of visual journalism.”
Ibid.
For a data format, yaml is extremely complicated. It aims to be a human-friendly format, but in striving for that it introduces so much complexity, that I would argue it achieves the opposite result. Yaml is full of footguns and its friendliness is deceptive. In this post I want to demonstrate this through an example.
It was among the strongest feelings of grief I have ever encountered. The contrast between the vicious coldness of space and the warm nurturing of Earth below filled me with overwhelming sadness. Every day, we are confronted with the knowledge of further destruction of Earth at our hands: the extinction of animal species, of flora and fauna . . . things that took five billion years to evolve, and suddenly we will never see them again because of the interference of mankind. It filled me with dread. My trip to space was supposed to be a celebration; instead, it felt like a funeral.
William Shatner: My Trip to Space Filled Me With Sadness - Variety (cache)
Partage (2023-01-08)
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Maïa me pose la question suite à une discussion Mastodon autour de Rétrospectives :
Je me suis d’ailleurs demandé comment tu faisais la distinction entre ce que tu documentes et ce que tu ne documentes pas… Vu que tu dis que ça a un impact sur comment tu te comportes, tu acceptes donc cet impact pour certains domaines ?
Je partage beaucoup de choses en ligne, des réflexions, des émotions, des créations, des explorations, etc. Ma limite se définit généralement selon plusieurs critères :
- si je suis avec des personnes, je ne partage pas forcément leur présence et encore moins leur photo (à part évènement public avec représentation, et encore), ça s’applique très souvent à la famille ;
- si je parle d’un endroit, la géolocalisation reste assez floue intentionnellement (je suis passé par ce lac tel jour par exemple, pas plus) ;
- si j’utilise un outil, il faut qu’il soit possible d’en garder les traces en privé et que ce soit explicite d’en rendre possible l’accès si à un moment je change d’avis.
Il y a certainement eu des exceptions depuis que je publie des choses et ces critères ont pu évoluer au cours du temps aussi. Je suis content d’avoir pris le temps d’y répondre par ici pour pouvoir revenir dessus dans quelques années/décennies et comparer cette frontière floue à t+1.
Note : c’est un peu pour ça aussi que j’ai arrêté de faire des vidéos, la mise en scène allait au-delà de ce qui était acceptable pour que je ne sois pas en outrospection constante.
🤗 Writing takes time. Writing well takes a lot of time. On the other hand, the output of writing is almost always more clarity, and sometimes a clear decision. Over my career, I think I’ve wasted at least ten times more time going around and around in conversations without finding consensus than I have writing documents that didn’t turn out to be valuable. It’s very seldom that I think back over writing something and conclude that it wasn’t a good investment of my time. That can happen, and you have to watch for it, but it doesn’t happen to me a lot.